Je marche depuis des heures, où du moins me semble-t-il. J'ai traversé une petite partie des Apelands sans croiser personne. J'ai un peu peur, c'est vrai, mais ce que je m'apprête à faire... eh bien, doit être fait. J'ai laissé ma famille et mon clan derrière moi. Oh, bien sûr, ils s'inquiètent tous, et pas mal d'entre eux pensent que je suis folle. 'Pourquoi, Malkia ? pourquoi partir dans un royaume lointain et enneigé ? nous sommes très bien ici !'. Oui, mais cet 'ici' est entouré de clans n'ayant qu'un rêve : nous détruire et prendre notre place et nos terres.

Pour faire court, je suis en mission diplomatique. Mon clan est entouré d'ennemis, et nos forces seules ne suffiront pas à repousser les agresseurs si ils s'allient. Et une alliance, c'est ce que je redoute le plus. Oh, allez-y, traîtez-moi de folle ; peut-être le suis-je, après tout. Je m'en fiche. Cette mission, c'est plus que pour le royaume ; j'ai envie de connaître ce clan qui se vit dans la neige. C'est vrais, quoi ! ça fait des générations que nos clans sont presque frontaliers, et on a dû se rencontrer une ou deux fois.

Pourquoi les montagnards pour une alliance ? Premièrement, parce que pour tout ce qu'on sait d'eux, ils ne nous sont pas hostiles, et cela semble assez rare au vues de nos autres voisins. Ensuite, parce qu'ils ne peuvent pas nous envahir : il ne survivraient pas dans le climat aride de notre savane. En cas d'alliance, il est donc fort peu probable qu'ils puissent se laisser tenter par notre territoire. Et puis, je ne sais pas ; je leur trouve un charme particulier, à ces lions blancs, cachés au fond de leur montagnes...

Mais le climat est nettement plus hostile que je ne l'avais imaginé. J'ai froid, si froid ! Peu importe, je dois continuer. Je vais bien finir par tomber sur quelqu'un ! non ? Une bourrasque de vent froid me fait reculer de quelques pas. Ma fourrure n'est pas adaptée à l'endroit. Le froid est mordant, mais il n'est pas mortel pour l'instant. Je continue d'avancer, mais voilà que la brume commence à descendre. Non ! Je n'y vois plus rien ! Les vents me font frissonner. Quelle idée stupide, cette alliance ! Pouah ! Et puis ce n'est même pas pour l'alliance que je suis là, c'est par curiosité ! Je vais devoir faire demi-tour et rentrer la queue entre les pattes. Mais, avant d'abandonner, un dernier essai ; malgré le froid et la bise, je ramasse mes forces et pousse un puissant et terrible rugissement d'appel.

Que la morsure du froid avait ce petit quelque chose de bienfaisant... Depuis plusieurs minutes maintenant, Theluji se livrait à une sorte de bain de fraîcheur, plongé dans l'intense brise des vents d'altitude. Il sentait peu à peu les minuscules cristaux de neige s'agglomérer dans son abondante crinière ainsi que sur son pelage épais et blanc. Une des dernières occupations que le lion blanc avait trouvé pour ses petites pauses, ponctuant ses longs périples d'errance et de quête d'un danger. Jamais la neige et les basses températures ne l'avaient effrayées, il cherchait même à s'en faire de précieuses alliées, du genre de celle dont on sait qu'elle ne vous feront jamais faux bond, qu'elles seront toujours présentes, prêtes à vous donner un coup de main. Même pas besoin de la solliciter.

Décidément, le climat restait tout bonnement une des meilleures protections qu'il puisse exister contre les envahisseurs. La preuve en avait encore été faite, lorsque qu'une bande de lions présomptueux avaient osée franchir les limites du territoire des Nordiques. Mais à quoi pouvaient-ils bien s'attendre? Pensa Theluji, encore tracassé par les raisons mystérieuses ayant poussées ces étrangers sur un territoire qu'ils ne connaissaient absolument pas, et ce à l'encontre des lois élémentaires régissant tous les territoires de la savane.

