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HatariNOUVEAU MEMBRE ₪ Bienvenue sur la Terre des Lions ! | Informations Pseudo : oovadoz // carr5t__
Age : 20 Localisation : perdu en plein désert
Messages : 14
Mon PersonnageEspèce: Lion du DésertÂge: 2 ans et 6 moisRang: ExiléAlignement: Neutre/MauvaisRelation(s):
| Dim 11 Aoû - 16:38 Plus de trois mois déjà, sans qu’Hatari ne fasse une seule rencontre dans le désert, pas même celle de son frère. Le jeune exilé n’était définitivement pas dans un bon jour. Sa famille lui manquait, il avait le sentiment d’être constamment tiraillé par la faim, et la fatigue se faisait elle aussi sentir ; bien que se débrouillant tant bien que mal jusqu’ici pour se mettre sous la dent quelques maigres repas. Son frère s’en sortait sûrement très bien, c’est ce qu’il se répétait. En attendant, ces premiers longs mois avaient suffit pour mettre à rude épreuve le moral du jeune lion. Nerveux et fatigué, il lui semblait qu’il marchait depuis une éternité. Depuis le début de son Exil, il s’était déplacé ici et là dans le désert, et désormais après un arrêt de plusieurs jours à l’Oasis oublié, il avait repris lentement mais sûrement son chemin, remontant les rives asséchées du Mochanga de manière plus ou moins contrainte. S’il ne devait pas croiser la route des membres de son clan, il en avait repéré la trace non loin de là et avait pris la décision de se remettre en marche. Connaissant de plus assez mal ses aînés desquels il était toujours resté à l’écart, il ne voulait pas croiser leur chemin et se faire voir aussi tôt dans son périple face à de telles difficultés. Il ne saurait pas nommer ceux qu’ils avaient vu, sûrement des mâles, ou peut-être des femelles finalement… Difficile à dire.
Traînant les pattes dans le sable, il marmonnait, imaginant déjà la réaction que pourrait susciter la vue de sa fébrile carrure alors qu’il n’était déjà pas bien massif il y a quelques mois de cela. On pourrait bien rire de lui.
Il espérait ici trouver du petit gibier, avec un peu de chance. En pleine saison des pluies le jeune lion aurait pu jouir de la plaisante fraîcheur apportée par la rivière, et les proies auraient pu faire de même, rendant sa chasse moins rude. Il devait faire avec, la journée était chaude, mais bien heureusement pas suffisamment pour que le lion du désert se sente étouffé, au contraire il se réjouissait presque de l’agréable chaleur du désert et de celle du soleil sur son poil. De temps à autre il tendait l’oreille, et ouvrait les yeux à l’affût de la présence d’un de ses camarades, ou alors d’un intrus. Il se doutait bien être surveillé, ne serait-ce que de loin, mais il ne s’était en tout cas pas encore senti épié jusqu’ici. Enfin qu’aurait-il eu à craindre… Il s’était bien juré à son départ qu’il saurait s’en sortir seul et c’était encore bien le cas. Hatari n’avait rien à se reprocher, même si au fond de lui, bien qu’il refuse de se l’avouer, il aurait peut-être souhaité faire un petit bout de chemin avec Sakhar. Ou au moins, avoir l’occasion de savoir ne serait-ce que comment son frère pouvait se porter. Quand il y songeait, il savait que c’était la fatigue qui parlait pour lui. Qu’importe... bien qu’il ne soit pas au top de sa forme, le lion couleur sable était encore vivant. Il n’imaginait pas non plus qu’un de ses camarades présents aux alentours de l’Oasis ou des rives s’en éloignant ait pu se décider à prendre le temps de suivre sa trace, quelle qu’en soit la raison.
Marchant depuis un moment sur le bord, il se décida à descendre dans le lit asséché du cour d’eau qui se jetait dans le Marais lors de la saison humide. Ce, pour s’étendre dans la poussière et s’y rouler. Cela lui semblait agréable après plus ou moins deux jours de marche tranquille. L’Oasis oublié, le Marais, le Jardin des Os près duquel il ne s’était pas aventuré… Il se retrouvait à nouveau en plein désert et ce n’était pas pour lui déplaire, ainsi il essayait de se détendre un peu et de retrouver un petit élan de motivation avant de se remettre en route. Il avait beau profiter des paysages de son territoire qui pendant un moment encore allait s’offrir à lui, il était dur d’être séparé des siens et d’être rongé en plus de cela par l’inquiétude à propos de son jumeau.
Est-ce-que ses aînés eurent autant de mal ?
