Après une nuit bien courte, à essayer de retrouver les traces qu'un vautour qui m'avais chopé mon repas, je retournai au grand rocher. Il était encore très tôt, le matin commencer à pointer le bout de son nez. J'étais épuisé et il fallait que je me repose. Je choisit alors une place parmi les autres lions, qui dormaient déjà. Une pas trop proche car je n'aime pas être coller aux autres, les entendre parler dans leur sommeil ou encore bouger. Et puis pas trop loin non plus, car la chaleur corporelle des autres lions se dissipe.

Je m'allonge alors, sur la roche tiède. Je m’assoupis bien vite. Mais je fus vite réveillé par quelque chose qui sauter sur moi. Qu'est ce donc ? J'ouvre un œil, tout ensommeillé et grogne. Rien à y faire cela continue. Si c'est une souris je la croque à pleines dents ! Je grogne de plus belle, mais rien n'y fait cela continue. Je lève la tête, et vois un bout de queue s'enfuir. Rhaa les enfants, je vous jure, ils nous laissent pas dormir en paix, ils ne font que jouer.

Voilà maintenant je n'arrive plus à dormir, je décide donc de me lever. Je sors discrètement le nez dehors, une fine rosée était répandue sur l'herbe. Mais dans à peine une heure, il n'y aura plus rien, le soleil aura tout fait évaporer. Je lançai un regard vers l'intérieur, tout le monde continuer de dormir, et au loin, les jeunes lionceaux, étaient avec les nourrices. Elles sont vraiment courageuses de garder tous les petits, parfois elles doivent en avoir marre, enfin bon c'est leurs responsabilités, je ne vais pas commencer à compatir.

Je partis me changer les idées en marchent dehors. Alors que j'essayais de faire fuir les moustiques, je vis quelque peu plus loin, un lionceau s'élancer en dehors du repère. Étonné de voir ainsi un petit s'enfuir, je me mis à sa poursuite. Je ne faisais aucun, truc, tel un maitre de la chasse, c'est tout à l'art, qui s'apprend au fil du temps. Il faut vraiment faire attention, au balancement des épaules, le faite de ne pas marcher sur une branche ou alors de ne pas faire bouger la végétation. Je ne vais pas me vanter en allant jusqu'à dire que je suis un expert mais c'est la basse chez un lion de se faire discret. Sauf que moi ma crinière elle se voit, et du coup, je suis vite repéré, je faire de marcher sans bruit, je sais le faire, mais ce qui me rend mauvais chasseur et mon pelage.

Le faite de suivre le lionceau m'emmena sur les montagnes humides. Là-haut, on monte un peu en altitude et il y a toujours une forte humidité. Aujourd'hui c'est un brouillard léger et une forte densité d’insectes. Je cherchai du regard où se trouver le lionceau. C'était assez difficile avec ce voile dû à la météo. Je plissai des yeux et vis une ombre au bout de quelques minutes. Je m'approchai discrètement, il était dos tourné à moi. Je sentis que c'était une femelle, je l'avais bien vu avec les nourrices ce matin. Si elles savaient qu'elle est ici, elle se ferait disputer ! Mais je ne suis pas du genre à balancer pour le plaisir.

- Que fait-tu ici ?

Je posa la question doucement, pour ne pas l'effrayer, je ne cherche pas a faire peur, je suis plutôt inquiet et surpris ne pas la voir avec les autres lionceaux.

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Je la vis se retourner et elle leva les yeux pour me dévisager. Comme la brume était bien basse, elle avait toutefois du mal à me voir au début, je le remarquais par la façon dont elle plissait un peu les yeux et à son expression du visage. Je découvris alors un jeune lionceau de couleur sable avec les pattes beiges et le bout des pattes marron. Elle avait encore quelques tâches, comme les tout jeunes lionceaux, à leur naissance, ils portent des tâches de guépard. Mais ce qu'il me surprit le plus c'est qu'elle n'avait pas la même couleur de yeux. J'eux beau cligner des yeux, Celui de droite rester vert, et le gauche, rouge.

Lors de ma question, je la vis reculer en baissant les oreilles. Pourtant je n'avais pas parlé si méchamment. Elle n'aime pas les adultes alors ? Je me pose quand même des questions, normalement, elle devrait rester avec les autres, a l'abri du monde extérieur. Imaginer elle tombe sur un exilé ? Que lui arrivera-t-elle ? Je ne préfère pas imaginer le pire des cas. Les nourrisses ne font vraiment pas correctement leur travail. Je crois que je vais devoir la ramener aux repères ainsi elle sera plus en sécurité.

