Mon Personnage Espèce: Lionne du Désert Âge: 3 ans et 2 mois (jeune adulte) Rang: Simple Membre Alignement: Neutre Relation(s):
Sam 22 Sep - 9:56
Ce RP se déroule avant le Grand Projet !
Si Lahira était très occupée de son côté, elle avait décidé de prendre aujourd'hui du temps pour aller voir sa sœur. Plus jeunes elles avaient toujours passé beaucoup de temps ensemble à crapahuter ci et là, parler de rêves et s'entraîner, s'amuser... Depuis que l'adolescence était venue, Lahira se rendait compte que ce n'était plus la même chose. Hiari avait sa formation de guérisseuse et elle, ses propres affaires. Makini volait depuis plusieurs jours hors du Grand Désert et la jeune lionne des Dunes attendait avec impatience son retour tandis que Rayo vagabondait sûrement près de l'Oasis. Alors Lahira aurait pu aller s'entraîner avec une ou deux chasseresses, observer les guerriers ou suivre une patrouille, voir aller voir Skaro. Non, elle avait avorté tout cela pour préférer trouver Hiari.
Déambulant à travers le Clan au repos, la fille d'Hatasa scrutait les différents Jangowas, cherchant la robe claire de sa sœur, sa raie du mulet et sa cicatrice fraîche à l’œil. Certes c'était un honneur presque chez les Jangowas d'arborer des cicatrices mais Lahira maudissait le lion qui avait levé la patte sur Hiari. Elle était si belle et il avait osé barrer son beau visage d'une vilaine cicatrice. Bien vite le regard doré de Lahira capta la silhouette plus petite et fine de sa sœur et alors, elle se dirigea vers elle, s'armant d'un petit sourire agréable.
- Bonjour à vous très chère future guérisseuse, comment vous allez aujourd'hui ?
Fit l'aînée sur un ton mutin, venant bousculer légèrement Hiari d'un coup d'épaule avant de frotter son front contre le sien, plongeant son regard doré dans celui similaire de la jolie Jangowa.
Lahira
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Sam 20 Oct - 11:17
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C’était un jour tranquille pour la jeune guérisseuse au repos que j’étais. Shauku m’avait ordonné de me reposer après le combat que j’avais mené contre le vieux lion gris. Finalement, mes blessures cicatrisaient bien à l’exception d’une à l’arcade sourcilière qui me donnait un air assez guerrier. Air assez imposant mais, pas très féminin selon certaines lionnes pompeuses du clan. Mais cela m’était égal. J’allais enfin prendre un repos bien mérité. C’est donc dans l’optique de prendre du bon temps que je me baladais auprès des miens dans l’espoir d’apercevoir Maman. Elle semblait très affairée ces derniers temps et mon instinct me disait que quelque chose de grand nous attendait. Quelque chose de très grand. Soudain, une voix familière vint s’imposer à moi, me faisant faire volte-face. - Bonjour à vous très chère future guérisseuse, comment vous allez aujourd'hui ? Je souris à ma sœur lorsqu’elle employa le mot guérisseuse. Bientôt mon enseignement serait terminé et je serai enfin guérisseuse à part entière ! Je ne pus m’empêcher de bomber le torse avec un air fier :
« Tout va pour le mieux, à quelques choses près » dis-je en montrant ma cicatrice en riant à moitié.
Je léchai ma patte un instant avant de sentir le regard de ma sœur aînée se poser sur moi. Je me décidai à lui rendre la politesse :
« Et vous chère espionne, comment allez-vous ? »
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Lahira
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Jeu 25 Oct - 17:59
Lahira eut un sourire en coin aux paroles fières de sa sœur, elle semblait avoir complètement trouvé sa voie, c'était excellent. Lorsqu'elle montra sa cicatrice d'un air détendu, prenant le tout à la rigolade, Lahira eut un petit air finement amusé. Elle leva une patte pour la poser contre sa joue de sa petite sœur, secouant doucement sa tête.
- Regardez moi ça, ma splendide sœur amochée par un vieillard incapable de rester à sa place.
