La journée de la jeune lionne brune commença comme toutes les autres en ce moment. Par une presque insomnie. Leilani avait du dormir environ trois heures la nuit passée, et se réveilla comme d’accoutumée avec de larges cernes. La femelle avait encore un corps d'enfant mais sur des pattes plus grandes, un peu bouboule. Pas très féminine. Elle se leva d'une démarche peu assurée, pleine de courbatures. Son père la gratifia d'un sourire. Leur famille avait implosé il y a peu et ils essayaient tous encore de prendre leurs marques séparés. Leilani savait que ce ne serrait pas une épreuve facile pour son père, elle s'était d'ailleurs fait la promesse de lui apporter soutien et obéissance. La femelle s'aventura à travers la jungle, en solitaire. Elle ne supportait plus les brimades de sa soeur devant son public attentif de harpies. Parfois, elle avait l'impression d'être le seul oiseau sans ailes parmi les siens, ne pouvant jamais rejoindre ceux-ci dans l'immensité céleste. Un peu comme si elle était condamnée à n'être jamais heureuse, et qu'elle assistait au spectacle de sa vie sans pouvoir en modifier le cours.
La femelle chassa un peu quand elle en ressentit le besoin. Il lui fallut s'y remettre à plusieurs reprises pour attraper quelque chose de mangeable. Il s'agissait d'un petit rongeur, perdu bien loin de sa savane. Mais n'empêche que Leilani n'était pas peu fière de cette prise. Elle se coucha et commença son repas. Des minutes passèrent. C'était une magnifique journée. Chaude, mais quelque peu venteuse. La brune aimait sentir le vent soulever légèrement son pelage. Le soleil avait déjà bien entamé sa course; il se trouvait au zénith. Leilani se demandait souvent, si les Grands Rois du passé existent vraiment, s'ils attendent les lions valeureux quelque part où il fait bon vivre, là où il y a ses grands-pères et grands-mères se trouvent, occupés à se délasser. Oui, parfois Leilani est encore une enfant, alors même qu'elle est à présent adolescente. Elle repassa par leur lieu de vie, saluer son père et y fit la désagréables rencontre de sa soeur qui ressentit, comme toujours, le besoin de la rabaisser. *ferme là Naniloha!* pense-t-elle alors très fort.
Le reste de la journée, Leilani le passa comme elle en avait l'habitude, à disparaître. Si bien qu'elle se retrouva à une heure avancée de la journée encore couchée sur une branche à observer la vie diminuer en dessous d'elle, jusqu'à ce qu'il n'y ait que très peu de bruits. Sans se lasser, la femelle observait le ciel nocturne qui l'avait toujours fascinée. Puis, et alors que les bruits avaient cessés, Leilani put apercevoir du haut de son perchoir, une petite silhouette se déplacer furtivement. Elle abandonna ses étoiles, et descendit rejoindre la silhouette.
"Alors on part en douce ?" lui murmure-t-elle une fois à sa hauteur.
Mon Personnage Espèce: Lionne de la Jungle. (100% Mositus) Âge: [01/09/19] 9 ans et 3 mois. [Vieille Adulte] Rang: Simple membre. Alignement: Neutre/Bon Relation(s):
Mar 29 Aoû - 21:06
LITTLE ADANA:
Illustration d'ESHINA. Merci !
« We should be sisters, but why you're not ? »
Les petits enfants Mositus ne sont jamais en sécurités. Il faut bien dormir la nuit. Il faut bien manger. Il faut obéir et écouter ses aînés. Il faut tout faire pour avoir un bon avenir. Il faut être bon, généreux et respectable. Sinon, quoi ? Sinon, un gros méchant monstre sale et fort viendra manger les enfants Mositus la nuit. Certains lionceaux de la Jungle connaissaient cette légende oubliée et, parmi eux, se trouvait Adana. Sa mère lui répéta encore une fois l'existence de ce monstre après l'avoir disputée, quoique gentiment, suite à une violente dispute avec le fils d'une autre famille de lions bruns. La petite à mèche, au lieu de baisser les yeux, leva ceux-ci dignement et croisa le regard bleuté de sa génitrice. Un sourire fier trôna sur ses petites babines déjà empoisonnées par le Mal de la Terre des Lions. Pas plus grande qu'une pomme et plus vieille de six mois, et voilà que la petite Adana faisait déjà des siennes. Elle ne regrettait nullement d'avoir insulté son camarade parce que, selon elle, ce dernier avait osé l'interrompre dans son jeu contre un caillou et prétendre qu'elle était nulle, laide, et qu'elle y arriverait jamais dans la vie. Avec la femelle au poil brun, on ne ressortait jamais vivant d'une altercation avec elle. Elle n'avait aucune politesse, éducation ou gentillesse pour les autres. Elle évitait tout le monde, tous les Mositus, tous les animaux susceptibles de l'agacer. A ses yeux, elle était libre, et personne ne devait mettre en cause sa liberté pour son propre intérêt. Elle ne parlait pas beaucoup, mais le peu qu'elle le faisait, c'était pour défier les autres, les repousser ou pour cracher son venin.