« Monsieur. Est-ce qu'on est arrivés au Royaume du Nord ? »

Elle venait de me poser une question et j'en fus tout surpris car elle n'avait pas répondu à la mienne. J'avais bien prononcé quand même . Je n'ai pas rêvé. Je restais bouche bé un certain moment en recherche d'une réponse. Je ne savais pas si je devais lui redemander ce qu'elle faisait ici, de ce fait, j'ignorerais sa question. Sinon je lui pose la question, si elle a entendu ce que j'ai dit, la prenant ainsi un peu pour une sourde. Non je préfère ne rien dire. Je froncis les sourcils et m'avançai légèrement, rattrapant les pas qu'elle avait faits pour s'éloigner de moi. Je réfléchis, si je suis vu ici avec un petit, je vais me faire allumer, ils vont croire que j'ai essayé de kidnaper un lionceau ou pire encore !

« Est-ce qu'on est arrivés au Royaume du Nord ? »

Sa petite voix encore fluette, qui montrait qu'elle était encore une enfant, me tira de mes pensées. En voilà une question ! Je n'avais pas porté réellement d'attention lorsqu'elle l'avait posé pour la première fois. Mais là, me voilà en train de me demander, pourquoi elle veut savoir cela ? Ne lui a-t-on pas appris que le Royaume du Nord est bien plus loin, que ces maudites montagnes humides ? Les nourrisses alors, je vous jure, elles ne font rien du tout ma parole. Déjà elle a pris la mauvaise direction, il faut traverser le désert pour ensuite arriver aux pieds des montagnes du Nord. Dans ses yeux, je pouvais voir, qu'elle voulait vraiment arriver à sa destination. Je changeai alors de méthode, peut-être que si je m'intéresse a ce qu'elle dit, elle m'écoutera peut-être.

- On serait mort de froid si nous serions arriver.

Je m'assis alors près d'elle, et la regardai gentiment. Je ne voulais pas l'apeurer, car si elle s'enfuit, je ne pourrais plus savoir si elle est en sécurité. Je n'aime pas savoir les petites du repère ne pas être en sécurité.

- Pourquoi cherche tu a y aller ?

Elle m'intriguait et je voulais en savoir davantage.

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La petite lionne se moqua de moi. Comme si ce que je venais de dire était une blague, j'ai juste dit la vérité. De plus elle ne répondit toujours pas à ma question. Elle avait plaqué ses oreilles, comme pour ne m'a réellement pas m'écouter. Cela me vexa mais j'essayai de garder mon expression du visage normal. Elle éclata même de rire. Cela me frustra et fronça les sourcils. Il eut un long silence, qui me permit de l'observer. Elle avait l'air vraiment farouche et dur à garder en place. Je sens que le dialogue va être dur. Elle se pencha alors et me regarda furtivement.

« Il ne faut pas que tu viennes avec moi... Je crois qu'il a un peu peur des adultes... »

La dernière phrase fut prononcée si base que je ne faillis pas l'entendre. Pourquoi ne voulait-elle pas que je l'accompagne ? Elle est vraiment inconsciente du danger que cela représente. Elle est vraiment têtue, je ne pourrais jamais lui enlever l'idée de la tête de ne pas y aller. Et puis de qui parle-t-elle ? Qui a peur des adultes ? Un autre lionceau ? Un animal quelconque ? Quelqu'un de blesser ? Ou alors le fruit de son imagination fait qu'elle invente tout. Si elle m'attire des ennuie, je le jure, elle va passer un sale quart d'heure.

- Ok, d'accord je ne viendrais pas si tu le souhaite, mais explique moi au moins de qui tu parle !

Le brouillard était toujours là, laissant un froid vous parcourir. Ici, les décors me faisant toujours peur, peur depuis que je suis tout petit de voir une paire d’yeux rouges, apparaissant devant moi. Que ses yeux appartiennent à un gros prédateur et qu'il me mange. Cette peur s'est estompé mais elle est toujours présente, atténuer mais présente. C'est pour cela que je ne restai pas assis longtemps. Je me levai et fis un petit cercle, en regardant dans les hautes herbes. Bien sûr je le fis car la jeune demoiselle n'avait pas l'air de vouloir tout de suite me donner une réponse, cela ne m'étonna point, car depuis le début, elle n'a répondu à aucune de mes questions. Je me stoppai, et me tournai vers elle.