Theluji rouvrit doucement ses yeux, puis dévoila à la lueur du soleil caché par les épais nuages ses magnifiques pupilles bleues.

- Interdiction de pénétrer sur un territoire sauf si on se contente d'y passer pour se rendre autre part... Murmura-t-il lentement vers le ciel.

Quelques rafales se contentèrent de lui répondre, suivies par des mini-tornades de neige torsadées. Le lion blanc s'apprêtait à retourner dans ses songes pour retrouver les idées claires, réfléchir dans le calme et la sérénité que lui procurait la nature. Quand une incohérence dans les sonorités habituelles de la montagne chantonna jusque dans ses oreilles. Ce n'était en aucun cas le souffle du vent glissant dans les arbres, ni même effleurant les roches ou les étendues enneigées. Non, ce son était bien différent, bien distinct. Aucun animal dans les parages ne pouvait pousser un tel cri. Et Theluji le savait bien: les lions Nordiques ne s'aventuraient que peu de ce côté-ci des montagnes sombres. Sa conclusion fut rapide et sans appel, un ou des autres lions avaient franchis les limites de son territoire. Immédiatement, la pensée de cette bande de lions ayant déjà attaqué refit surface dans l'esprit du lion blanc. Il ne laisserait pas son clan sous la menace d'un nouveau péril.

Avec discrétion et finesse, Theluji commença à progresser dans la neige. Son pas était calme et patient, mais également ferme et mesuré. En cet instant, le roi laissa de côté ses questionnements et ses interrogations diverses.

Il était temps de reprendre du service à la défense du clan.

Au début, on ne voyait rien. Et puis une silhouette se découpa dans la brume. Elle était lointaine, toute floue, et semblait vaciller avec le vent. Quelqu'un avait répondu à mon appel, ce périple ne s'achèverait pas sur un échec. Je pense que même croiser un ennemi des Pridelanders serait moins dur que de rentrer et de dire 'il y avait du vent, j'ai fait demi-tour'. Oui, bien sûr, ce clan n'acceptait que très très peu les visiteurs, mais quelques paroles pouvaient peut-être désamorcer la bombe. Juste le temps de dire 'je viens en paix, pitié, je veux juste voir votre roi' suffirait. Peut-être ? Oui, je n'en suis pas vraiment sûre, mais le jeu en vaut la chandelle.

Et puis cette silhouette devint celle d'un lion, et, lorsqu'il fut assez proche, je pu distinguer que ce lion avait une solide et épaisse fourrure... blanche. Bon, j'ai déjà vu un montagnard, et son nom est Rono (un sacré bon gars, celui-là !), donc ça ne me surprends qu'à moitié. Mais même une moitié, c'est déjà beaucoup. Ce lion a une allure lente (surtout te presse pas, je gèle moi !) et fière ; l'allure d'un roi. Mince, il a pas l'air très content. Désamorcer la bombe va sans doutes être plus difficile que prévu. Rhâ, je le savais pourtant, que j'aurais dû emmener un petit truc, genre une offrande. Une bonne proie bien juteuse, ça ça aurait amadoué pas mal de lions. Mais bon, c'est dur à amadouer, un roi...

Il n'était plus qu'à quelques pas lorsque je tentais une prise de contact. Surtout, être très polie, et lui parler avant qu'il soit sur moi ; comme ça, au moins, il y a une infime chance qu'il puisse me répondre. Et s'il me réponds un truc du genre 'je vais te tuer', eh bien... je peux courir très rapidement, vous savez ? Non, mais parce que contre un truc de cette carrure-là, moi, je suis pas trop sûre de faire le poids !