Ce soir-là, suivant l'altercation avec l'autre enfant Mositu, Kimiria intima calmement à Athar de ne pas se mêler de l'affaire et de la laisser en discuter avec leur fille. Elle s'allongea, s'approcha doucement du corps de sa fille unique qui s'était roulée en boule dans son nid et osa finalement se coller contre elle, accompagnant ce geste par sa voix naturellement douce :
« Demain matin, tu t'excuseras devant Abi. D'accord, ma puce ? » lui dit-elle en espérant que cette demande marche. « Nan. Je m'excuserai pas devant cet idiot ! » grommela aussitôt la petite, en ignorant le contact familial entre elle et sa mère. « Les Mositus ne cherchent pas le conflit, Adana. Sois plus intelligente que lui, réfléchis. Il t'a traité de laideronne, d'idiote et de sans-avenir, mais penses-tu qu'en insultant il ira plus loin ? Tu as beaucoup de qualités ma belle et je trouve ça dommage que tu les gâches dans des disputes puériles » insista la femelle aux yeux bleus, d'une voix plus ferme mais toujours douce, déterminée.
En entendant une nouvelle fois les mots que son ennemi avait prononcés, Adana ne put retenir un petit gloussement moqueur. Elle s'en fichait. Elle s'en fichait bien, d'être dans un Clan de pacifistes ! Et elle avait beau être ce qu'elle était, elle n'aimait pas les insultes. Elle répliqua alors qu'elle n'en avait rien à faire, et les deux femelles prolongèrent la conversation jusqu'au retour d'Athar, fatigué, qui n'en pouvait plus d'attendre dans la Clairière. Ils se trouvaient précisément dans leur nid familial. Kimiria cessa donc de harceler d'Adana et lui demanda de se vider l'esprit et d'essayer de dormir. La petite lionne hocha la tête, l'air innocent, faisant mine de dormir jusqu'au moment où ses oreilles sentirent les petits ronflements de ses parents, c'est-à-dire quelques heures après, toutes fois interminables. Ses deux prunelles dorées s'ouvrirent, ses oreilles se dressèrent, sa queue s'agita doucement. Elle était impatiente de s'éclipser en pleine nuit et gambader toute seule dans la Jungle. Elle ne connaissait pas très bien tous les recoins de la Jungle, puisqu'elle n'avait jamais dépassé les alentours de la Clairière. Mais peu importe ! Elle voulait encore faire des bêtises, pour se venger de l'attitude butée de sa mère. Elle irait embêter les autres habitants et s'assurerait qu'ils se vengent sur les Mositus ! Et puisqu'elle était une sauvageonne, le gros vilain monstre la trouverait, elle lui crierait dessus et lui dirait de ne plus jamais effrayer les libres penseurs et rebelles de sa Tribu. Les enfants avaient droit de faire ce qu'ils voulaient ! Elle verrait bien si ce monstre est à la hauteur de sa légende.
Lentement, Adana se redressa, jeta un œil aux corps allongés et endormis de ses parents, avant de s'éclipser, prenant quelques minutes alors pour sortir de la tanière sans encombres, découvrant l'atmosphère ténébreuse de la Clairière, et les nombreux félins endormis dans leurs propres dortoirs. Des Mositus, encore réveillés, surveillaient un peu les alentours au cas où une attaque serait lancée. La petite retint un grognement frustré. Elle essaya de passer sans se faire remarquer par ses aînés, écoutant au passage leurs voix murmurantes. Elle entendit très mal ce qu'ils disaient, mais quelques syllabes s'ancrèrent dans sa mémoire. « Lei », « dis », « inqu ». Elle ne comprit en rien ce qui était dit mais jugea qu'au final, ce ne serait pas nécessaire de retenir ce qui était dit. Elle parvint à la sortie de la Clairière lorsque, l'un des gardes s'écria :
« Eh, regarde ! Ce serait pas un de nos lion- »
NON ! Un véritable cri du cœur. La fille d'Athar jeta un regard horrifié au garde qui l'avait remarqué et s'approchait désormais d'elle. Non ! Son plan était foireux, mais elle n'irait pas dormir ! Prenant ses pattes à son cou, la petite détala dans l'Inconnu, sans même faire attention où elle allait. Des cris retentirent dans la Clairière, et elle s'imagina plutôt bien la panique évidente sur le visage de ses parents lorsqu'ils découvriraient qu'elle s'était enfui. Elle aurait chaud aux fesses quand elle reviendrait là-bas, mais c'était le prix à payer pour jouer la rebelle. Des épines s'accrochèrent dans sa fourrure, des branches lui barrèrent le passage, elle ne savait toujours pas où elle fourrait son nez, mais ça ne devrait pas être pire que ce qu'elle allait prendre après. Au bout d'un temps de marche à fuir le brouhaha du camp, la brunette sentit que les cris s'évanouissaient et qu'elle s'était déjà bien éloignée de son lieu de vie. Son pelage ne ressemblait plus à rien, ses pattes mouraient de fatigue, et elle ne tenait plus la route. Elle remarqua presque pas la présence de cette jeune adolescente Mositu, postée sur une branche au-dessus d'elle, véritable messagère des étoiles et de la nuit. Adana cligna plusieurs fois les yeux, sans lever la tête. Elle s'assit, leva l'une de ses pattes et entreprit de toiletter son manteau déjà bien arraché.
« Alors on part en douce ? » murmura la femelle fiancée aux étoiles.
La fille de Kimira leva enfin les yeux vers elle, les plissant un peu, avant de tressaillir de surprise en semblant reconnaître Leilani, l'une des jeunes adolescentes du Clan.