- Aller dit moi qui c'est, tu a attiser ma curiosité, je le connais peut-être en plus.

Je lui fis un clin d’œil et un large sourire. Mais mon sourire s’effaça très vite. Un bruit d'herbe qui bougeait se fit entendre. Je tournai la tête dans toutes les directions en prenant soin de bien écouter et d'essayer de voir d'où cela venait. Peine perdue, le brouillard était trop présent pour voir quoi que ce soit à plus de trois mètres. Je grognai et vérifiai que la petite était à une distance assez courte de moi. Qui ou qu'est-ce qui approche ? La peur de mon enfance resurgie, je dus me contrôler pour ne pas exprimer ma peur.

PS : je te laisse le plaisir de dire qui (ou quoi) se cache dans les autres herbes :3

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Le lionceau avait posé sa minuscule patte sur la mienne, elle paraissait si petite, si fragile. Ce moment me donna encore plus envie de la défendre. Elle avait dit d'une toute petite voix que je devais arrêter d'agir ainsi, que j'avais peur. Peur moi ? Pas pour moi en effet, mais pour elle. Je savais me défendre, si c'est un lion, je ne me retiendrais pas de lui en mettre un bon coup de griffe, il passera sa route.

Elle dit rapidement, que j'e n'était qu'un trouillard, et qu'elle irait voir. Je sentis dans sa démarche qu'elle avait un peu peur, ça se sentait. La peur se sent en effet. Elle a dû sentir ma peur il y a quelques minutes, elle a dû croire que j'avais peur de ce qu'il était caché alors que j'avais peur pour elle. Elle s'est approchée sans faire de bruit, elle est plutôt douée pour ne pas faire de bruit pour son âge. Elle a sauté dans les herbes hautes qui bougeaient. Je l'ai vu sursauter, je fis de même, heureusement qu'elle ne m'a pas vu, elle m'aurait encore traité de peureux. Deux vautours d'enfuir de la végétation. Leurs plumes marron ont fait qu'on ne les voyait pas quand ils sont par terre. Je me suis approché pour voir ce que les vautours les auraient attirés. Des os gisaient au sol, il n'y avait plus rien, ils devaient avoir faim. À mon avis se devait être une chèvre des montagnes. En tout cas, quand ils se sont envolés, ils ont laissé beaucoup de plumes noires au sol. Alors la jeune demoiselle se tourna vers moi tout en fronçant les sourcils.

« C'est malin ! Tu m'as inquiété juste pour deux vautours ! Ce n'est pas bien méchant ! C'est même bien moins méchant que les hyènes et les serpents ! Les vautours ......... Ce sont des lâches et des profiteurs, tu entends ? Des lâches et des profiteurs ! J'ai pris du retard, moi, maintenant, et c'est de ta faute ! J'ai retenu un sanglot. Ça m'apprendra à écouter les grandes personnes... Elles ne sont rien de plus que des parasites, comme les vautours ! »

Elle avait laissé sa phrase en suspens. Voilà que maintenant je me faisais disputer par une jeune demoiselle ! Je fronçai à mon tour les sourcils. Elle venait de dire que les adultes étaient tous des parasites. En effet certains le sont, de vrai parasite qui traîne dans la savane, ne savent que tuer et répandre la peur. Mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, il y a des adultes, courageux, gentils et parfois même des héros. Je vis qu'elle était très en colère et elle se mit à marcher. Elle ne fit que quelques pas pour ensuite s'arrêter net. Je l'avais observé de mon côté, toujours posté près des os. Elle m'intriguait.

Je la vis tendre le museau vers le haut dans une direction. Je fis de même. L'odeur était différente. Pas de vautour cette fois, non bien pire, j'en ai peur. Un frisson parcourait mon échine. J'avançai à grands pas, toutefois je ne fis aucun bruit car je pris mille précautions. L'odeur était trop prenante, un danger arrivé, menaçant. Je tournai la tête vers le lionceau et lui chuchota :

- Cette fois je crois qu'on doit être méfiant, je ne pense pas que ce soit de simple vautours.

Je ne savais pas si je devais foncer dans les hautes herbes ou rester ici pour protéger la petite. Elle dit savoir se défendre, mais ce n'est qu'enfantillage. Quelques minutes passèrent, l'atmosphère me paraissait lourd, et pour moi sera me parue que quelques secondes.

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Cette fois je crois qu'on doit être méfiant, je ne pense pas que ce soit de simple vautours.

