C’est la pagaille dans l’Oasis Oubliée : tout le monde s’agite et se bouscule, et beaucoup cherchent à quitter les lions, car les Jangowas arrivent et avec eux la mort. Craignant pour la vie de leurs petits, les Mositus leur ont dit de partir loin, très loin à l’ouest et de quitter l’Oasis … mais parmi les nombreux dangers de l’Oasis, parviendront-ils à trouver leur chemin ?

- Eriän
- Baradi
- Amira

- Suki
- Niwata

- Fefee

Baradi et Amira, votre but est de quitter l’Oasis comme l’a demandé les adultes. Avec vous se trouve tous les autres lionceaux Mositus. Vous rencontrerez Eriän le Liard, qui t’aidera à quitter l’Oasis.

Suki, Niwata, dans votre perpétuel désir d’imiter les adultes vous vous êtes mises dans l’idée de capturer un lionceau Mositus. Votre objectif est donc de trouver votre chemin dans l’Oasis et de ramener un lionceau (Baradi ou Amira de préférence étant donné que ce sont les seuls lionceaux joués). Vous ne connaissez bien évidemment pas l’identité de la personne que vous poursuivez.

Fefee, tu es libre de choisir le camp que tu souhaites et d’aider qui tu le désire.

Ordre de postage :

- Baradi
- Amira
- Suki
- Niwata
- Eriän
- Fefee

(N’oubliez pas de respecter les règles qui régissent ces Events !)

La guerre. Ces mots raisonnaient d'une violence inouïe dans l'esprit de la petite Baradi, depuis que les rugissements annonçant la venue des Jangowas s'étaient fait entendre. Aussitôt, les adultes avaient réagit et avaient commencé à créer un plan pour se défendre. Haramu avait alors ordonné aux lionceaux de s'enfuir, de quitter l'Oasis sur le champ, de partir loin, à l'Ouest, aussi loin qu'ils le pourraient. Ils n'y auraient personne pour les aider, car tous les autres seraient occupé à défendre leur territoire, ils allaient donc devoir se débrouiller seul. Baradi était la plus âgé, de quelques mois seulement, des lionceaux présent, ce qui la terrifiait profondément car elle sentait qu'une certaine responsabilité pesait sur ses épaules. Elle devait faire en sorte que ses amis soient sain et sauf, c'était l'objectif principal.

La peur. Voilà le sentiment qui l'habitait depuis qu'elle avait vu ses parents se diriger vers le champ de bataille, prêts à se battre, à risquer leur vie. La jeune lionne ne comprenait pas exactement tous les enjeux de cette bataille, elle savait juste qu'un grand danger avait longtemps planait sur eux, et qu'il était en train de s'abattre sur son clan, avec une force incroyable. Plus aucune lueur amusé ou joyeuse ne brillait dans ses yeux, simplement un voile sombre où son inquiétude se lisait sans mal. Elle n'était néanmoins pas seule, tous les lionceaux du clan était avec elle : Nyoka, fils d'Haramu, son frère et sa sœur, respectivement Taa et Ladha ainsi que Hatima, un autre enfant un peu plus jeune qu'eux, mais qui était loin de se laisser intimider, et Amira, une bien petite lionne aux curieux yeux vairons et au pelage foncé.

La petite troupe avait donc mis le cap vers l'ouest, comme on le leur avait indiqué, et avançait du mieux qu'ils pouvaient à travers la danse végétation de la jungle. Bientôt, ils se retrouveraient dans le désert, car celui-ci s'étendait tout autour de l'Oasis, et alors, comment feraient-ils pour survivre ? Baradi n'avait pas de réponse à cette question, elle se contentait de guider ses amis du mieux qu'elle le pouvait. Au début, certains avaient protesté et avaient demandé à rester avec leur parents, ce qui était normal pour des enfants. Baradi n'avait plus le droit d'être une enfant en cet instant, elle devait se vieillir et prendre des responsabilité qui n'était pas de son âge. Elle sentait une menace muette, silencieuse, qui s'avançait vers eux, mais n'avait aucun moyen de déterminer d'où cela pouvait venir. Ils devaient se dépêcher.

- Aller, on accélère ! On est presque à la sortie de l'Oasis, après on sera en sécurité !

Rien n'était plus faux. Ils ne seraient pas en sécurité hors de l'Oasis, dans le désert hostile et plein d'ennemis. Mais au moins, ils seraient loin du champ de bataille. C'était tout ce qui comptait pour le moment.

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Spoiler:

Cette fois, aucun des lions ne pouvaient faire marche arrière. Jangowas ou Mositus, tous allaient maintenant se livrer bataille dans une guerre qui promettait de détruire bon nombre de vies. Aujourd'hui je me dis que voir tant de sang couler était un véritable massacre mais à l'époque... Lorsque j'avais vu Akili former ses troupes ce jour-là, je ne rêvais que d'une chose : rejoindre ces lions et me battre à leurs côté. Mais c'était impossible, les adultes avaient d'autre projet pour nous, les lionceaux. Nous devions rester en arrière, dans le désert sous la surveillance de Léhona, la compagne d'Akili. Je dois admettre que savoir ça me mis en rogne, pourquoi c'était toujours les adultes qui s'amusaient ? C'était pas juste ! Avant de partir, Papa et Maman était venus me dire au revoir, à moi et à Niwata, ma sœur adoptive. Sur leur visage, j'avais lu de la tristesse et de l'inquiétude. Lorsqu'elle c'était éloignée, je croyais même avoir entendu Maman sangloter et Papa l'avait consolée. Je pense qu'ils se demandaient tout les deux si ils allaient revenir en vie...
Alors que le temps filait et que les adultes s'éloignaient, je faisait les cent pas, tournant en rond comme un vautour au dessus d'une carcasse. J'avais envie d'aller me battre. Moi aussi j'étais une guerrière et comment le prouver si ce n'était pas pendant une guerre ? Cependant, je n'étais pas stupide. Je ne pouvais pas y aller seul. Et puis je ne pensais pas non plus pouvoir tenir tête à un Mositu adulte. Adulte... Mais oui ! C'était ça la solution ! Si les adultes s'attaquaient aux adultes, les lionceaux devraient s'attaquer au lionceaux ! Mais je ne pouvais pas aller le dire aux autres et surtout pas à Alibi. A tout les coups il allait me voler mon idée. Pour autant, je ne pouvait pas y aller seule mais je savais en qui je pouvais avoir confiance. A pas de loup, je me dirigeais vers Niwata. Je lui donnais un petit coup de patte dans le dos pour attirer son attention puis je lui murmurais :

- Psst ! Niwa' ! Suis moi, j'ai une idée pour impressionner les adultes.

Sans lui laisser le temps de répondre, je la saisis par la peau du cou et la tirai afin de l'éloigner du group de lionceau. Quelques pas plus loin, je la relâchais et je lui annonçais :

- On va à l'Oasis ! Il faut qu'on trouve un lionceaux Mositus et qu'on le ramène en tant que prisonnier comme ça on prouvera aux adultes que nous aussi on peut se battre. Allez-viens !

Sans l'attendre ni écouter si elle avait quelque chose à dire, je me précipitais dans la direction de l'Oasis. J'étais bien décidé à ramener un lionceau Mositu, quel qu'en soit le prix !

Spoiler:

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Malgré les paroles encourageant de la petite brune, le groupe n'avançait toujours pas suffisamment vite, et Baradi n'en menait pas large. Ses yeux furetaient dans tous les coins de l'Oasis, entre les broussailles épaisses et dans les taillis de feuilles verdoyantes, sans qu'elle puisse détecter ce qui la mettait tant mal à l'aise. Elle avait le sentiment tenace qu'ils étaient observé, de tous les côtés, par des centaines d'ennemis qui, peu à peu, les encerclaient. Son cœur battait à tout rompre, mais elle s'efforçait de montrer un visage sérieux, ne voulant pas que ses amis paniquent. Ils étaient déjà assez nerveux comme ça, eux qui comprenaient encore moins ce qu'il se passait que leur meneuse du jour. Celle-ci aurait tout donné pour être avec ses parents, en sécurité, tout donné pour que cette guerre n'ai jamais lieu. Mais voilà, les adultes livraient bataille et elle, elle devait s'enfuir.

Son inquiétude toujours grandissante, la Mositu était sur le qui-vive, refusant de se faire surprendre par un ennemi tapis dans l'ombre. Elle sursautait au moindre bruits suspect, frémissements dans les buissons ou branche qui se brise. La tension était si forte que les lionceaux se mirent tous à courir, dans une même direction, poursuivant toujours plus à l'Ouest dans l'espoir de quitter l'Oasis et les ennemis qui s'y trouvaient. Alors qu'ils poursuivaient leur chemin, Baradi cru entendre une voix non loin d'eux, dissimulée par la végétation. Non, elle n'avait pas cru l'entendre, elle l'avait entendu. La jeune lionne s'immobilisa, et sa petite troupe s'arrêta également, soudain inquiète. Que se passait-il ? Quelqu'un les observait donc vraiment ?

La petite brune se tourna, et vit une touffe de poil couleur sable, et cru un instant qu'il s'agissait d'un Jangowa. Mais non, en y regardant de plus prêt, elle remarqua que l'animal était bien trop petit pour être un lion, mais qu'il s'agissait d'une bête qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Baradi le regarda avec méfiance, ne sachant trop si elle devait le considérer comme un ennemi ou un ami. La Mositu se redressa et rassembla tout son courage pour faire face à l'adversité.

- Qu'est-ce que tu fais là toi ? Tu es avec les Jangowas ?

Elle se rendit alors compte que parler à voix haute aller peut être attirer l'attention sur elle et regarda les alentours avec inquiétude. Elle avait toujours le sentiment nerveux que ses rivaux n'étaient pas loin, plus prêt encore qu'elle ne pouvait se l'imaginer. Et si le danger était encore plus grand qu'elle ne le supposait ?

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Spoiler:

Niwata et moi-même ne mirent pas longtemps à rejoindre l'Oasis. Nous avancions avec la plus grande prudence. Nous voulions éviter d'être vu par les Mositus ou encore les adultes de notre clan, sinon ils nous auraient ramener avec Léhona. Il était hors de question que je rentre ! Pas sans avoir fait mes preuves en tout cas ! Nous avancions à pas de loup dans l'Oasis, près à bondir sur la moindre chose qui arrivait vers nous. Nous devions ramener ce lionceau Mositu...
Une fois bien enfoncée dans l'Oasis, ma sœur de cœur et moi nous séparâmes. Je cherchais des lionceaux pendant plusieurs minutes. Sans succès. Pourtant, j'avais bien fait attention et cherché minutieusement... Mais non, rien. C'était comme si tous les lionceaux de l'Oasis c'étaient envolés. En revanche, Niwata semblait avoir eu plus de chance que moi car je l'entendis bientôt m'appeler :

- Dépêche-toi, Suki ! Je crois que j'ai trouvé des lionceaux Mositus !