« Tu n'es pas en train de dormir !? » s'écria Adana, d'abord surprise, puis méfiante. « Oh, oui, je suis partie en douce … enfin non, j'ai failli partir en douce du camp. Mais un adulte m'a démasqué et je me suis enfuie sans attendre mon reste. » expliqua-t-elle avec honnêteté. S'il y avait bien une chose qu'elle avait retenue de ses parents – et c'était bien l'une des seules choses qu'elle avait bien voulu retenir – c'était que l'honnêteté était quelque chose de sacrée. Elle avait remarqué depuis longtemps que ses parents la châtiaient moins sévèrement quand elle disait la vérité … en évitant de s'excuser le plus possible, néanmoins. « Euh … Tu sais où on est ? J'ai une sortie nocturne à faire. Et je dois affronter une légende. »
Tout en ne quittant pas des yeux son interlocutrice, la féline aux yeux dorés se recula un peu, par mesure de sécurité. Méfiante envers sa propre camarade, elle était pourtant sûre que celle-ci la ramènerait au camp ou la réprimanderait.
Leilani était sidérée. Comment cette petite avait-elle réussi à échapper aux sentinelles ? Elle devait être sacrément dégourdie pour un lionceau de son âge. C'était plutôt impressionnant. Oui en cet instant précis, l'adolescente ressentait une sorte d'admiration envers sa cadette. Si elle avait eu autant de suite dans les idées qu'elle, peut-être serrait-elle loin à présent. Loin de cette situation familiale difficile, loin de cette jumelle dont elle ne voulait plus. Dire que sa vie était liée à et qu'en plus elle avait exactement le même physique que cette pimbêche, lui donnait des hauts le coeur. L'aînée attendait toujours que sa cadette lui explique les raisons de sa présence ici à une heure aussi indue. Bien que la femelle se permette elle de sortir pour observer les étoiles qui avaient ce don sur elle de l’apaiser et de l'aider à passer une bonne nuit, un peu comme si celles-ci veillaient sur son sommeil et lui envoyaient de bonnes ondes. En Leilani sommeillait une grande curieuse, elle ne rêvait que de voyager, mais n'avait pas le cran d'entreprendre pareil périple, et encore moins de s'éloigner de son père. Il était tout ce qu'il lui restait à l'heure actuelle. Cette simple pensée l'attristait. D'humeur morne, mais gardant toujours le sourire, la femelle écouta avec attention la tentative de justification d'Adana. Il se murmurait dans le Clan qu'Adana était une petite femelle difficile. Cela dit Leilani n'en avait cure.
Sa réponse la fit sourire, parce qu'elle était emprunte de méfiance, mais aussi complètement sur la défensive. Sans doute ce que provoquait chez elle le fait de se faire prendre al patte dans le sac. Pourtant s'il y avait bien quelqu'un de qui il n'était pas nécessaire de se méfier, c'était bien de Leilani. Aussi inoffensive qu'une masse d'air chaud. Elle aimait s'imaginer, à l'instar d'une étoile, douce et lointaine, veillant sur la jungle endormie en chantonnant tendrement. La femelle rit doucement. "Et toi alors ?" La femelle était venue se positionner face à sa cadette, de sorte à lui barrer le passage. Elle ne souhaitait pas que la petite Adana parte dans la jungle seule à cette heure. Qui sait, elle pourrait peut-être croiser des âmes errantes mal intentionnées. Mais elle n'était pas dupe, Adana n'accepterait jamais de rester avec elle, même si c'était pour garder sa propre vie sauve. Il fallait que Leilani trouve une ruse, de quoi l'occuper assez longtemps pour qu'elle oublie la folle idée de se balader seule dans les ténèbres. Ses pensées allaient à tout vitesse. Leilani n'aimait pas mentir, ce n'était pas une bonne idée. Pouvait-elle éventuellement la distraire ?
Leilai s'assit, sans se départir de son élégance naturelle. Elle prit finalement la parole en adressant un sourire à sa cadette. "Une légende, rien que ça ?" elle voulait la faire réagir, et l'encourager à lui raconter cette histoire. Le dialogue semblait être la meilleure solution, de plus elle pourrait probablement embrayer sur une histoire de son cru, pour l'occuper. Sans doute que Kimira finirait alors par se rendre compte de l'absence de sa jeune fille et partirait à sa recherche. Dans le cas contraire, elle pourrait la ramener, mais elle en voulait pas qu'Adana décide de la lister comme ennemie numéro un. Cela dit, elle n'aimait pas qu'on al prenne pour une idiote. "Adana,.. et si tu m'expliquais les vraies raisons de ta fugue ? Je te propose de t'écouter, sans jugement aucun." elle était sincère, c'était lisible dans son regard, de toute façon elle avait toujours été bien incapable de mentir à qui que ce soit. Elle avait toujours aimé les enfants, et trouvait qu'il était important de les écouter. Les enfants sont l'Avenir du Clan. Peut-être que parmi eux, il y en aurait qui auraient le courage de changer les choses pour eux tous.
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Ven 22 Sep - 21:32
LITTLE ADANA:
Illustration d'ESHINA. Merci !
« We should be sisters, but why you're not ? »
L’œil méfiant, la petite continuait de considérer son aînée avec l'échine se hérissant lentement, lui donnant malgré elle l'air d'un pauvre bébé sauvage qui ne pouvait, hélas, se défendre comme il le voudrait. Être jeune avait son avantage et son désavantage : aucun adulte ne prenait au sérieux les petits mais, en revanche, ces derniers pouvaient plus facilement échapper à leur surveillance. Adana tenta de reconstituer sa mémoire et de se rappeler la dernière fois où elle avait vu la lionne face à elle. Ils se ressemblaient tous, les Mositus … alors, pour une sourde comme elle, ce n'était pas facile de retenir les noms sur du long terme. Soudain, le mouvement de la jeune Mositu la fit réagir en conséquence. Elle se plaça devant elle, riant tendrement devant sa question. La fille d'Athar grogna doucement, se reculant d'un pas. Pourquoi riait-elle de ses propos ? Ils n'avaient pourtant rien de drôle. Elle était sérieuse. Elle voulait savoir si la légende était fondée et ensuite courir dans la Jungle, même si elle n'était pas encore adolescente. Elle ne voyait pas pourquoi on la protégeait autant alors qu'elle pouvait se débrouiller toute seule, à six mois seulement.