En aucun cas, ses deux espèces ne se comparent. Les vautours n'étaient que rapaces, se nourrissant de carcasses, se reposant sur les autres. Tel est leur... rythme de vie. Mais entre ces deux êtres, seul leur régime était le même. Lui n'était pas un rapace, mais un prédateur. Tout ce qu'il y a de plus vivant, aux aguets, le regard tranchant. Les gestes lents, silencieux dans cette broussaille humide. Aucun bruit, seul celui des insectes au loin se discernant de cette atmosphère lourde. Les minutes défilaient, sans interruptions. Peut-être n'était-ce qu'un mirage ?

Seul ton odeur demeurait présente, aussi menaçante que son regard, fixé a travers les herbes. Son corps n'était qu'ombre, élancé. Ses griffes perdu au milieu de la terre fraîche, la queue immobile, les oreilles plaquées. Et d'un geste éblouissant, ses muscles puissants se tendirent. Il propulsa son corps majestueux dans les airs, effectuant un bond faramineux de quelques mètres.
Le regard fixe, l'expression dure. Son pelage avait recueilli quelques gouttes persistantes de rosée, teinté d'un noir étrange. Alors qu'un rayon caressait ses poils, dans un éclair, on pouvait distinguer des rosettes cachées. Panthera pardus.

Ses mâchoires s'ouvrirent comme un coffre piégé, la silhouette du lion se rapprochant dans sa chute libre. Les pattes antérieures en avant, griffes découvertes, comme des serres prêtes a se refermer sur la peau du mâle. Au plus près de sa cible, avait bondi, comme une ombre, furtif. Il visait la nuque, pour que d'une seule morsure, il lui prenne la vie.

Un léopard est sorti des hautes herbes et a bondi droit sur moi. Je n'ai pas eu le temps de réagir, d'esquiver son attaque, j'ai juste eu le temps d'écarquiller les yeux. Je n'ai pas une très grande expérience sur le fait de se battre. Je suis souvent pacifique, je passe la plupart de mon temps à réfléchir avant d'agir. Je ne suis pas du genre à taper le premier, sauf si je sens vraiment que je suis en danger.

Le danger, qui ici était le léopard, me tapa de plein fouet avec tout son poids qui s'écrasa sur moi. Mon souffle se coupa, mes pattes cédèrent sous le poids. Le guépard n'est pas un animal aussi lourd que le lion, mais par la surprise je n'ai pas réussi à rester debout. Me voilà en mauvaise posture. Je le voyais en vue contre plonger, il avait les oreilles plaquer sur sa tête, les babines retroussées, les crocs et les griffes sortie. Il me feula dessus tout en ayant la gueule ouverte.

Je ne comprenais pas, qu'est-ce qui a pousser un léopard à se jeter sur un animal plus gros que lui ? Normalement, ils nous évitent, car nous savons tous que les lions peuvent mettre hors-jeu tout animal plus faible que lui. Soit il doit avoir vraiment faim pour s'attaquer à nous, soit il défend quelque chose. Je ne resta pas là, par terre à réfléchir sur le but de ses actions, je rugis alors à pleins poumons, essayant de l'intimider.

« Mais enfin, voyons, lâche-le ! Il ne t'a rien fait ! »

Je tournai la tête dans la direction de la petite voix, pourtant très forte, de la demoiselle. Elle était cachée derrière un rocher, on voyait juste sa petite tête qui dépasser de la roche grise et froide. Je fus surpris de son courage, ce n'est pas tous les lionceaux qui auraient eu le cran de parler à un prédateur. L'animal avait vraiment l'air de vouloir nous faire du mal. Je bondis pour me remettre depuis et fis quelques pas sur le côté. Toutes griffes sorties, je donnai quelques coups de pattes dans le vide, pour le faire reculer, voir le faire fuir. Cela m'énerva totalement car je n'ai pas eu d'entrainement de combat étant plus jeune et cela me donna un peu l'impression d'être vraiment pas douer.

« Lâche-le, je t'ai dis, fais attention, j'ai des griffes, je sais me défendre ! »

C'était la petite lionne qui venait de parler, je ne l'avais même pas vu s'approcher de nous, trop occuper à essayer de donner une bonne leçon à ce bon à rien de léopard. Elle était mignonne à dire qu'elle pourrait lui faire du mal, mais je savais qu'elle ne pourrait rien faire. Je me devais de la protéger, seule, elle n'y arriverait pas. Je profitai de l'intervention de la petite lionne pour donner un coup de griffe sur l'épaule du félin. Je m'écarta par la suite pour ne pas me prendre un revers. Le félin saigné et l'odeur du sang me piqua le nez.