Je relevais vivement la tête, les oreilles bien droites. C'était notre chance ! Aussi vite que mes petites pattes me le permettaient, je partis rejoindre Niwata. Malheureusement, dans mon empressement, je trébuchai sur la racine d'un arbre. Je retrouvais donc au sol, de la terre plein le museau. Je secouais vivement la tête pour m'en débarrasser avant de me relever l'air grognon. Cette fois, lorsque je continuai ma route pour retrouver Niwata, je le fis en trottinant, prenant bien garde à ne pas m'emmêler les pattes. Malheureusement, ma chute avait du leur laisser le temps de s'éloigner car lorsque je rejoignis Niwata. Je sentis alors l'odeur de plusieurs lionceaux. Avec un grand sourire je déclarais :

- Bien joué Niwa' ! On y va.

Suivant mon flair je me lançais à la poursuite des lionceaux Mositus, loin de me douter sur qui nous allions tomber...

- Les jango quoi ?

Alors que la petite brune essayait de déceler les véritables intentions de la drôle de bête qui leur faisait face, et qui ne semblait d'ailleurs pas saisir la totalité des paroles de Baradi, Amira s'avança pour prendre la parole. Elle avait l'air remonté, mais il y avait fort à parier qu'elle veuille juste en savoir plus sur la créature. Les Mositus étaient des pacifistes, il ne fallait pas l'oublier.

- T'es quoi toi au juste?!

L'animal aux grandes oreilles haussa un sourcil, toujours interloqué. Il ne savait pas ce qu'était les Jangowas du moins d'après ses paroles. Peut être mentait-il ? Etrangement, la jeune lionne aux yeux verts étaient prête à lui faire confiance, sur ce point en tous cas. Il n'avait pas l'air au courant de ce qu'il se tramait par ici, ce qui n'était pas si étonnant étant donner qu'il n'était pas un lion. Mais d'ailleurs, en effet, qu'était-il exactement ? Le concerné s'empressa de donner la réponse à cette question, sans doute désireux d'échapper au regard vairon d'Amira.

- Un fennec. Je viens du désert où vous vous dirigiez, et je…

Baradi n'avait jamais entendu parlé d'une telle chose, mais si elle vivait dans le désert, elle pouvait s'avérer utile. C'était en tous cas ce qu'elle était en train de se dire, lorsqu'un grognement se fit entendre non loin de là. La petite brune tourna la tête, pour voir une minuscule lionne à la robe très pâle bondir droit sur eux, dirigeant son attaque sur Amira. Une Jangowa, aucun doute la dessus ! Baradi jeta un regard au fennec, se demandant s'il ne les avait pas roulé dans la farine. Il semblait néanmoins effaré par le comportement du lionceau agressif, ce qui indiqua à la jeune meneuse du groupe qu'il n'était pas au courant de leur plan. Elle se tourna donc vers l'assaillante, et poussa un cri de colère.

- Laisse mon amie tranquille ! Tu n'as aucune chance, nous sommes plus nombreux !

La Mositu montra les crocs et se plaça aux côtés de sa camarade pour la protéger. Les autres lionceaux de son clan s'approchèrent, formant un demi cercle face à leur ennemie. Mais celle-ci n'était pas seule, une autre petite lionne se tenait non loin de là, et il ne fallut pas longtemps à Baradi pour la reconnaître. Elle ouvrit de grands yeux et s'exclama, horrifiée.

- Suki ?!

Comment était-ce possible ? Etait-ce vraiment Suki, la petite Jangowa avec laquelle elle s'était liée d'amitié peu avant la guerre entre leur deux clans ? Elle et sa camarade... Elles étaient là pour les attaquer ? Non, Baradi refusait de croire qu'elle avait été trahi. Que valait l'amitié par rapport aux liens du sang, aux liens des clans ? La Mositu aurait-elle sur estimé ce pouvoir dans lequel elle croyait tant ?

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Spoiler:

Il ne nous fallut pas longtemps pour retrouver les lionceaux Mositus. Niwata avait bien vite prit la tête de notre duo. Quant à moi je la suivais prudemment. J'espérais sincèrement que nos adversaires ne soient pas trop nombreux par rapport à nous. Soudain, nous aperçûmes tout un groupe de lionceaux brun. Par chance, la plupart semblait être plus jeune que nous mais celle qui était à leur tête était plus âgée. Cette petite lionne... Ça ne pouvait pas être ? Non ! Sans que je puisse dire quoi que ce soit, je vis Niwata se jeter sur un des lionceaux, une petite au yeux vairons. Je grondais entre mes dents :

- Niwa'...

Ma sœur de cœur parvint à atteindre la petite Mositu mais bientôt les lionceaux du clan ennemi se regroupèrent autour d'elle et de leur meneuse. Cette dernière lança alors à Niwata :

- Laisse mon amie tranquille ! Tu n'as aucune chance, nous sommes plus nombreux !