« Et toi alors ? » lui renvoya l'adolescente. Son pelage brun et crème était très sombre la nuit, mais pas autant que celui de la petite. Enfin … A quelques nuances près. Elle était donc plus ténébreuse et protégée que celle-dont-elle-ne-se-rappelait-plus-le-nom, bien que présentement ça ne leur servît pas à grand-chose de savoir laquelle était la plus sombre. Était-ce sa manière de se montrer plus forte ? Peut-être. La femelle lui sourit alors, reprenant devant son silence volontaire : « Une légende, rien que ça ? Adana … Et si tu m'expliquais les vraies raisons de ta fugue ? Je te propose de t'écouter, sans jugement aucun. » Son visage était sincère, son charme puait l'innocence et la douceur. Mais, contre toute-attente, la petite brunette n'en était pas charmée. Elle était même offensée par la demande de la lionne qui voulait savoir pourquoi elle « fuguait » et qui lui disait ne pas la juger au cas où. Honnêtement ? Elle s'en fichait bien de son avis, son jugement lui importait peu. Les raisons de sa fuite ? Elle n'en saurait rien. Le lionceau n'avait pas envie d'agrandir la plaie béante qu'il s'était manifestement ouverte en désobéissant à son Clan, le fait que cette jeune connaisse des choses sur ses motivations pourraient jouer contre lui, voire pire, l'entraver plus qu'il ne l'était déjà. Adana poussa un soupir exaspéré, avant de se décaler sur la droite et tenter de passer derrière son interlocutrice, bien que celle-ci ne la laisserait sûrement pas faire.
« Tu m'ennuies. Je n'ai rien à me reprocher, je ne te dois rien et puis ton avis, je m'en moque. Te vexe pas, ma maman m'a toujours appris à dire la vérité. » En attendant, elle ne savait toujours pas où elles se trouvaient exactement, c'était un peu embarrassant. « Tu n'as pas envie de me dire où on est ? Très bien. Tu peux au moins te pousser, je trouverais mes réponses moi-même. »
Non mais quelle peste ! Dire qu'un prédateur était caché en elle dégoûtait l'aînée. Le dégoût était bien lisible dans son regard océanique, mais aussi sur son visage. Dire qu'il y a quelques secondes à peine, Leilani s'était dit qu'elle aimerait être aussi forte que ce petit bout. Maintenant les propos de ce petit serpent l'énervaient au plus haut point. Bien sûr qu'elle ne lui devait rien, mais à son âge Leilani avait beaucoup plus d'expérience qu'elle. Dire que al femelle avait voulu se montrer gentille et détendue. Elle avait voulu lui proposer ce qui lui avait manqué à elle plus jeune, elle c'était dit que peut-être si quelqu'un d'inconnu lui proposait de l'écouter, cela la libèrerait d'un poids. Peut-être qu'Adana aurait pu se sentir mieux après. Mais elle était bien trop aveuglé par sa volonté d'envoyer des piques. Légèrement piquante, car offusquée, Leilani avait saisi la petite femelle par le cou, de sorte à ce que leurs regards se croisent de façon forcée, son regard doux au naturel s'était transformé en neutre glacial. "Je vois que ta mère t'as appris l'honnêteté, mais le respect par contre est une sacrée notion à revoir!" lâcha-t-elle d'un ton sec. Elle reposa finalement la petite au sol avant de s'écarter avec lassitude. "Tu sais quoi, je vais te laisser t'en fuir. Et vais aller annoncer à ta chère maman que tu es morte, parce que tu as désobéi. Elle serra fière tu verras." elle se tourna une dernière fois, le visage déformé par la haine, une patte posée sur al queue de la petite, pour qu'au moins elle entende ses derniers propos. "Tu peux bien te faire dévorer par un léopard, ou enlever par des singes fous, ou écrabouiller par des gorilles, je m'en contrefiche." C'était bien la première fois que la femelle proférait de tels propos haineux en vers qui que ce soit. Mais elle était blessée à l'intérieur. Elle était choquée, par elle même.
La petite femelle n'attendit pas son reste pour se faire la malle. Leilani la regarda partir, songeuse. Elle n'y pouvait rien si cette petite était une peste casse-cou, cela relevait de son éducation. Sans doute ses parents avaient-ils été trop stricts avec elle enfant, et du coup, dès qu'il y avait une faille minuscule, elle en profitait pour se ruer au travers. La femelle lui laissait prendre de l'avance. Même si elle n'appréciait pas la petite, elle ne pouvait pas la laisser se mettre en danger. Leilani s'était finalement redressée et était partit d'un pas très lent sur les traces d'Adana. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle œuvrait encore pour lui rendre service alors qu'elle avait fait preuve d'un tel irrespect à son égard en l'insultant de la sorte. Leilani avait toujours été trop respectueuse et gentille, Devant Adana elle avait osé dire qu'elle était indifférente face à ce qui pouvait bien lui arriver cette nuit, seule, face aux ténèbres de la jungle éveillée, il n'en était rien.