Fit Lahira avant de reposer sa patte sur le sol, se mettant à marcher autour de Hiari d'un pas plutôt nonchalant, sourire étrange aux babines. Espionne elle l'avait appelé ? Cela amusa intérieurement Lahira, elle ne savait guère quoi dire sur ce qui la caractérisait mais soit, si Hiari souhaitait l'appeler ainsi, elle ne cracherait pas dessus.
- Je vais bien, merci. A vrai dire... Je me pose beaucoup de questions.
Débuta l'aînée en s'arrêtant, posant ses prunelles dorées sur sa sœur. Elle laissa planer le suspens quelques secondes, l'air mystérieux. Si elle était venue voir Hiari aujourd'hui, c'était avec une idée très précise en tête.
- Tu apprécies beaucoup Daren, n'est-ce pas ? Je veux dire... Pas comme un simple ami ?
Si Lahira n'aimait pas l'idée, c'est parce qu'elle aurait préféré voir Hiari s'enticher d'un mâle puissant, rusé, vrai Jangowa mais sans ce désagréable côté machiste. Un mâle capable de l'élever haut, de la soutenir, la protéger et lui offrir de beaux enfants. Pas... l'Estropié. Surtout pas lui. Pourtant, Lahira souhaitait comprendre.
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Ven 23 Nov - 21:44
Soeurs
Il suffit d’une phrase pour que tout bascule. Daren. Elle m’avait parlé de Daren. Ses mots résonnaient dans ma tête comme si le Désert lui-même souhaitait que je m’en imprègne. Je ris nerveusement avant de regarder sur le côté. Bien sûr que j’étais amoureuse de lui, je le savais. Mais le dire à l’oral avait une signification plus que néfaste à mon égard. Je gardai donc le silence un instant, souhaitant lui répondre mais seul un seul mot régnait dans ma tête :
- Daren…?
Je la regardai, génée. Je ne voulais pas lui en parler, c’était plus fort que moi, mon inconscient me hurlait que non, je ne devais pas. Je voulais l’écouter mais… C’était ma grande sœur. Ma seule et unique sœur. Je baissai alors la tête avec une moue crispée. Je ne voulais pas. Non. Je ne peux pas. Je ne peux pas lui mentir.
- Oui. Je l’aime.
C’était dit. Cela faisait une seule seconde de silence et je n’en pouvais déjà plus. Ce silence était si pesant. Je crachai, les larmes aux yeux :
- Je sais ce que tu penses…
Mes yeux larmoyants se posèrent sur elle, si forte alors que moi j’étais au plus mal. Je grognai :
- Je sais que tu ne veux pas… Je sais que tu penses que c’est l’Estropié. Que tu veux que j’aime un mâle fort, rusé et machiste comme on les aime… Je sais que tu ne me laisseras jamais… Parce que…
Mon regard tomba au sol, triste :
- Parce que je suis née dans un clan trop dur pour moi… Un clan où les faibles sont moqués, les doux raillés et les intellects piétinés… Je… Je ne mérite pas d’être Jangowas…
Soudain, je me redressai, les yeux humides :
- Mais lui, il le mérite. C’est pour cela que je l’aime…
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Lahira
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Lun 7 Jan - 19:28
Le rire nerveux de Hiari en disait long et Lahira plissa un peu ses prunelles dorées lorsque sa cadette l'avoua sans détours. Certes elle avait eut l'air gêné, hésitante, peut-être parce que ce sentiment n'était pas simple à porter ou... parce qu'elle connaissait la réputation de Daren ? Lahira n'en savait trop rien mais dans tous les cas, Hiari le confirma. Oui, elle aimait Daren. Lahira hocha la tête légèrement, sans rien dire. Elle observa sa sœur qui reprit alors, les larmes aux yeux.
- Je... Hiari, comment peux-tu penser une chose pareille de moi ?
Fit soudainement Lahira, sincèrement surprise. Jamais elle ne voulait voir Hiari avec un mâle mauvais, macho qui la malmènerait et lui ferait la vie dure ! Jamais ! Elle voulait le meilleur pour sa sœur mais l'estropié était-il vraiment un bon parti ? Et puis, elle avait aussi peur de voir sa petite sœur s'éloigner, c'était égoïste et Lahira le savait mais c'était ainsi. Lahira resta cependant stoïque au mieux, fixant sa sœur qui pleurait à présent, la tête basse, l'air abattu.