Elle se mit à gronder. Il était grand temps que j'intervienne. D'un bond, je sortis de ma cachette pour me joindre à Niwata.

- Suki ?!

Je baissais légèrement les yeux. La meneuse du groupe... c'était Baradi. J'aurais dû m'en douter que nous la croiserions, pour autant, je fus à la fois surprise et triste. Je ne pouvais tout de même pas attaquer mon amie ? Mais en même temps... J'avais embarqué Niwata dans cette histoire et je ne pouvais pas lui demander de tout laisser tomber maintenant... Avant que j'eus le temps de placer ne serait-ce qu'une phrase, la lionne que Niwata avait attaqué s'apprêtait à répliquer elle lança en bondissant sur Niwata :

"Ta rien à faire ici!! Les lions pleins de sable sa reste dans le désert!!!"

Avant qu'elle ait pu atteindre ma sœur de cœur, je lui fonçais dessus, lui donnant un coup de tête dans les côtes avant de l'envoyer valser plus loin. Je grondais alors :

- Je t'interdis de la toucher !

Sans attendre qu'une autre personne fasse une chose stupide, que ce soit les lionceaux ou encore le petit canidé que j'avais aperçus du coin de l'œil, je pris la parole.

- Mositus ! Votre terre est attaqué et dans le désert, vous n'avez aucune chance de survie. Sauf si...

Je laissais ma phrase en suspend. Comment dire... J'étais déchiré entre l'envie de rendre mon clan fier de moi en ramenant des prisonniers et l'envie de laisser Baradi et ses amis s'enfuirent. Je devais gagner du temps... Il fallait que je puisse réfléchir tout en gardant les Mositus sous la main au cas où... Je continuais :

- Sauf si vous arrivez à obtenir l'aide d'enfants du Désert. Ce que nous sommes Niwata et moi. Voilà ce que je vous propose, nous allons vous accompagnez et vous servir de guide afin de vous trouvez une cachette.

Je tournais mon regard vers Baradi, la fixant droit dans les yeux avec l'air le plus sérieux que je pouvais prendre.

- Bien sur... Le choix vous revient.

Mon attaque sur la plus petite ne fut pas apprécier. Autour de moi, les lionceaux Mositus m'encerclaient. Et comme si ce n'était pas tout, la plus âgée me lança:

- Laisse mon amie tranquille ! Tu n'as aucune chance, nous sommes plus nombreux !


Soyez même des centaines, Suki et moi gagneront toujours ! Cette dernière venait de sortir de sa cachette, tandis que la jeune Mositus qui m'avait agressée m'avait sauté dessus, me criant:

- Ta rien à faire ici!! Les lions pleins de sable sa reste dans le désert !

Je grogna sur l'étrangère. Mais alors que j'allais l'éjecter, ma soeur de coeur s'était élancé vers elle, l'envoyant à quelques mètres plus loin. Elle gronda alors:

- Je t'interdis de la toucher !

Pendant qu'elle prononçait sa phrase, je me relevais. Pour qui se prenait ma victime ? Elle était toute petite ! En tout cas, je n'aurais aucun soucis à l'attaquer si je le devais..

- Mositus ! Votre terre est attaqué et dans le désert, vous n'avez aucune chance de survie. Sauf si...

J'avais posé mon regard sur Suki. Sa y est, elle allait tout dévoilé.

- Sauf si vous arrivez à obtenir l'aide d'enfants du Désert. Ce que nous sommes Niwata et moi. Voilà ce que je vous propose, nous allons vous accompagnez et vous servir de guide afin de vous trouvez une cachette.

Cette parole me surprit. A quoi jouait Suki ? Tout à l'heure, elle m'avait proposé de les capturé, non pas de les aider ! J'avais l'impression qu'elle m'avait moi-même trahis..

- Bien sur... Le choix vous revient.

Qui pourrait la croire ? Je percevais bien son mensonge par mis ses paroles solennel. Les lionceaux Mositus seraient stupide d'accepter ce marché, mais bon. Ce n'était pas mon affaire, pas vrai ? En m'approchant de Suki, je leva un sourcil en lui chuchotant:

- Mais à quoi tu joues ? Ce n'était pas notre idée ! Et de toute façon, ils ne sont pas stupide, non ?

Le son de ma voix était choisie avec soin, afin qu'on ne m'entende pas.

Baradi sursauta en voyant qu'Amira n'avait pas dit son dernier mot, et semblait pleine de hargne envers la lionne qui l'avait attaqué. La petite brune ne connaissait pas très bien sa camarade de clan, bien plus jeune qu'elle, mais elle n'était pas une perle de douceur, c'était plutôt évident. Un nouvel assaut fut lancé, de la part de la Mositu cette fois, mais fut rapidement interrompu par Suki, avant même que Baradi ne puisse intervenir. Elle était d'ailleurs toujours sous le choc de voir son amie dans l'Oasis, avec une autre Jangowa, et avec visiblement l'idée de s'en prendre à eux. Qu'allait-il donc se passer ? Les lionceaux Mositus étaient plus nombreux, ils n'auraient pas de mal à se débarrasser de leurs ennemis. Mais comment se dérouler la guerre auprès des adultes ? Avaient-ils l'avantage du nombre ? C'était peu probable.

- Mositus ! Votre terre est attaqué et dans le désert, vous n'avez aucune chance de survie. Sauf si...