< Ohé de la montagne, je viens en paix ! Pardonnez mon intrusion, certes inappropriée, sur votre territoire... je suis Malkia, et je cherche le roi de ces lieux. >

Violation du territoire, nan mais hé ! Il y allait un peu fort celui-là, non ? Je me suis excusée ou pas ? Et puis, dire ainsi que je viens pour le roi, ça montre bien que je suis en mission diplomatique. Je gèle sur ce flanc trop exposé de la montagne et lui s'assied juste là à attendre et à me regarder me congeler sur place. Mais, soit, cela montre au moins que les sujets de ce roi sont loyaux et assez intelligents, ce qui peut être le signe d'un bon monarque. Et puis, si je ne veux pas mourir de froid ou des griffes d'un lion tout blanc, je ferais mieux de répondre, et fissa fissa vite fait. J'essayais donc, malgré le froid, de prendre ma voix la plus solennel :

< Je suis un émissaire, envoyée par la reine de Prideland pour porter un message au roi de ces terres, et au roi seul ! >

Pas question qu'un autre lion soit au courant de mes plans. Ce sont des plans fous, qui ont très peu de chances d'aboutir et qui dépendent presque en tous points d'autres lions que je ne connais pas et en qui j'ai par conséquent très peu confiance, mais ils valent la peine d'être tentés. Mais si les rumeurs vont aussi vite dans les montagnes que dans notre belle et chaude, si chaude ! savane, alors il vaut mieux ne rien dire à personne. Préciser déjà que ce message vient de la reine peut en faire jaser plus d'un. Et pas question de dire que c'est moi, la reine ! c'est milles fois trop dangereux sur ces terres si hostiles où je ne connais personne.

< A présent, si vous comptez me faire attendre encore un peu, peut-être auriez-vous la galanterie de me montrer un endroit où je pourrais patienter sans risquer de geler sur place ? >

C'était dit très poliment et sur un ton neutre, car la phrase pouvait être un peu rude à l'oreille de certains lions et ce n'était franchement pas le moment de me faire des ennemis, mais j'en pensais pas moins ! A partir du moment où j'ai dit que je ne représentais en rien une menace, il aurait pu m'aider un peu plus, ce grand lion tout blanc !

Lorsqu'on arriva près de la cascade gelée, je marquai un temps d'arrêt pour observer, bouche bée, le merveilleux spectacle offert par dame Nature. C'est bien, de décrasser les habitudes, d'aller voir autre part de temps à autre. Cela permet de voir des choses splendides... comme celles-ci. Et je dois probablement des excuses à ce lion ; certes, il a fallu un temps avant qu'il ne m'emmène dans un endroit un peu plus chaud, mais, d'une ça vaut le coup d’œil, et de deux il parle bien et se montre au final assez galant. Et puis c'est un fin connaisseur des environs, ce qui, par ce temps, est assez utile.

Sa démarche, sa tête fière, la façon dont il parle... tout en lui respire le personnage important. Je crois savoir que le système monarchique des Pridelands et des montagnes est à peu près le même. Ce drôle de lion tout blanc, dont je ne connaissais toujours pas le nom même si j'avais de vagues soupçons, appelons-le donc 'blanche neige' (très original, oui, je sais !), devait être haut placé, et donc bien connaître le roi. Dans la grotte, il faisait nettement plus chaud. En fait, le froid vient en grande partie du vent, non ? Je suis persuadée que le même endroit où nous étions, sous un grand soleil et sans une once de brise, serait beaucoup moins froid que ce que j'ai dû affronter. Je m'assied sur le sol, posée.

< Alors, qui êtes-vous ? Un conseiller du roi ? Je ne crois pas savoir qu'il y ait un prince ici. Peut-être le roi lui-même, qui sais... >

Ben quoi ? Oui, c'est fou, d'y penser, mais c'est possible ! après tout, il est typiquement montagnard, il se tient bien, possède l'allure fière et digne d'un roi, et il connaît les moindres recoins de cette terre, comme tout bon monarque devrais le faire. Je m'attends à ce qu'il me rie à la figure, et franchement, je rirai de bon cœur avec lui devant l'énormité de ce que je viens de dire. Le froid m'est monté à la tête, ma parole !