De plus, si elle se mettait en danger et venait à en mourir, il lui serrait reproché de ne pas l'avoir aidée, et Leilani devrait vivre avec cela tout sa vie. Ce n'était pas quelque chose qu'elle acceptait pour son avenir, elle devait donc veiller au grain pour qu'il n'arrive rien de méchant à la petite peste. Bien que ce n'était pas quelque chose qu'elle faisait avec plaisir, cela était nécessaire. Et puis cette petite fait partie du Clan, pour Lani ça a de l'importance, étant donné que la seule famille qu'il lui reste est son père. Alors qu'elle avance, elle n'arrive pas à comprendre pourquoi Adana est si aventureuse et solitaire. Soudain un cri la fit sursauter. L'adolescente s'arrêta net et essaya d'identifier d'où il provenait. Elle se rua dans al bonne direction, espérant ne pas arriver trop tard.
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Jeu 5 Oct - 15:21
LITTLE ADANA:
Illustration d'ESHINA. Merci !
« We should be sisters, but why you're not ? »
Très vite, la petite put découvrir les petits effets de son refus sur le visage de son aînée : elle pouvait y lire une émotion amère, un sentiment de dégoût profondément enraciné dans les traits pourtant si harmonieux de l'adolescente qui l'avait empêchée de s'enfuir. Un petit sourire méprisant se forma sur les babines de la fuyarde alors qu'elle se sentait fière d'avoir refusé sa proposition, parce qu'au fond, cette lionne-là ne méritait pas plus qu'un autre son attention et encore moins ses confidences. Peut-être était-elle simplement énervée à cause de ses remarques ? Peu importe. C'était déjà fait et puis, la fille de Kimiria avait bien remarqué qu'elle était trop faible pour « supporter » sa personnalité piquante. D'ailleurs, cette croyance se renforça lorsque la femelle dégoûtée la saisit par la peau du cou et l'obligea à faire croiser leurs regards, l'un doré et parfaitement serein, l'autre bleu et d'une passivité glaciale. D'un ton sec, elle lui fit remarquer : « Je vois que ta mère t'as appris l'honnêteté, mais le respect par contre est une sacrée notion à revoir ! » Adana gloussa un peu, amusée. Ce n'était pas vraiment la phrase en elle-même qui l'amusait mais le fait qu'on le lui répète sans arrêt. Même si pour des plus matures, cette remarque n'avait rien d'avantageux et sonnait presque comme une insulte, pour la petite qui aimait faire ce qu'elle voulait quand elle le voulait et ce malgré le désir d'autrui, c'était probablement une petite flatterie dont elle n'avait de cesse de se réjouir. L'immaturité y était certainement pour quelque chose. L'aînée la reposa au sol, comme déjà lassée de la situation.
« Tu sais quoi, je vais te laisser t'enfuir. Et vais aller annoncer à ta chère maman que tu es morte, parce que tu as désobéi. Elle serra fière tu verras. ▬ Je croyais que tu n'allais pas me juger ! » miaula la petite brune en haussant les épaules, soulevant un peu le sourcil. « Sinon, d'accord, tu lui diras de ma part que je l'aime. » Elle tira la langue à cette Mositu qui l'empêchait de partir, sa grosse patte sur sa pauvre petite queue enfantine. Elle râla un peu dans sa barbe, agacée de ne pas pouvoir partir. « Tu peux bien te faire dévorer par un léopard, ou enlever par des singes fous, ou écrabouiller par des gorilles, je m'en fiche. ▬ Pff, c'est super intéressant. Tu me lâches maintenant ? »
L'adolescente finit par lâcher. L'air désintéressé d'Adana se dissipa et la petite lui offrit un dernier sourire satisfait, avant de lui passer devant, et ainsi disparaître dans la broussaille. Elle allait devoir rattraper tout ce temps qu'elle avait perdue inutilement en discutant avec celle qu'elle devait considérer comme sa « camarade », bien que pour une Mositu, elle n'était pas vraiment protectrice avec les enfants. Mais ce n'était pas ce qui allait lui déplaire, pas vrai ? Ses petites pattes la menèrent finalement dans un endroit reculé, loin du camp et des cris de ses camarades. On devait probablement la chercher, et être sur le point de la retrouver, mais la petite Adana devait à tout prix profiter de son exploration nocturne. Les arbres lui cachaient de plus en plus la vue sur le ciel scintillant et l'ombre, quoique pratique pour se cacher, l'empêchait de voir correctement les zones où elle mettait les pattes. Elle frissonnait de tout son être, heureuse d'être allée aussi loin et de ne pas s'être faite chopée.
Alors qu'elle criait victoire intérieurement, l'une de ses pattes avant finit par … s'enfoncer dans le vide. La lionne tomba sur une petite pente et glissa jusqu'à que le sol redevienne plat. Seulement, la terre et l'herbe ne revinrent pas chatouiller ses coussinets : c'était plutôt une matière répugnante qui envahit ses membres et les empêchèrent de se retirer, gluante et mystérieuse qu'elle était. La fille d'Athar cligna plusieurs fois les yeux et leva la truffe, redressant les oreilles, remarquant une étendue d'eaux tumultueuses non loin de là. Des marais ? Ses parents lui avaient déjà parlé des nombreux marais constellant l'intégralité de leur territoire et du fait qu'il ne fallait jamais s'en approcher, au risque de se mettre en danger. La petite femelle força sur ses pattes et s'approcha de la rive, fronçant le museau devant l'odeur prenante de cette zone marécageuse.