La petite brune se tourna vers Suki, qui venait de prendre la parole, et la fusilla du regard. Qu'avait-elle à dire pour sa défense ? Baradi espérait encore que son amie allait donner une véritable explication, mais au fond d'elle, elle se doutait bien que la Jangowa devait loyauté à son clan, et que c'était pour lui qu'elle devait agir. La suite fut néanmoins surprenante.

- Sauf si vous arrivez à obtenir l'aide d'enfants du Désert. Ce que nous sommes Niwata et moi. Voilà ce que je vous propose, nous allons vous accompagnez et vous servir de guide afin de vous trouvez une cachette.

La Mositu haussa un sourcil, perplexe. Ainsi, ces deux petites lionnes étaient venues pour les aider ? Voilà qui semblait fort peu probable. L'expression de l'autre Jangowa montrait bien qu'il y avait quelque chose de bizarre dans les paroles de Suki. Etait-ce un piège ? Ou essayait-elle simplement de se sortir de cette situation délicate ? Baradi était en pleine réflexion lorsque le fennec, qui s'était fait très discret jusqu'ici, prit la parole, avec l'envie de donner son avis, apparemment.

- De toute façon, vous vous dirigiez déjà vers le désert, non ? C’est pas comme elle vous demandait de changer vos plans… Et puis, j’suis presque certain qu’aucun de vous serait capable de me dire pourquoi vous vous battiez y’a trois secondes…

La petite brune lui jeta un regard peu amène, n'appréciant pas qu'il vienne se mêler de ce qui ne le regardait pas, et surtout pour appuyer les paroles de la Jangowa. Elle savait parfaitement ce qu'elle devait faire, elle n'avait pas besoin des conseils d'un animal qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Cependant, elle devait bien admettre qu'il avait raison : elle ignorait pourquoi les lions du désert en voulaient à ceux de l'Oasis.

- En tout cas si vous prévoyez vraiment d’aller vous abriter en plein désert, vous avez intérêt à vous dépêcher… le soleil de mi-journée ne pardonne pas sur un pelage aussi foncé, vous allez fondre sur place si vous ne trouvez pas un abri d’ici-là.

Une fois encore, le fennec n'avait pas tord. La chaleur du désert leur serait fatal s'ils ne se dépêchaient pas, et de toute manière, ils n'avaient pas d'autres endroits où se cacher s'ils voulaient éviter de tomber sur des guerriers Jangowas. Baradi n'était pas sûr de pouvoir faire confiance à Suki, maintenant qu'elle l'avait vu en compagnie de cette autre lionne du désert très agressive, mais elle ne défiait pas d'elle non plus. Elle restait son amie après tout, et malgré la guerre, la petite brune voulait croire que cette amitié était encore possible. Elle se tourna donc vers les deux jeunes femelles et répondit, après avoir consulté ses camarades du regard.

- Nous allons vous suivre jusqu'au désert, puisque nous n'avons pas d'autres solutions. Mais si je vois que vous essayez de nous entourlouper, on vous fera prisonnières, alors attention ! N'oubliez pas que vous n'êtes pas en position de force.

La Mositu ne voulait pas donner l'impression qu'elle se laissait mener par le bout du museau, et comptait bien rappeler qu'elle était la plus âgée du groupe, bien apte à réfléchir et à prendre des décisions. Au fond d'elle, elle avait peur, bien entendu, et ne savait pas comment elle devait se comporter, avec Suki notamment, mais elle avait un rôle à tenir.

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Spoiler:

Après avoir fait ma proposition aux Mositus, Niwata se rapprocha de moi et me murmura quelques mots à l'oreille. Elle semblait penser que les jeunes lion bruns n'accepteraient jamais un tel marché et puis elle était surprise de ma réaction. A juste titre. Mais je ne pouvais pas m'attaquer comme ça à Baradi tout comme je ne pouvais pas trahir Niwa' maintenant. Rhaaa ! Mais dans quoi je m'étais encore fourré !? Par chance, même si nos "adversaires" semblaient méfiants, le petit canidé qui les accompagnait plaida en notre faveur ce qui me fit sourire. Après avoir consulter rapidement ses compagnons du regard, Baradi déclara, en tant que chef de ce petit groupe :

- Nous allons vous suivre jusqu'au désert, puisque nous n'avons pas d'autres solutions. Mais si je vois que vous essayez de nous entourlouper, on vous fera prisonnières, alors attention ! N'oubliez pas que vous n'êtes pas en position de force.

J'hochais vivement la tête. C'était le meilleure choix qu'elle pouvait faire. Après tout, si elle avait refusé, que se serait-il passé ? Les Mositus ignoraient tout du désert et de ces dangers et je doutais que Baradi face exception. Sa menace, en revanche, ne me plut pas... Et cela me plut encore moins lorsque la petite lionne qui avait attaqué Niwa' ajouta :

- Bien parlé !

Je retins un grondement, pendant une seconde, j'en vint à regretter ma proposition... J'aurais presque trouvé amusant de voir cette petite lionne perdue dans le désert. Mais le moment n'était pas venu de se battre. Sans prêter la moindre attention au parole que la lionne brune adressait à Baradi je déclarais :

- Bien ! Niwa' et moi allons vous montrer le chemin.