- Tu te méprends ma soeur. Je veux simplement que tu sois heureuse et que tu puisses sourire en toutes circonstances. Une brute écervelée et incapable de reconnaître la grandeur de nos femelles te voudrais que je m'occuperais de son cas moi-même.
Grogna la lionne, irritée. Elle détestait voir autrui se victimiser ainsi ; en agissant ainsi, Hiari ne montrait pas sa véritable force. Agacée, Lahira se rassembla sur ses puissantes pattes et bondit alors sur sa sœur, la plaquant dans le sable en veillant à ne pas lui faire mal. Elle posa ses larges pattes sur les épaules de sa sœur et plaça le reste de son corps en biais pour ne pas être complètement au-dessus de Hiari.
- Cesse de te lamenter. Tu ne seras pas meilleure en le faisant. Tu as trouvé ta voie plus tôt que la plupart des jeunes de notre génération, tu vas nous servir vaillamment en soignant nos blessés, en veillant à ce que les naissances de futurs guerriers se déroulent bien et qu'on ne perde personne, tu seras présente lorsque les guerres éclateront et tu seras pour nous un soutien puissant. Je ne veux plus t'entendre dire que tu ne mérites pas d'être Jangowa, cesse de pleurer, lève la tête et sois fière. Fit Lahira d'une voix forte, scrutant sans relâche sa sœur dans les yeux.
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Jeu 10 Jan - 13:28
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- Je... Hiari, comment peux-tu penser une chose pareille de moi ?
Ces mots frappèrent la lionne des sables en plein cœur. Comment pouvait-elle penser ça ? La colère était passée. Elle voulut bredouiller mais son aînée ne lui en laissa pas le temps. - Tu te méprends ma soeur. Je veux simplement que tu sois heureuse et que tu puisses sourire en toutes circonstances. Une brute écervelée et incapable de reconnaître la grandeur de nos femelles te voudrais que je m'occuperais de son cas moi-même. Ah oui ? Pourtant, Akito ne cessait de lui tourner autour mais personne ne voyait rien ! La petite lionne dorée aurait voulu rétorquer quelque chose, n’importe quoi. Mais ses larmes l’en empêchait. Sans compter que son aînée n’avait aucunement intention de laisser sa sœur réfléchir tranquillement. Elle se jetait sur Hiari, la plaquant au sol. La lionne poussa un grognement de surprise qui fut cordialement ignoré par Lahira qui reprit :
- Cesse de te lamenter. Tu ne seras pas meilleure en le faisant. Tu as trouvé ta voie plus tôt que la plupart des jeunes de notre génération, tu vas nous servir vaillamment en soignant nos blessés, en veillant à ce que les naissances de futurs guerriers se déroulent bien et qu'on ne perde personne, tu seras présente lorsque les guerres éclateront et tu seras pour nous un soutien puissant. Je ne veux plus t'entendre dire que tu ne mérites pas d'être Jangowa, cesse de pleurer, lève la tête et sois fière. La jangowa avait la tête haute, fière, sûre d’elle. Si bien qu’Hiari se perdit à la croire. Elle avait tant envie de cesser de douter mais… Elle n’avait pas du tout prévu cela à la base. Elle, elle aurait voulu se battre. Mais… Shauku… Elle lui avait montré une part de la vie qu’elle ne soupçonnait pas. La lionne brune lui avait ouvert les yeux.
- Je sais Lahira mais… Non, tu as raison. Je ne m’attarderai pas sur les problèmes qui me tracasse désormais. Je te crois, ma sœur. Mais… Non. Tu as raison.
La lionne d’or essuya ses larmes en grognant avant de se redresser, les yeux humides. Mais Hiari ne cessait de penser que quelque chose manquait dans sa vie. La lionne dorée se laissa aller à un rire gêné :
- Eh bien… Décidément, j’ai un cœur en mousse. Mais bon, c’est comme ça pas vrai ? D’ailleurs, je t’ai raconté comment j’ai décidé de devenir guérisseuse ? C’était à la naissance d’Upya, mon meilleur ami. Shauku allait abandonner mais j’ai insisté pour essayer de limiter les dégâts. Et à vrai dire… Je ne regrette pas. Et toi… Qu’est-ce qui t’a poussé à… Être ce que tu veux être ?