« HEHOOOO ! » cria-t-elle à l'attention des marécages et nombreuses végétations qui les encadraient. Vu le cri aigu qu'elle avait poussé, ce n'était pas dit que des animaux ne le prennent pas comme un cri de détresse, entendu de loin. Elle fronça légèrement les sourcils, perplexe. Maintenant qu'elle était ici, comment allait-elle pouvoir trouver ce fameux monstre ? Elle approcha l'une de ses pattes de l'eau tumultueuse, curieuse de savoir ce qu'elle ressentirait en touchant cette eau, tout en étant pensive, se demandant sérieusement comment elle parviendrait à attraper son monstre. Les monstres, c'est majoritairement moches, alors ils devraient se trouver dans des endroits moches.
Soudain, la patte avant qui la retenait au bord glissa et s'enfonça dans l'eau sombre, précipitée par celle qui était déjà dedans. En poussant un petit cri de surprise, Adana essaya de se rattraper mais son corps entier fut attiré par l'eau.
« ZUT ! » gémit-elle, contrariée. Quand elle essaya de s'extirper du marécage, son corps ne voulut ni répondre, ni coopérer avec la rive. « Raaaah, mais pourquoi ça devait m'arriver ?! » s'écria-t-elle, furieuse. La panique prenait pourtant petit à petit place dans son esprit, alors que les secondes défilaient et qu'elle n'arrivait toujours pas à remonter.
L'adolescente était survoltée. Cherchant, le regard partant dans tourtes les directions qui s'offraient à lui. Elle avait reconnu la voix qui avait poussé le cri, il ne pouvait s'agir que d'Adana. Pourquoi le petit démon ne l'avait-il pas écouté ? Et pourquoi n'avait-elle pas été plus stricte ? Étaient les questions qui se bousculaient dans son esprit fatigué. L'adolescente espérait vraiment qu'elle ne s'était pas blessée ou gravement mise en danger. L'aînée élaborait dans sa tête toutes les raisons qui auraient pu la pousser à crier ainsi. de plus les adultes du clan devait s'être mis à sa recherche. Leilani pressa le pas alors qu'une bouffée d'adrénaline la submergea. Elle tremblait comme une feuille. Soudain une odeur forte lui prit les narines, la femelle esquissa une petite grimace. Adana n'avait pas d'odorat ou quoi ? Comment l'idée lui était-elle venue de traverser un endroit aussi pestilentiel ? Leilani entendait des clapotis dans l'eau, non loin et marmonner. « Zut! Raaaah, mais pourquoi ça devait m'arriver ?! » Leilani rit en son for intérieur. C'est alors qu'elle élabora un plan. Couchée sur le sol, dans un taillis, dans l'obscurité, où elle avait une parfaite vision de la scène, elle allait la laisser un peu avoir peur, juste un peu plus.
Tout en surveillant avec attention la scène, la femelle se dit que son attitude actuelle en lui ressemblait pas, mais il fallait qu'Adana comprenne que les adultes n'étaient pas ses ennemis, et qu'elle leur devait le respect. C'était insupportable de se faire insulter ainsi par une enfant qui n'y connaissait rien à rien sur la vie. Cela lui attirerait des ennuis plus tard, et plus gros que celui-ci. De plus Leilani l'aimait bien cette gosse, elle voulait l'aider à devenir quelqu'un d'apprécié au sein du clan, et non quelqu'un que l'on verrait comme une paria, à la loyauté fluctuante. Jugeant qu'elle avait assez attendu, la femelle recula un peu, couchée, se redressa dans l'ombre, avant d'arriver en courant. « ADANA ! Que se passe-t-il ? » elle s'apprêtait à affronter le regard assassin de la petite. Elle fit semblant d'analyser la situation. Cependant, il y a une chose que la femelle ne pouvait avoir vu de se cachette, la consistance du sol. Avec lenteur, du bout de sa patte, la femelle tenta de définir à partir de quand le sol était marécageux, et à partir de quand il était solide au tour de la petite. Tâche un peu ardue dans l'obscurité totale. Quand elle se fut assurée que le sol était solide, elle alla s'emparer de plusieurs lianes qui pendaient en hauteur un peu plus loin, rien de plus facile quand on sait escalader les arbres, avant de les tendre à la petite. « Allez, je suis là pour t'aider, fait pas ta tête de mule. » murmura l'adolescente à son encontre d'une voix douce. Adana avait beau ne pas l'aimer, sans doute qu'elle accordait de l'importance au moins à sa propre vie.
Adana avait beaucoup de chance au fond, si elle avait parlé ainsi à n'importe quel adulte, ceux-ci ne se serraient peut-être pas montrés aussi patients et inquiets que ce qu'elle l'avait été. Et alors, sans doute qu'elle aurait fini au fond du marais, asphyxiée, ou noyée, selon ce qui arriverait le plus vite. Leilani ne sourit pas à sa camarade, elle ne souhaitait plus se montrer faible et gentille avec elle, puisqu'elle n'avait même pas le respect suffisant pour ne pas l'insulter ouvertement. Elle volait à son secours surtout pour ses parents, et elle même, car elle n'aurait plus pu vivre sachant qu'elle avait laissé mourir quelqu'un de sa famille, son Clan, sans en rien faire.
Mon Personnage Espèce: Lionne de la Jungle. (100% Mositus) Âge: [01/09/19] 9 ans et 3 mois. [Vieille Adulte] Rang: Simple membre. Alignement: Neutre/Bon Relation(s):
Ven 9 Fév - 23:03
LITTLE ADANA:
Illustration d'ESHINA. Merci !