Je me tournais vers le petit canidé et lui dis :

- Tu devrais venir avec nous. Les adultes se battent avec fureur et ils se moquent bien de piétiner de petits animaux comme toi.

Puis, sans attendre de réponse, je commençais à me diriger vers la sortie de l'Oasis.

Suki ne me dit rien, tandis que la petite bestiole aux grandes oreilles ajoutait quelque chose, sur le côté. Dans ses paroles, il semblait nous donner raison, ce qui me donna un sourire de satisfaction. Certes, ce n'était peut-être pas mon idée, mais c'était mieux que rien, on pourra toujours capturer les lionceaux Mositus. Seulement, la meneuse des enfants Mositus me menaça, à moi et Suki:

- Nous allons vous suivre jusqu'au désert, puisque nous n'avons pas d'autres solutions. Mais si je vois que vous essayez de nous entourlouper, on vous fera prisonnières, alors attention ! N'oubliez pas que vous n'êtes pas en position de force.


Mes yeux se rivèrent vers le ciel, ce dernier ce moment même couvert du feuillage de l'Oasis. Pensait-elle sérieusement qu'on allait avoir peur ? En tout cas, moi je ne l'étais pas ! Et si on se faisait capturé, je n'hésiterais pas à employer les grands moyens.

- Bien parlé !

En regardant à côté de l'ancienne voix, celle de ma victime, la femelle sombre, venait d'ajouter ceci, avec une pointe de provocation et de fierté. Furieuse, je serra les crocs, lui envoyant des éclairs dans les yeux. Pour qui elle se prends, celle-là ? Déjà qu'elle ose m'attaqué, pense t-elle vraiment que je resterais silencieuse avec tout le long ? En tout cas, si un combat se déclare, je me jetterais sur elle pour l'étriper ! En plus, elle est petite, alors.. Bye bye, jeune lionne.

- Bien ! Niwa' et moi allons vous montrer le chemin.

Les mots de ma sœur me sortit de mes sombres songes. L'autre imbécile de lionnes était énervante, et surement était-elle une future ennemie. Peut-être qu'il fallait se la jouer fourbe pendant le trajet, et trahir tout les Mositus ici présent. M'enfin, tout ceci sera décidé au moment venue.

Hochant la tête à Suki, je lança un regard sur tout le monde, avant de me décidé à prendre le début du pas. Ma coéquipière était déjà sur le chemin, devant moi. Cependant, ce ne serait pas elle qui serait à l'avant, mais bien moi. Alors, en accélérant un peu le pas afin de la devancé, je redressa la tête, marchant droitement sur le chemin, jusqu'à que le sable atteigne mes pattes. C'est bon. le Désert était là. Juste devant nous. Regardant une nouvelle fois les autres, qui était derrière, mes yeux croisèrent un rayon du soleil, signe que nous étions encore en journée. Il fallait tenter de bloquer les Mositus, par tout les moyens. Et surtout celle que j'aime pas, pour me garantir la satisfaction devant son cadavre. Qu'es ce que je rageais en silence ! Heureusement, rien m'appartenant pouvait le prouver à l'extérieur, ce qui me donnait la chance de rêver derrière. Enfin, en dernière chose, je déclara à mes passagers:

- Nous voilà dans le Désert. Les Mositus, faites attention, le soleil brille encore. Il se peut que vous vous fassiez remarquez dans le sable, n'es-ce-pas ? Alors écoutez-nous bien avec Suki, pour que vous passiez le plus discrètement possible.

Ma voix était autoritaire, sans rigolade et le plus important : honnête. Etre le plus sincère, oui, pour les faire tomber dans le panneau. Effectivement, j'étais bien fourbe, surtout quand je le voulais.. Maintenant, je devais m'assuré que Suki ne fasse rien de travers et n'aide pas réellement les Mositus, ce qui m'aurait énervé. Les sauvé, eux et leur peste de lionne sombre ? Jamais !

Les paroles de la petite brune firent naître des réactions différents de tous les bords. Suki ne semblait pas apprécier que la Mositu insiste sur leur nombre, l'autre Jangowa leva les yeux au ciel et Amira, quant à elle, approuvait pleinement, et le fit savoir.

- Bien parlé !

Ce n'était certes pas le meilleur moyen de s'attirer leur sympathie, mais Baradi n'en avait que faire à l'heure actuelle. Elle ne savait plus comment considérer Suki, à présent que la guerre battait son plein et que celle qu'elle avait cru être son amie avait tenté de les attaquer. Elle se sentait trahie et blessée, mais gardait le silence. Elle ne devait montrer aucun signe de faiblesse à leurs ennemis, malgré la peine immense qu'elle ressentait. Amira s'approcha alors d'elle pour lui souffler ses inquiétudes au creux de l'oreille.

- Baradi... Je te fais confiance mais... Peut-être qu'ils ont du renfort?... Après moi je m'en fiche, tant qu'on sort de ce pétrin...

La petite femelle hésita. Elle comprenait les craintes de sa camarade de clan, et se faisait également du soucis à ce niveau là. Des questions naissaient dans son esprit, alors qu'elle songeait à la trahison de Suki. Qu'en était-il alors de Jango ou de Vako ? Ils étaient également ses amis, non ? Allaient-ils s'en prendre à elle ? Elle ne pouvait pas se prononcer pour Alibi, un autre petit mâle du désert qu'elle avait rencontré, mais avec lequel elle ne s'était pas vraiment entendu. Trop différent, sans doute. Que ces lionceaux leur feraient-ils s'ils débarquaient sur leur territoire ? La voix de la jeune Jangowa la tira de sa réflexion, le petit groupe se mis en route.

