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A Feast for Crows (SHABEL & LEHONA)
Le Grand Esprit
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Le Grand Esprit
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Jeu 19 Mai - 17:44


A Feast for Crows

« Au sein du Grand Désert, il faut vaincre ou périr »

IMAGE © FLAKE

Ce RP se passe après la Libération de Prideland.

Vaste étendue de sable s’étendant à perte de vue, le Grand Désert des Jangowas demeurait, impérissable, tel les montagnes du nord. Malgré l’Ombre qui s’était abattue sur la Terre des Lions, le Grand Désert était resté debout, insoumis, invaincu, intact. C’était bien sa pauvreté qui faisait sa pérennité : ceux qui demeuraient dans le Grand Désert ne vivaient de rien et ne possédaient rien. En cela, ils étaient invincibles, car ils n’avaient rien à perdre. Personne n’avait jamais convoité le désert, qui serait assez fou ? Personne n’avait jamais été en mesure de l’atteindre et personne ne le serait jamais, et personne ne le savait mieux que les Nyeusis.

La Grande Guerre avait fait rage sur Prideland et Mobaya avait vu ses frères périr et disparaître les uns après les autres. Il avait vu Gara tomber sous le poids de ses ennemis, il avait vu le corps sans vie de Mopanga le Balafré, et il avait vu ce couard de Mopango s’enfuir loin, très loin des combats … mais qui pouvait lui en vouloir ? Ne fallait-il pas savoir accepter la défaite, ou du moins la reconnaître ? Mobaya, lui aussi, n’avait-il pas avait fui loin de Prideland ? Trop occupé pour réfléchir, il s’était dirigé vers l’ouest, jusqu’aux frontière du royaume dévasté, là où l’herbe se muait en sable pour finalement disparaître pour ne plus jamais reparaître. Malgré son sang chaud, Mobaya n’était pas stupide : au nord attendaient les Lamasus et les Nordiques, au sud les Freelanders et leur nouveau roi de pacotille. La retraite vers l’est lui avait été coupée par les Pridelanders, aussi n’avaient-ils eu d’autre choix que de tenter la traversée du désert. Aussi impossible que cela puisse paraître, Mobaya n’avait pas eu d’autres alternatives : son pelage noir le trahissait partout où il allait et sa renommée le précédait … qui aurait bien pu lui venir en aide ? Certainement pas les hyènes, ni aucun être vivant sur cette maudite terre. Mobaya était seul, et il ne pouvait compter que sur lui-même.

Non dénué d’une certaine intelligence, Mobaya avait décidé de suivre les rives asséchées du Mochanga, qui selon les dires traversait de part et d’autre le Grand Désert. Le Nyeusis le savait : c’était là sa seule et unique chance de traverser le désert sans se perdre, mais restait encore les Jangowas qui, farouchement, avaient toujours gardés les frontières de leur misérable royaume. Mobaya se souvenait encore du jour où Gara les avait conduits aux frontières du Grand Désert, non loin du Mur de Roche, où ils avaient ensemble – et pour son plus grand plaisir – déversé des dizaines et des dizaines d’animaux fraichement tués pour les laisser pourrir dans l’eau ; cette même eau qui, des kilomètres plus tard, devait gorger le marais de l’Oasis Oubliée et empoisonner non pas un mais deux clans, rallumant ainsi des rivalités qui ne demandaient qu’à s’enflammer. Aujourd’hui, l’eau avait depuis longtemps disparu et avec elle les maladies qu’elle avait enfanté. La guerre entre les Jangowas et les Mositus avait éclaté, mais le Grand Désert s’était relevé, comme il l’avait toujours fait, comme il le ferait toujours. En cela, les Nyeusis avaient échoué : ils avaient été incapables de mettre à genoux les lions du désert, pour la simple et bonne raison qu’ils n’avaient pas de faiblesses.

Lentement, la chaleur tuait Mobaya. Malgré les trombes d’eaux que le ciel avait déversé sur la Terre des Lions, l’eau de pluie n’avait pas suffi à restaurer le lit du Mochanga, qui demeurait irrémédiablement sec. Les blessures qui marquaient son corps peinaient à se refermer et il n’était plus qu’une carcasse à demi-morte lorsque, presque soudainement, il aperçut la silhouette de deux lionnes au sommet de la plus haute dune de sable. Ses yeux se plissèrent un instant tandis qu’il tentait, bien en vain, de reconnaître leur identité … en un clignement d’yeux, les silhouettes disparurent, tel un mirage. Avait-il rêvé ? Mobaya n’espérait pas tant de félicité. Bientôt, les deux lionnes reparurent, plus prêt, et le grand mâle au pelage sombre se figea alors. Il les avait reconnu, et il ne douta pas un seul instant du sort qui l’attendait.