« We should be sisters, but why you're not ? »
Chanceuse. Oh ça oui, Adana l'était, et la petite grognait désormais, agacée par tous ces nombreux malheurs qui lui tombaient dessus alors qu'elle n'avait rien demandé de plus que de tuer un monstre. Après les veilleurs frustrants et l'adolescente ennuyeuse … elle devait subir un marécage affamé ? Génial !!
« Allez vous faire voir, les Grands Esprits !! » cria-t-elle, furieuse. Elle ne savait pas vraiment si c'était astucieux ou non de crier à la mort, dans la Jungle. La petite lionne ne voulait pas penser aux prédateurs de la Jungle qui profiteraient de son impuissance pour la dévorer. Non, vraiment, elle n'avait vraiment pas de chance. Mais bon … Peut-être que le monstre apparaîtrait s'il voyait une petite femelle innocente – apparemment – et sans défense, dans les marécages ? Il pourrait la sortir de là et elle le taperait jusqu'à le faire pleurer !
En attendant, la matière gluante prenait petit à petit possession de ses petites pattes. Adana fronça les sourcils, soupirant de frustration. Sa queue, instinctivement, chercha à battre l'air pour manifester son agacement, mais elle fut tout comme ses pattes engloutie par le marécage. Son corps plongeait progressivement dans l'eau vaseuse sans qu'elle n'ait la possibilité d'agir en conséquence. Allons, elle n'avait déjà plus de pattes ! Elle n'allait pas chanter pour que les autres animaux viennent l'aider, aussi ?!
« ADANA ! Que se passe-t-il ? »
Fort heureusement – ou malheureusement – un cri lui parvint depuis les feuillages et qu'elle ne fut pas sa surprise … oui, sa surprise, de voir déambuler l'adolescente de tout à l'heure. Crie plus fort, idiote ! Se retint de soupirer Adana. Que lui voulait-elle, encore ? Celle-là avait vraiment le mérite d'être collante !
« Je prends mon bain. Ça se voit pas ? » railla la petite.
L'adolescente s'intéressait à la matière du sol, et aux alentours. La fille de Kimiria plissa les yeux et la suivit du regard, du mieux qu'elle le pouvait, alors que son aînée s'en allait pour rapporter quelque chose de plutôt long. Des lianes ? Très vite, les lianes atteignirent la petite lionne brune. L'adolescente les lui tendait.
« Allez, je suis là pour t'aider, fais pas ta tête de mule. » lui dit-elle, la voix plutôt douce. « Ben, que tu m'aides ou non, je te devrais rien et je te remercierais pas. » lui rappela Adana, boudeuse. L'eau vaseuse engloutissait une majeure partie de son ventre. Allez ! Ne perdons pas plus de temps !
Se saisissant brusquement de la liane à l'aide de ses crocs, Adana redressa les oreilles, faisant signe de par la gestuelle qu'elle était prête. Elle tira un p'tit peu sur la liane, pour bien lui faire comprendre qu'elle attendait impatiemment qu'elle la tire de là. Il fallait simplement espérer que sa camarade ne se déroberait pas après avoir entendu son enième remarque désagréable. Ada ne manquait pas d'inspiration pour préserver sa fierté de la niaiserie maladive de la Jungle.
« Ben, que tu m'aides ou non, je te devrais rien et je te remercierais pas. » Grr la sale gosse. Cela aurait presque donné de l'urticaire à l'adolescente, elle qui était si tolérante d'habitude en oublierait presque qu'un était en jeu. Le respect purée !! Elle hésitait vraiment à l'abandonner ici même, sans même prendre le temps de lui dire adieu. Un sang brûlant bouillait dans ses veines. Leilani essaya de se distraire, de penser à autre chose le temps qu’elle la sorte du marécage. Il lui restait juste à tenir quelques minutes de plus avant de la laisser seule se débrouiller, puisqu’elle était si intelligente et forte la petite Adana. Ce sentiment nouveau de colère en elle la dégoûtait profondément. Elle revoyait alors sa soeur en elle en cet instant précis. Méchante, orgueilleuse, impatiente. Tant de mots qui al décrivaient parfaitement. Et dire que c'était une peste de six pauvres petits mois qui provoquait tout cela. Un instant elle regarda la petite se débattre pour attraper solidement la corde entre ses petits crocs et ses petites pattes. Une remuait, petite chose mal à l'aise, agitant son petit corps coincé par l'eau boueuse, s'enfonçant petit à petit. Une lueur cruelle passa dans son regard, juste un instant. Un rire lui échappa, puissant, légèrement hystérique.
Juste quelques minutes pour sauver une jeune âme, même si une âme insupportable. Adana lui avit déjà signifié il y a de ça cinq bonnes minutes qu'elle était prête. Mais Leilani voulait aussi essayer de lui inculquer une leçon. On obtenait pas les choses en manquant de respect à autrui. Et même si Leilani était de base quelqu'un de plutôt sympathique, elle ne supportait pas ce petit air narquois sur son visage d'enfant.