- Bien ! Niwa' et moi allons vous montrer le chemin.

C'était apparemment le nom de sa camarade. Il serait plus pratique à l'avenir de s'adresser à elle, même si Baradi éprouvait quelques répugnances à le faire. Elle n'avait aucune envie de se lier d'amitié avec cette Niwa, en vu de son agressivité lorsqu'elle avait sauté sur Amira avec le réel but de lui faire du mal. La petite brune ne faisait plus complètement confiance à Suki, mais elle la croyait plus honnête que sa comparse, voilà qui était clair. Les lionceaux se dirigèrent donc vers le désert, à leur petit rythme. Le fennec semblait décider à se joindre à eux, sous la proposition de la Jangowa, ce qui interloqua Baradi. Il n'avait pas l'air bien méchant, mais pourquoi lui demander de venir ? Qu'avait-il à voir dans toutes ces histoires ? La jeune Mositu haussa les épaules, ne cherchant pas à comprendre. Elle devait juste suivre la cadence.

Les enfants continuaient de cheminer en silence, s'approchant de plus en plus du désert, ce qui rendait nerveux les petits Mositus. On leur avait si souvent dit que cette immense bande de sable était dangereuse qu'ils hésitaient à présent à s'y rendre, bien que ce soit l'ordre des adultes. Leurs premiers pas sur ce territoire interdit furent hésitant, mais ils s'y engagèrent tout de même, en jetant des regards inquiets autour d'eux. Niwa se sentit alors obligé de dire, comme pour énoncer une évidence.

- Nous voilà dans le Désert. Les Mositus, faites attention, le soleil brille encore. Il se peut que vous vous fassiez remarquez dans le sable, n'es-ce-pas ? Alors écoutez-nous bien avec Suki, pour que vous passiez le plus discrètement possible.

Baradi lui lança un regard un peu froid. Ils avaient bien remarqué, qu'ils étaient dans le désert et que le soleil brillait encore. La nuit tomberait dans quelques heures, ils allaient devoir supporter la chaleur durant ce temps là. La soudaine sympathie de la Jangowa l'inquiétait cependant, elle qui s'était montré si prompte au combat quelques instants auparavant. Qu'avait-elle derrière la tête ? La petite brune ne lui faisait absolument pas confiance. Soudain, ce fut le fennec qui prit la parole, apparemment curieux de comprendre ce qu'il se passait par ici.

- Au fait, si j’ai bien compris, vos parents se battent en ce moment ?... Mais vous, vous vous connaissez, non ? Vous devez bien être amis, ou je ne sais quoi… pourquoi vous n’essayez pas de les raisonner ensemble ?

Elle haussa un sourcil, surprise par la question. Comment pouvait-il penser un instant qu'une foule d'adultes en colère écouterait un groupe d'enfants ? Personne ne prendrait en compte leur avis, ils n'étaient que des lionceaux ! Certes Baradi avait essayé de dire à ses parents qu'elle trouvait cette guerre absurde, mais eux non plus n'en voulaient pas. Les Mositus étaient des pacifistes, et ils n'avaient absolument rien fait de mal pour s'attirer les foudres de leurs voisins du désert. Pourquoi fallait-il que ces combats aient lieu ? La petite lionne peinait à la comprendre. Elle répondit, d'une voix amer.

- Nous, les Mositus, n'avons jamais voulu nous battre ! Ce sont les Jangowas qui nous attaquent ! Ils ne nous aiment pas parce qu'on vit dans l'Oasis. Et quoiqu'on dise, c'est impossible de raisonner un Jangowa.

Baradi n'avait aucune idée du degré de haine qu'Akili, Empereur du désert, portait au peuple de lions bruns. Tout ce qu'elle voyait, c'était qu'il répandait autour de lui un nuage belliqueux, terrible et dévastateur.

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Spoiler:

Je sentais bien qu'a côté de moi Niwata n'avait aucune envie d'aider les Mositus, elle espérait juste pouvoir en capturer un comme prévue. Une partie de moi la suivait sans hésiter mais une autre... Je ne sais pas... Quelque chose en moi me disait que ce n'était pas la bonne chose à faire. Qu'il devait exister une autre solution. Quoi qu'il en soit, Niwata prit la tête du groupe et nous conduit jusqu'au désert où elle déclara :

- Nous voilà dans le Désert. Les Mositus, faites attention, le soleil brille encore. Il se peut que vous vous fassiez remarquez dans le sable, n'es-ce-pas ? Alors écoutez-nous bien avec Suki, pour que vous passiez le plus discrètement possible.

Je fis un sourire triste. Niwata n'avait aucune intention de les laisser discrètement s'enfuir et je le savais... Soudain, le fennec qui se tenait à mes côté demanda à Baradi ainsi qu'a moi :

- Au fait, si j’ai bien compris, vos parents se battent en ce moment ?... Mais vous, vous vous connaissez, non ? Vous devez bien être amis, ou je ne sais quoi… pourquoi vous n’essayez pas de les raisonner ensemble ?