Hatari regrettait presque de n’avoir tissé aucun vrai lien avec ne serait-ce qu’un ou deux d’entre eux avant de partir. Rapidement, son bain de poussière et de sable n’avait plus cet effet aussi apaisant, il s’était remis à réfléchir. Il avait toujours été persévérant, mais l’Exil n’était pas aussi simple et il avait beau s’être entraîné d’arrache-patte, le vivre était encore bien différent. Et rien n’aurait pu le préparer à 100 % à tout ça.- :
Image Hatari | Hatari | | | |
WahidanGuerrier des sables ₪ Serviteur du Grand Désert | Informations Pseudo : Hydravion
Age : 18 Localisation : Quelque part sur terre (à moins que ... )
Messages : 257
Mon PersonnageEspèce: Lion Âge: 5 ans et 10moisRang: GénéralAlignement: Neutre/MauvaisRelation(s):
| Dim 24 Nov - 13:19 " Ya Khra ! Où est passée cette fichu gazelle ? "
Voilà une bonne heure que Wahidan suivait la piste de sa proie du jour. En quête de nourriture pour sa jeune famille, il s'était détaché du groupe dans le début d'après-midi et avait rapidement repéré la trace de l'animal. Seulement, il n'était toujours pas tombé sur elle malgré le temps qui passait. Il en était sûr : plus il tarderait, plus sa compagne serait en rogne contre lui. Il l'imaginait déjà lui reprocher milles et une chose.
Se rapprochant des Rives du Mochanga, il décida de s'y hydrater. La fraîcheur de l'eau parcourra sa gorge asséchée. La saison humide était agréable. Son esprit se dirigea instinctivement vers les exilés. Leur tâche devait certainement être facilitée. L'Esprit du Désert était bien clément. Un bruit sur le bord opposé de la Rivières attira son attention.
Deux petits fennecs, qui s'amusaient, faisaient lever un petit nuage de poussière. Le lion à crête les observa longuement. Ils lui rappelaient énormément ses deux enfants Hazina et Moyo. Seulement, plus jamais il n'aurait l'occasion de voir un tel tableau de la part des lionceaux. Cela faisait bientôt 4 mois que son fils les avait quittés. Sa jumelle et leur mère se remettait difficilement de cette perte. Seul Wahidan restait en apparence de marbre. Sentant la fragilité de son fils, il s'était inconsciemment tenu loin de lui dès sa naissance. Pourtant son absence restait compliquée, et le lion ressentait souvent une petite pique au cœur à sa simple pensée.
Il se ressaisit rapidement. Ce n'était pas le moment de trop penser. Les innocentes créatures s'étaient mises à se battre. Le fils de Jangwu haussa les épaules. En soit, même s'il n'était pas fan du tout du goût des canidés, ils pouvaient être de bons amuse-gueules …
Il quitta discrètement son point de vue pour se chercher un passage plus serré entre les deux bords de la rivière. Une fois fait, il pénétra doucement dans l'eau, nageant silencieusement vers l'autre côté. Puis à pas feutrés, se rapprocha de ses cibles. Les deux petits ne le remarquèrent pas jusqu'à qu'il soit à une dizaine de mettre. Comment ne pas voir cette grosse masse de fourrure brune ? Mais les petits restèrent figés, paralysés par la peur. Ils s'observèrent longuement, sachant tous pertinemment que les jeunes renards des sables n'échapperaient pas au gros matou.
Un bruit se fit alors entendre un peu plus loin. Wahidan lança un regard dans cette direction. * Eh bien la voilà ! * Comme si le scénario était tout écrit, la gazelle buvait de l'eau au loin, attendant d'être dévorée. Le lion des sables afficha un sourire satisfait avant d'avancer directement vers sa proie, passant tout près des fennecs qui s'étaient recroquevillés.
" Dites merci à l'Esprit du Désert, Kalb. Il a envoyé un ange prend votre place. "
Il s'approcha doucement de sa proie, qui ne semblait se douter de rien. Il se planqua ensuite près d'un caillou assez imposant pour masquer son épaisse fourrure. L'animal n'était plus qu'à une vingtaine de mètres. Il allait l'avoir, elle était pour lui.
Mais le vent se leva en face de lui. Il sentit l'odeur d'un autre lion. Plus précisément d'un adolescence et fit le rapprochement avec un exilé. La proie se mit en état d'alerte, regardant la direction opposée à la sienne, elle aussi avait senti. Si Wahidan avait le temps d'agir, il profiterait de la situation pour attaquer la créature par surprise.
- HRP:
"Ya Khra" ="merde" "Kalb" = insulte, "chien"
© Avatar/Signature by Hydravion (Me) Wahidan se bat en soie de maïs et réfléchit en brun selle | Wahidan | |
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