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Dim 13 Jan - 21:19
Lahira plissa ses prunelles dorées, scrutant Hiari qui marmonnait quelques paroles. Ce n'était pas exactement ce qu'elle avait voulu insinuer mais... Bien, Hiari semblait tout de même saisir l'essentiel. Elle se dégagea d'au-dessus de Hiari lorsque cette dernière désira se redresser et Lahira finit par s'asseoir, observant sa petite sœur aux yeux humides. Lahira eut un petit sourire quand Hiari reprit la parole, la couvant d'un regard plus doux que précédemment.
- Fais de ton petit cœur en mousse une force, ma sœur. Ce n'est pas toujours une mauvaise chose et regarde, cela t'as mené sur une belle voie. Tu as de la détermination, de la force et un grand cœur. Certes le dernier point n'est pas bien vu chez nous mais il te permets d'avancer, il t'as permit de sauver Upya, n'est-ce pas une bonne chose ?
Certes Lahira n'aimait pas la faiblesse mais Hiari, de par son empathie, n'était pas forcément faible. Elle n'avait pas la force physique des guerriers, son mental n'était pas toujours le plus puissant mais ce cœur d'or lui offrait une grande détermination. Elle était vaillante. Cependant la fin des mots de Hiari firent réfléchir Lahira. Son expression facial se durcit un peu tandis qu'elle fixait le lointain, silencieuse quelques secondes. Elle finit par répondre en fixant toujours le lointain.
- Eh bien, je ne suis pas encore grand-chose. Avoua t-elle avant de poser son regard sur sa petite sœur. - Je ne fais rien de concret dans le Clan pour l'instant. Je m'instruis, j'augmente mes compétences guerrières et intellectuelles.
Elle haussa ses épaules. Devenir espionne ? Peut-être. Grâce à Makini et Rayo, elle savait ce qu'il se passait un peu partout, c'était une excellente chose mais... pour quoi faire ? A quoi cela pouvait-il servir si les Jangowas n'étaient pas voués à sortir du Désert ? Personne ne les attaquaient non plus, une guerre dans le désert était impensable pour des étrangers : elle signifierait leur défaite. Alors à quoi bon ? Lahira se le demandait parfois.
- Je finirais bien par trouver quelque chose de plus concret. Je finirais par trouver une utilité.
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Mer 6 Fév - 13:57
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- Fais de ton petit cœur en mousse une force, ma sœur. Ce n'est pas toujours une mauvaise chose et regarde, cela t'as mené sur une belle voie. Tu as de la détermination, de la force et un grand cœur. Certes le dernier point n'est pas bien vu chez nous mais il te permets d'avancer, il t'as permit de sauver Upya, n'est-ce pas une bonne chose ?
La douleur ne s’était pas totalement dissipée. Cependant, Hiari commençait à y voir plus clair dans son esprit. Elle n’était peut-être pas une guerrière mais n’était pas forcément inutile. Elle était là, cela signifiait que le Désert lui trouvait une utilité. Même si cela ne fût pas celle prévue à la base. - Pour en revenir à Daren, je … Hum. Je pense qu’on peut laisser cela de côté. Mes sentiments sont présents, certes. Mais il ne m’aimera jamais comme je l’aime. Je suis uniquement une amie pour lui. Je suppose qu’on peut juste oublier ce que j’ai dit ?
Mais sa sœur semblait déjà absorbée par d’autres pensées. Elle semblait réfléchir à des choses très importante pour plisser les yeux comme elle le faisait. Elle le faisait à chaque réflexion intense. Tout du moins, c’était quelque chose que Hiari avait remarqué.
- Eh bien, je ne suis pas encore grand-chose. Répondit son aînée, songeuse. - Je ne fais rien de concret dans le Clan pour l'instant. Je m'instruis, j'augmente mes compétences guerrières et intellectuelles.