J'haussais les épaules. J'ignorais comment réagiraient les Mositus mais j'étais certaine que jamais Akili n'écouterai un groupes d'enfants... Jamais. Et puis de toute façon, c'était trop tard, la guerre avait déjà commençait. D'ailleurs, je me demandais comment s'en sortait Papa et Maman... Est-ce qu'ils allaient bien ? Les paroles de Baradi me sortirent de ma réflexion :

- Nous, les Mositus, n'avons jamais voulu nous battre ! Ce sont les Jangowas qui nous attaquent ! Ils ne nous aiment pas parce qu'on vit dans l'Oasis. Et quoiqu'on dise, c'est impossible de raisonner un Jangowa.

Je me sentis blessée par ces paroles et ne m'y pas longtemps à répliquer :

- Impossible ?! Impossible de raisonner un Jangowas ?! Parce que c'est plus facile de raisonner un Mositu peut-être ?! Je n'aime pas le fait que cette soit l'œuvre de mon clan Baradi, mais au moins, nous on ne se terre pas comme de vulgaire lâche dans une oasis sans jamais chercher à changer les chose ! Nous, ont agis !

Je soupirai :

- Peut-être est-ce là la différence entre nos deux clans, l'un agit pendant que l'autre subit et se cache...

Je lançais un regard mauvais à la jeune lionne brune. Je commençais à regretter de ne pas poursuivre notre plan initial... Peut-être Baradi allait-elle se sentir vexé et vouloir m'attaquer... ou pas. Dans tout les cas, elle n'en eut pas le temps. Un jeune lionceau de son clan commençait à exposer ses idées pour traversé le désert. Je m'assis pour l'écouter avec attention. Se rouler dans le sable et creuser des terrier ? Se n'était pas dans les habitude des lions... D'ailleurs il le fit lui même remarquer en posant la question au fennec qui était plus habitué à ce mode de vie. Mais ça n'avait que peu d'importance, son idée n'était pas stupide... Je lançais de nouveau un regard à Baradi :

- Et bien, il y en à au moins un qui cherche une solution au lieu de cracher sur le clan adverse.

Je m'approchai du jeune Mositu pour lui dire :

- Ce sont de bonnes idées. Je sais où trouver un grand rocher dans le coin... Vous pourrez vous mettre à l'ombre et notre ami le fennec pourra nous expliquer comment creuser un terrier, je n'en doute pas.

Je me tournais vers le reste du groupe :

- Aller ! Tout le monde dans le sable ! A moins que vous préfériez que je vous y pousse moi même.

Si j’avais réussit à contre-cœur à conseiller les Mositus, c’était leur meneuse qui me lançait un regard froid. Qu’es ce que j’avais fait, encore ? Devais-je être une criminelle pendant tout le long ? Derrière, le fennec s’adressait à elle et à Suki, tandis qu’elles répondaient une par une.
A la fin, les deux lionnes se disputaient, c’était la seule chose que j’avais put croire. Soudain, un lionceau Mositu, qui jusqu’à maintenant ne parlait pas, me demanda :

-Niwata, on peut se rouler dans le sable, comme ça la poussière cache notre odeur et puis aussi un peu la couleur, non ?

Je soupira. Son idée était maligne, mais quelque chose n’avait pas été résolu : La chaleur du Désert. Déguisé ou non, la température n’allait pas changer. En regardant le lionceau brun se rouler dans le sable, cela me décrocha un rire. Un tout petit, car je ne voulais pas que les autres ne l’entendent. Je ne voulais pas rigoler avec eux, ni avec Suki. On ne rie pas avec la marchandise, ni avec ceux qui se jouent de nous.

-Et toi tu en penses quoi gentil petit fennec ? On peut creuser des trous ici, hein ? Toi tu sais faire cela, mes parents me l'ont raconté, si tu vis comme ça, nous aussi on peut. En plus on est tout plein, alors on a beaucoup de griffes pour tous creuser un énorme trou.

En ayant jeté un coup d’œil vers le Mositu, ce dernier avait demandé ceci au fennec. Suki, quant à elle, après avoir dit quelque chose à sa "copine" , ajouta :

- Ce sont de bonnes idées. Je sais où trouver un grand rocher dans le coin... Vous pourrez vous mettre à l'ombre et notre ami le fennec pourra nous expliquer comment creuser un terrier, je n'en doute pas.

Je lui lança un regard froid, ce qui était prévisible. On n'avait pas besoin de son fichu commentaire, bon sang ! Tandis qu’elle se tournait vers les autres afin qu’ils se mettent au travail, un grognement se faisait faiblement entendre dans ma gorge. Les sourcils froncés, je regarda les lionceaux et le fennec, avant de lancé, méchamment :

- N’oubliez pas que les tunnels peuvent s’effondré, alors si vous tenez à la vie.. »

Un soupire espaça le début de ma phrase, avant que je ne termine, prenant soin de ne pas leur lancé des pics :

- Creusez des trous solides. »

Oui, bien « vous ». Je n’avais nullement envie de les aider, et mes agissements le confirmait. Pourquoi avait-il fallut que Suki me trahisse ? Si je l'avais su, je ne l’aurais pas suivit ! Mais, de toute façon, quelque chose de fait est fait, et cette trahison aura une réponse..
Je ramènerais un fameux prisonnier Mositu, quel que soit le prix, jusqu’à que l’échec nous sépare.

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