Le Grand Esprit
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Shabel
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Shabel
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Age : 31
Localisation : Au coeur du Grand Désert
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Espèce: Lion des Sables
Âge: 4 ans et 9 mois (Adulte)
Rang: Aucun
Alignement: Neutre/Mauvais
Relation(s):

Jeu 19 Mai - 17:47


UN FESTIN POUR LES CORBEAUX
« Un Jangowas n’échoue qu’une fois : le jour de son trépas »


Le temps s’écoulait, au sein du Grand Désert, comme l’immuable courant d’une rivière infinie. Le Grand Carnage était loin derrière eux désormais, les Mositus avaient été décimés et la nouvelle de la victoire des Pridelanders sur les lions noirs était parvenu jusqu’aux oreilles des Jangowas. La paix semblait enfin instaurée sur la Terre des Lions, mais les lions du désert, eux, s’en fichaient bien : la paix n’était qu’une illusion, une fable que les autres clans se racontaient pour mieux dormir la nuit. La paix était un mythe, une légende, et les Jangowas ne la connaissait pas, ne la connaîtrait jamais. Shabel l’avait compris depuis longtemps déjà.

Rôdant dans le désert à l’affut du moindre intrus, Shabel et Léhona veillaient sur les frontières du Grand Désert. Les deux femelles occupaient une place plus que spéciale au sein des Jangowas, leur rang de jadis n’y étant pas pour rien. Ancienne impératrice, Léhona avait su faire de Vako – le nouvel empereur – un allié plutôt proche, qu’elle tentait de guider sur le droit chemin, au grand désarrois de Shabel. Shabel ignorait que c’était cette proximité qui lui valait encore le droit d’être ici, car n’importe qui d’autre dans sa situation aurait été depuis longtemps chassé du Grand Désert ou, pire, tué. Shabel ne soutenait pas Vako et ne s’était jamais montré fidèle à son égard : elle l’avait toujours critiqué ouvertement et sans détournement pour des choses qui n’étaient, d’ailleurs, pas forcément fondée … mais Shabel était comme ça : elle trouvait toujours quelque chose pour critiquer, en particulier lorsqu’il s’agissait de Vako. Malgré le danger – relatif mais bien présent – qu’elle représentait pour Vako, elle demeurait la fille de Léhona. Tant que Léhona serait là, Shabel resterait intouchable … mais en ce monde comme dans tous les autres, rien ne demeurait pour l’éternité.

Malgré leur statut de femelles, Léhona et Shabel étaient autorisées à veiller sur les frontières, rôle habituellement tenus par les mâles Jangowas. Vaste et étendu était le désert des Jangowas, aussi ne formaient-elles pas le seul groupe à garder les frontières, mais elles furent celle qui tombèrent sur l’étranger au pelage sombre. Les deux femelles l’aperçurent tout d’abord de loin, de très loin même, car son pelage presque noir trahissait sa présence. Shabel l’observa un moment du haut de sa dune de sable : il tentait tant bien que mal de suivre les rives encore asséchées du Mochanga, traînant sa grande carcasse à chacun de ses pas. Il boitait comme un infirme, et Shabel cru pendant un temps qu’il s’agissait d’un Mositu, avant de se raviser : un Mositus ne pouvait pas être assez stupide pour revenir sur les lieux du Grand Carnage …

D’un accord commun, Shabel et Léhona décidèrent d’aller à sa rencontre. Le grand mâle était trop loin pour que les femelles puissent distinguer ses traits, aussi furent-elles obligées de dévaler les dunes de sables pour rejoindre l’étranger qui, bientôt, allait amèrement regretter son intrusion au sein du Grand Désert … mais lorsque les deux femelles arrivèrent à son niveau, Shabel vit sa mère se figer, tandis que son regard croisait celui du grand mâle au pelage sombre. Cet intrus n’était pas n’importe qui, et Shabel l’avait bien compris.

« — Qui est-ce, Mère ? » demanda la jeune femelle.

Son regard se posa à son tour sur le mâle au pelage sombre. De nombreuses blessures recouvraient déjà son corps et il sentait la mort comme une vieille carcasse restée trop longtemps au soleil. Aussi grand pouvait-il être, ce mâle ne serait pas un problème, car il était déjà à moitié mort.