J'évolue sur de la glace pourrie. Un seul faux pas, et c'est le plongeon dans le vide. Que dire, que faire ? ma première idée fut de lui répliquer : 'tu ne te présentes même pas, et tu m'accuses de cacher mon identité ? je n'ai rien caché ; je t'ai dis mon nom et ma mission, tu ne m'as pas demandé plus !'. Mais cela aurait été une affreuse erreur. Je n'ai pas droit au faux pas, surtout pas maintenant. Alors, face à cette contre-attaque, je reste de marbre et prends un peu de temps avant de répondre, avec la voix la plus calme et neutre possible.

< Des idiots ? Si je prenais les Nordiques pour des idiots, croyez-vous que je serais là, à risquer ma vie dans le froid pour parler à leur roi ? Je n'ai que faire d'idiots. >

J'eus presque envie d'ajouter 'j'en ai assez dans mon clan', en pensant très fort à Farao. Non, je ne lui en veut plus de m'avoir trompée ; mais que fait-il, en ce moment ? J'essaye de lui parler quand j'ai du temps, mais je ne le trouve jamais. C'est toujours les mêmes qui font les tâches difficiles. Ah, les mâles ! Enfin bref. Je dois savoir qui est Blanche-Neige ! Il dit marcher dans les traces de Theluji, mais j'en connais si peu sur ce roi que je ne sais même pas quelles sont ces prétendues traces.

< Vous vous défendez d'être stupide, et sur ce point, je ne peux qu’acquiescer. Je n'ai donc pas besoin de vous expliquer que la moindre chance, même infime, que l'on ne me reconnaisse pas, vaut le coup d'être tentée. >

J'ai besoin du roi. Je dois lui parler. Ne serait-ce que pour un contact entre les clans. Mène-moi à lui. Pourquoi ce lion se donne-t-il le pouvoir de questionner une reine avant de la présenter à son roi ? s'il est si loyal à son cher Theluji, il devrait déjà être en chemin pour aller le quérir. Ce n'est pas normal. Décidément, ce personnage est louche ; il a l'allure d'un roi, la carrure d'un Nordique, il ne décline pas son nom, se donne le pouvoir d'un monarque et ne relève même pas lorsque je le dis roi. J'ai parfois du mal à relier certains éléments entre eux, et plus encore à en assumer les conclusions, mais faut pas prendre mémé Malkia pour une idiote !

< Néanmoins, bravo ; vous m'avez percé à jour, Theluji, roi du Nord ! >

[HS : je viens en paiiiiiix !]

Nous étions à présent sur un terrain d'entente. Parfait. Deux monarques réunis dans une grotte, tout deux diplomates et réfléchis. Qui peut rêver d'un meilleur moment pour discuter de choses sérieuses ? Et puisque Farao n'est pas là, c'est Malkia qui va se charger de l'avenir politique des Pridelanders. Mais tout d'abord, je répondis respectueusement à la courbette du monarque blanc, en faisant de même. Un minimum de bonnes manières ne fait jamais de mal, pas vrai ? Bon, il est temps d'attaquer le vif du sujet : les pourparlers.

< Nos royaumes sont en danger. Les hyènes sont de plus en plus fortes, et des clans fleurissent de partout. Certains ne sont pas des menaces, d'autres si, et certains le deviendront ; ce n'est pas ma raison première. Ce qui je fais ici ? Je vous propose un pacte. Je crois savoir que vous êtes un lion d'honneur et un bon roi. Alors, agissons en monarques ; les menaces ne viennent pas que pour mon royaume. Quelque chose se trame, Theluji ; quelque chose que vous et moi n'allons pas aimer. >

Je fis une légère pose pour accentuer le côté dramatique (instinct de conteuse oblige !), le visage de marbre, puis repris rapidement :