Il était vrai que Lahira avait toujours été une des lionnes les plus fines de la portée. Si Hiari savait beaucoup de choses, elle en savait beaucoup moins que sa sœur aînée, chose qui au final, ne lui déplaisait pas tant que cela. L’ignorance n’est parfois pas une si mauvaise chose quand on connait le fardeau de la connaissance. La lionne des sables reprit :
- Je finirais bien par trouver quelque chose de plus concret. Je finirais par trouver une utilité.
Hiari hocha la tête, attentive. Bien sûr que Lahira trouverait sa véritable voie. Peut-être même serait-elle plus glorieuse que celle qu’Hatasa avait-elle-même mené. Un fait qui aurait pu faire pâlir la lionne d’or de jalousie si elle ne s’était pas résignée. Elle ne serait jamais guerrière.
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Sam 9 Fév - 19:20
Lahira avait bien entendu les mots de sa petite soeur à propos de Daren mais elle n'en dit rien, après tout, elle souhaitait ne pas en reparler n'est-ce pas ? Au moins Lahira était fixée, oui, Hiari aimait Daren. L'amour a des raisons que la raison ignore. En outre, la fille de L'impératrice se demandait ce que trouvais sa sœur dorée à Daren mais elle n'en pipa mot. Elle souhaitait avant tout le bonheur de sa sœur alors si elle pensait que Daren était son bonheur, soit. Même si c'était difficile à accepter.
Lahira eut un sourire doux envers sa petite sœur et elle lui envoya un petit coup de museau dans l'épaule. La grande sœur qu'elle était avait envie de passer un peu plus de temps que ça avec Hiari, depuis quand n'avaient-elles pas discuté plus en profondeur ? Passé des heures ensemble ? Lahira indiqua un recoin à l'ombre de quelques rochers plus loin.
- Et si on allait là-bas ? J'ai plein de ragots sur les membres du Clan si tu veux, tu ferais les gros yeux si tu savais tout ce que je sais sur tes patients.
Fit l'aînée dans un sourire mutin. Ses oreilles traînaient partout, ses prunelles acérées ne laissaient rien passer et Makini raffolait également des potins ! Lahira n'en était pas forcément une adepte mais l'attitude de Makini quand elle lui racontait certaines choses avait le don de l'amuser. Puis cela détendrait un peu Hiari, surtout que Lahira avait vu certaines lionnes se moquer de la cicatrice de sa sœur. Cette-dernière pourrait bientôt autant rire à leurs dépends, avec les dossiers que Lahira possédait.
[Je te propose de clore après ton post ? Genre on dira qu'elles auront passé un temps ensemble si tu veux :3]
Lahira
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Jeu 21 Fév - 17:33
Soeurs
Lahira ne semblait pas émettre de jugement à propos de Daren, chose qui rassurait Hiari malgré elle. Même si elle savait que Daren ne serait jamais à elle, elle ne pouvait s’empêcher d’espérer. Qu’elle était naïve…
Soudain, l’aînée, prise d’un élan d’affection pour sa cadette, lui offrit un doux sourire ainsi qu’un coup de museau affectueux qui eut l’effet d’un baume réconfortant pour la pauvre Hiari. Il était vrai que désormais, les deux sœurs passaient de moins en moins de temps ensembles, une chose très regrettable aux yeux de la petite. Mais bon, la vie était faite ainsi.
Finalement, Lahira s’éloigna, trottinant vers un amas de rocher, le sourire aux lèvres :
- Et si on allait là-bas ? J'ai plein de ragots sur les membres du Clan si tu veux, tu ferais les gros yeux si tu savais tout ce que je sais sur tes patients.
Un rictus empli de malice se peignit alors sur le visage de la lionne d’or, surprise. Passer du temps avec Lahira ! Enfin un moment reposant. Hiari s’avança, suivant son aînée, la tête haute : - Eh bien ! Je suis toute ouïe !
La journée se déroula dans le calme. Entre éclats de rire et confidences, les deux lionnes ne pensaient plus qu’à elles, ignorant leurs tracas. Enfin, elles avaient l’impression de s’être retrouvées ne serait-ce qu’un instant.