A Feast for Crows (SHABEL & LEHONA) Signa010

IMAGE ©️ PRINCE VOLDY



Shabel
http://www.the-lion-king-rpg.com/t1796-shabel-la-vipere-des-sabl
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Amare
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Amare
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Espèce: Lion du Nord
Âge: 6 mois – Lionceau
Rang: Simple membre
Alignement: Neutre/Bon
Relation(s):

Mer 8 Juin - 20:37
Sous la chaleur assommante, installées sur une dune plus loin, deux lionnes guettaient attentivement la vaste étendue de sable qui se profilait sous leurs pattes, vouée à une infinité universelle, tels de nobles gardiens qui gardaient jalousement leur territoire durement acquis. Sens à l'affût du moindre danger, Léhona et Shabel veillaient aujourd'hui comme beaucoup d'autres à ce qu'aucun étranger ne pénètre dans leur Désert – une mission qui saurait s'apparenter à leur devoir coutumier –, et comptaient bien mener à bien leur objectif.

Le naturel de la vielle lionne n'allait pas de pair avec la fonction qui leur fut accordée, c'était évident et même indéniable, contrairement à sa fille qui, à l'instar de leurs semblables, se caractérisait par un tempérament belliqueux et des traits tout bonnement Jangowas – une ironie qui aurait fait sourire plus d'un, cause étant son sang à moitié pur –. Mais un brin de volonté de la part de l'ancienne Impératrice pouvait complètement changer la donne, et savoir sa file à ses côtés durant leur tâche usuelle l'aidait bien plus qu’elle ne l'espérait. Leur mission était une occasion de passer un moment ensemble, bien loin des tourments quotidiens, bien que cela soit dans un contexte assez étonnant. Mère et fille semblait peu à peu s'éloigner au profit de leurs aspirations, au grand dam de Léhona qui voyait peu à peu son plus précieux diamant filer pour d'autres horizons, et de ce fait instaurer une seconde scission dans leur famille déjà bien trop fissurée. En réalisant le travail qui lui était conféré, elle pourrait également restaurer le climat chaleureux d'un foyer aimant mais aussi raviver leur liens d'une flamme plus ardente encore afin de leur rendre indestructible. C'était leur moment à elle-deux.

Pourtant, le destin pouvait se montrer bien capricieux... Alors que la vielle Impératrice se laisser illusionner par la pensée de l'indissolubilité de leur précieux moments ensemble, elle était loin de se douter qu'un élément perturbateur pouvait venir chambouler bien des choses. Une silhouette noire vint alors se dessiner dans leur champ visuel et elle leur offrait une vision bien insolite : une masse au couleurs de la nuit se paradant dans un amas de sable opalin. C'était intriguant mais à la fois, curieux. Alertées par cette présence encore inconnue, les deux Jangowas se rapprochèrent afin de distinguer avec précision l'étranger au pelage ébène et elle vinrent à conclure qu'il n'appartenait visiblement pas à ces terres chaudes. L'intrus était bien en piteux état, des cicatrices encore fraîches semblait-il recouvraient la presque totalité de son pelage ébène tandis que sa marche maladroite était rythmée par de nombreuses haltes lentement entreprises. Chaque pas lui semblait être un calvaire... Il ne ferait certainement pas long feu dans le Désert, là où son pelage était une tare qui pesait et qui pouvait évidemment conduire à la mort.

Leur déduction était faîte et maintenant se projetait la partie la plus importante dans leur rôle de sentinelle : la chasse. Le lion s'était introduit dans un territoire qui ne leur appartenait pas et qui lui était totalement étranger, et il allait le regretter amèrement. Shabel et Léhona échangèrent un regard avant d'aller affronter l'infirme mais alors qu'elles étaient à leur dernière dune pour aller échanger avec l'étranger, quelque chose eut le don flagrant de stopper la Dame des Sables... Quelque chose qui ressassait de maint souvenirs au goût bien amer.

C'était lui. C'était le lion aux mots de miel.

Non, c'était impossible, songeait-elle. Mais elle eut beau se rapprocher de plus en plus de l'étranger – sous l'incompréhension totale de sa fille, qui espérait plus de prudence et surtout de la part de sa génitrice – cligner des yeux, espérant un mirage, ce phénomène bien familier des enfants du Désert, ou une vision chamboulée par la vive ressemblance de l'étranger avec son amant, mais il n'en était rien : cette apparition à l’existence bien ancrée restait et demeurait.