Après environ 10 minutes à la faire attendre, Leilani se décida tout de même à la sortir du bourbier dans lequel elle s'était enfoncée seule, en soupirant. Elle tira d'un coup sec, en y mettant toute sa force de frêle adolescente. Ce fut une réussite, elle regarda d'un air satisfait la petite femelle brun foncé au pelage maculé de boue atterrir avec fracs sur la terre ferme. Cependant, cette fois il n'était pas question de la laisser fuir à nouveau, ce n'était pas responsable. Elle agrippa fermement la petite femelle par la nuque et la souleva de terre en murmurant "FRetour .. auch .. bfercail" pas facile de parler avec une boule de poils dans la gueule. Surtout qu’elle sentait la bonne eau croupie des marais. Puur le coup l'adolescente était décidée à ramener Adana à bon port, sans faire d'escale. Quand elle fut enfin de retour au camp, elle alla directement voir les parents de al petite fugueuse, elle les réveilla délicatement et posa Adana à leurs pattes. "Bonsoir Athar, Kimiria, alors que je me reposais sur une branche, je l'ai vue prendre la poudre d'escampette, je l'ai suivie et l'ai retrouvée embourbée jusqu'au cou dans les marécages, je suis désolée de vous la ramener dans cet état.." dit-elle d'une voix douce. L'adolescente se contentait de sourire.
Mon Personnage Espèce: Lionne de la Jungle. (100% Mositus) Âge: [01/09/19] 9 ans et 3 mois. [Vieille Adulte] Rang: Simple membre. Alignement: Neutre/Bon Relation(s):
Ven 31 Aoû - 16:56
LITTLE ADANA:
Illustration d'ESHINA. Merci !
« We should be sisters, but why you're not ? »
La petite rebelle considéra son aînée d'un œil fier et impatient, tirant un peu sur la liane pour lui faire comprendre qu'elle était enfin prête à se tirer de là. Seulement, elle n'excluait pas la possibilité que l'adolescente l'abandonne ici après avoir entendu sa pique. Un rire fortement inquiétant s'échappa de la gueule de cette dernière. Flippant. Adana haussa un sourcil perplexe, tandis que sa prétendue sauveuse s'immobilisait. Elle ne faisait rien. Ne la sauvait pas. Et après, ça osait se prétendre gentil et calme chez les Mositus. Un léger sourire provocateur s'afficha sur les babines de la petite. Elle voulait jouer au jeu de celle qui aurait le plus de patience ? De toute manière, ce n'était pas elle qui risquait de se faire virer de la Jungle en assistant volontairement à la mort de l'une de ses camarades n'est-ce pas ? Elle était une aventurière nom d'une feuille sèche, pourquoi diable cette adolescente croyait-elle qu'elle devrait compter sur elle pour s'en sortir ?! Plusieurs minutes s'écoulèrent, puis ses pensées furent interrompues par le geste brusque d'une jeune Mositu qui essayait de tirer la fille de Kimiria des marécages. La petite brune se laissa faire, blasée.
Le lionceau retomba sur l'herbe humide et s'apprêta à fuir, lorsque sa secouriste décida de l'empoigner par le cou. Adana se mit à pousser des cris aigus et désespérés, comme si on était en train de l'attaquer. Non, nooon, nooooon !! Elle ne voulait pas se faire ramener ! Elle avait un monstre à tuer, nooon !
« FRetour .. auch .. bfercail » annonça l'adolescente avec la boule de poils entre les crocs, tant bien que mal. « NAAAAN ! Moi j'ai un monstre à attraper ! Lâche-moi, lâche-moiiii ! » cria la fille d'Athar, se débattant furieusement.
Sauf que nul ne la lâcha et elle vit les paysages défiler malgré ses cris et ses mouvements dans le vide, se rapprochant dangereusement du camp Mositu. Elle remarqua la présence de deux Mositus qui gardaient le camp en sûreté, alertés par l'agitation qu'elle provoquait. Sans un mot, elles entrèrent dans la Clairière et s'arrêtèrent devant la tanière d'Adana. Kimiria et Athar furent réveillés, l'enfant rebelle pouvait lire beaucoup de fatigue dans leurs yeux à tous les deux. Elle fut déposée aux pattes de sa mère. Kimiria saisit sa fille entre ses pattes, l'empêchant toute fuite. Adana essaya de fuir.
« Leilani ! … Merci d'avoir retrouvé Adana. » soupira la femelle à masque, soulagée.
Athar jeta un regard sévère à sa fille unique. Adana lui répondit par une mine boudeuse, contrariée. Tsseuh ...
« Bonsoir Athar, Kimiria, alors que je me reposais sur une branche, je l'ai vue prendre la poudre d'escampette, je l'ai suivie et l'ai retrouvée embourbée jusqu'au cou dans les marécages, je suis désolée de vous la ramener dans cet état ... » « Félicitations, Adana ! Tu t'enfuis et en plus, tu oses embêter ta camarade en te mettant volontairement en danger ?! » rouspéta le mâle brun, les sourcils froncés. « Vous pouvez rentrer chez vous, désormais ; nous tâcherons de garder un œil attentif sur notre fille. Prenez-soin de vous Leilani et encore merci. » lâcha Kimiria dans un petit hochement de tête respectueux.
La lionne au pelage taupe se mit à toiletter sa fille, lui retirant la boue et les feuilles collées à son pelage. Athar se rendormit tandis que Kimiria surveillait attentivement la petite chipie, qui refusait de s'endormir. Finalement, la patience eut raison de lui … et le lionceau s'endormit, provoquant une vague de soulagement à sa génitrice.
Leilani avait disparu de la tanière. La petite famille pouvait enfin dormir. Adana ne l'oublierait pas et tâcherait d'éviter Leilani, à l'avenir ; cette dernière avait tout l'air d'être une sacrée emmerdeuse ...