< Voici : un pacte de non-agression. Nous jurons solennellement de ne pas tenter d'envahir nos royaumes respectifs ; mais plus que cela, nous jurons, en cas de coup dur, d'aider l'autre. Et ce cas de coup dur englobe aussi bien les catastrophes naturelles que les nouveaux ennemis ou les famines. Cela peut sembler idiot, j'en ai bien conscience ; mais j'ai la sensation que viendra un jour, très prochainement, où nous auront besoin de nous tourner vers nos voisins. Et ce jour-là, il faudra avoir assuré ses arrières. Car c'est bien d'assurer ses arrières qu'il est question ; vous êtes forts, peu exposés, mais peut-être manquerez vous un jour de nourriture, lorsque le clan sera trop grand ; nous avons une terre fertile, mais notre clan est fragilisé et nous sommes très exposés. A nous deux ? Nous sommes invincibles. >

Je ne compte que sur une chose, c'est que l'instinct de roi de ce monarque lui fasse miroiter l'assurance de toujours avoir assez de nourriture pour ses sujets. Je sais bien que face à quelques lions, il est capable de sauvegarder son clan, mais ce que je sens venir est d'une tout autre ampleur...

Je me trouvais, malgré moi, suspendue aux lèvres de ce roi lorsqu'il fit une pause. Mon visage ne reflétait aucune émotion ; cependant, j'étais en proie à un bouillonnement intérieur. Beaucoup de choses changeaient, et trop vite. On m'avait un jour parlé d'une vision un peu particulière du monde. Notre histoire n'est qu'un grande tapisserie, que nous tressons au fur et à mesure. Les êtres, les endroit, les courants de pensées en sont les fils. Curieusement, la plupart des lions ne voient que la partie finie de la tapisserie, et refusent de voir les fils non encore enchevêtrés, arguant qu'on ne peut pas contrôler le futur. C'est une idiotie. Parfois, certains fils, au départ très distants les uns des autres, se réunissent ; plusieurs fils convergent au même endroit, faisant un nœud très serré, et écrivant ainsi le monde. Mais de ce nœud peuvent ressortir une multitude de situations. J'ai bien l'impression d'être en plein dans ce nœud, et si je veux éviter à notre tapisserie de se colorer d'un beau rouge sang, il vaut mieux que je me débrouille bien.

Je pris le temps d'accepter ses paroles, de les digérer, d'en tirer les conclusions. J'ignore si d'autres lions du Nord veulent se joindre à notre combat, mais si c'est sans contrepartie aucune, je crains fort que ce chiffre de volontaires soit proche du zéro. Theluji ne veut rien en retour, et c'est tout à son honneur ; ce n'est peut-être pas le cas d'autres lions et lionnes. J'ai parfois la fugace sensation que chaque clan vit reclus sur lui-même, qu'il ignore au mieux les autres. Et je sais qu'un jour, ça va nous retomber sur le coin de la figure. Lorsque la catastrophe qui me fait hérisser les poils sera là, on va tous déguster. On est trop nombreux, à présent, et avec trop peu de terres, pour se permettre d'ignorer les autres. A présent, je connais l'opinion du roi des Montagnes ; il m'en reste tant d'autres à découvrir...

< Très bien. Quant à moi, j'engage les lions adultes de mon clan à venir aussitôt en cas de danger, et ce jusqu'à ce que le contrat soit rompu. Cependant, roi Theluji, voudrez-vous me faire une faveur ? Certes, vous ne demandez rien en contre-partie, mais cela peut ne pas être le cas de tout le monde. Lorsque vous recruterez des lions, pourrez-vous leur transmettre un message ? 'La reine s'engage à discuter des conditions de chaque volontaire en tête à tête, sans délais'. >

Il me semblait arriver à la fin de cette discussion. Le nœud commence à laisser apparaître un début d'orientation, mais il en reste tant d'autres à tisser avant d'arriver au résultat final ! Je crains que nos délais ne soient plus courts encore que je ne l'avais prévu.