Moult émotions dont ce lion en était l'origine se basculaient alors en elle ; peine, rancœur et colère s'étaient alliées pour chambarder son for intérieur de toutes sortes de sentiments étiqueté par l'aigreur qui lui brûlait la gorge. Autrefois ses yeux de feu auraient pu ruisseler de larmes et son cœur aurait pu renoncer à la pénitence de son ancien amant, se laissant succomber à sa peine intarissable, mais aujourd'hui, après avoir trop pris son mal en patience, elle réclamerait elle-même justice. Léhona sentait déjà la colère affluer en elle, et inconsciemment, contrecoup du heurt de nombreux émois bien trop dissemblables pour s'assembler, la fureur la prit. Déjà, la colère montait ; elle la sentait, grimpant le long de son torse, atteignant son cœur meurtri déjà tiré de toutes sortes de sensations pour rejoindre ce qui le suivait, à savoir sa conscience. Elle d'habitude, si calme, si douce, elle sentait son sang bouillonner dans ses veines, et bientôt, au sein de sa conscience, tout ne fut que fureur et confusion. Une douce réminiscence venait parfois apaiser ses songes enflammés par la colère, celle de leur seule et unique nuit ensemble, une belle idylle gravée dans son corps comme dans son esprit. Elle lui avait donné son corps et son cœur, elle s'était uni à ce mâle contre l'avis de tous – de ses parents, de son époux, de son devoir et de son clan – , mais la réalité n'avait pas tardé à la frapper au visage : la dame dorée n'avait été qu'un pantin parmi les autres, et personne ne le savait mieux que Mobaya. Dans le cœur de Léhona ne résidait plus rien d'autre qu'une rage sauvage et insondable, domptée par la peine que lui avait procuré le Nyeusi jusqu'à aujourd'hui.

Elle s'était rapidement emportée dans sa violente impétuosité aussi prit-elle le soin de survoler un détail crucial : la raison de sa venue ici. Elle avait entendu maintes rumeurs sur les Nyeusis et autant dire qu'elle lui avait rapidement assimilé l'identité de l'un de ces seigneurs noirs, son pelage noir en était une preuve distincte, mais voir son ancien amant revenir sur ses terres natales l'intriguait bien plus qu'il n'y paraît. Mais, malheureusement, le mal était fait et ce qui avait mené son compagnon aux abonnés absents à refaire surface ne lui importait que peu ; ce qui allait suivre méritait toute son attention, et plus particulièrement, toute sa force.

— Wazuri. Tu es donc revenu. Avait-elle finalement lâché, d'un ton las, après s'être rapprochée de Mobaya.

En bien piteux état. Ce détail contribuerait peut-être à ce qui suivrait, en étant un précieux avantage auquel il fallait tirer profit pour mener à bien son objectif. Le mâle était presque cloué au sol, sans aucune autre possibilité de se relever, le poids de ses blessures puisant déjà toute sa force herculéenne… Un tableau bien plaisant, un délice pour les yeux pour la colère qui s'apprêtait à commettre bien des ravages. Pourtant, elle était bien peinée de retrouver son amant d'une nuit dans de telles circonstances.

La première partie qui précédait sa sentence avaient été décrété d'une voix étrangement suave, comme si rien ne demeurait de la furie noire qui avait pris le dessus sur Léhona ; mais elle gardait une note acerbe, couplée avec son léger frison à l'entente du nom « Wazuri ». C'était bien le nom du lion qu'elle avait un jour aimé mais qui l'avait abandonné le lendemain. Léhona ignorait le nom de Mobaya, mais elle n'accordait pas tant d'importance à son patronyme bien sombre. Toutefois, elle n'était pas dupe : tout comme leur histoire, cela n'avait été qu'un voile de mensonge. Un long silence s'en suivit, éprouvant autant pour la lionne que pour sa fille et son ancien amant dont la patience était limitée.

— Shabel... Je te présente ton père.

Inutile de se l'avouer, elle avait doucement vibré lorsqu'elle lui révélât qui était vraiment son géniteur. « Père » était déjà un terme bien trop exagéré, l'éducation de la jeune Jangowas revenait seulement à la mère et qualifier ce vil inconnu de cette appellation était inimaginable de son point de vue. De ce fait, Shabel comprendrait aisément et ainsi serait connu le secret dont Léhona écartait de plus en plus le sang de son sang, mais la mère avait rapidement regretté ses actes et avait souhaité révélé le patrimoine maudit de sa fille en d'autres circonstances... La rencontre du trio avait éclaté à leur insu, rien n'avait pu être prédit. En levant le voile à propos du géniteur de Shabel, elle informait également Wazuri que la plus jeune était aussi l'un des fruits de leur dernière nuit ensemble.

Guettant avec attention les possibles réactions de Shabel, Léhona se préparait déjà à subir la violence des conséquences suivant sa révélation.


Citation :
Mobaya s'est présenté sous le nom de Wazuri [« bon » en swahili] auprès de Léhona.


Couleur de RP: Lavender
©️ Dhalahi
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