- Dégage avant que la situation ne dégénère pour toi.

Je lui lançai les mots d'un ton froid et grave. Le souffle rapide du à l’adrénaline, les yeux brillants, en proie à ses moindres mouvements. Je tapai ma lourde patte au sol, comme pour le presser à partir. Je laissai un grognement sourd s'échapper de ma gorge.

PS : dit moi si cela te convient, sinon je modifie

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Tout se passait a une vitesse folle. Plusieurs voix résonnait dans l'air, autant des feulements et des rugissements qu'une voix fluette essayant de se faire forte. Seul sa cible comptait pour le léopard. C'était lui et lui. Personne d'autre. Mais cet insecte était tellement ennuyant, autant qu'une mouche sur la croupe d'un cheval. Aussi, a sa dernière phrase, le félin tilta, tournant vivement sa tête envahit par une expression enragée vers la petite proie. Une femelle, qui se prenait pour une guerrière. Il l'aurait considéré autrement si elle avait était adulte... Mais un lionceau. Pour un peu, il lui aurait lancé un regard moqueur, mais ses iris brillaient d'une lueur sauvage.

Un coup de griffe marqua l'épaule du léopard qui poussa un grognement, de rage et de douleur mélangé, essayant de frapper le mâle mais celui-ci eu la bonne initiative de reculer. Quelques gouttelettes de sang volèrent. Le lion parla alors, froid et grave, poussant le félin a partir. Mais le léopard l'avait bien remarqué, il avait une chance, car ce lion ne semblait pas aussi... combatif, que les autres. Sa queue gifla l'air, alors que le tacheté sentit ses poumons gonflés sous la bouffée d'air qu'il prit soudainement. Un rugissement, violent, puissant trancha l'air en direction du lion, sonnant a ses oreilles en répandant la rage dans l'atmosphère. Délaisser un combat qui pourrait tourner en sa faveur si facilement ? Non.

Le léopard vu le premier a charger vers le lion, bousculant le lionceau brutalement et bondissant de quelques mètres. Un saut extraordinaire, mais pas tant pour un membre de son espèce. Sa lourde masse retomba sur le lion, l'entraînant au sol, griffes en avant et mâchoires prêt a claquer. Il tenta férocement de le mordre a la tête et s'agripper de ses deux antérieures a son buste, laissant l'odeur du sang envahir l'air.

Je vis le léopard charger dans ma direction, dans son mouvement, il bouscula la jeune demoiselle et n'y fit même pas attention. Cela m'énerva qu'il fît comme si elle exister pas. Tout comme ses congénères léopards il fit un bond de plusieurs mètres. Je le regardai ébahie, jamais un lion n'arrivera à faire un bond aussi grand, c'est dans les gènes. Même si les léopards peuvent faire un bond plus grand, haut ou long que celui-ci, mais il était toutefois pas mal. Sa masse tomba sur moi, encore une fois. Cette fois, pas par la surprise, mais par la vitesse qu'avait accumulée le félin lors de son bond. Je fis amener vers le sol, je voyais le léopard de trop près pour moi. Je sentais ses griffes qui me piquer la peau, ses yeux brillants, et l'odeur de son haleine chaude me chatouiller les moustaches. Il s'agrippa à mon buste. Je feulai de colère.

Je ne veux pas le tuer, mais essayer de le faire fuir, qu'il n'ait plus l'envie de s'attaquer à de jeunes lionceaux. Du coin de l’œil je vis à plusieurs reprises la jeune demoiselle qui avait l'air terrorisé. Elle s'est même rapproché doucement. Elle a parlé mais je n'ai pas entendu, le bruit que le léopard et moi fessaient, était trop fort. L'espace d'un instant, j'ai eu peur de ce qui allait lui arriver à cette petite si le léopard compter réellement me tuer. Cela me mit dans une colère noire. Je plantai mon regard dans celui du félin et rugie avec férocité.

Je vis alors quelque chose, une petite tache claire sur le dos du léopard. Oui, je ne rêve pas, le lionceau était monté sur le dos du félin, au niveau des épaules. Cette fois je l'entendis parler, elle lui demande de me lâcher. Mais pourquoi une bête qui est dans une colère écouterait une jeune enfant innocente ? Mais nous bougeons tellement que la pauvre petite glissait, tellement qu'elle fut arriver au niveau de sa patte qui se trouver près de mon épaule. Elle avait l'air déterminé et non craintive. Elle ne se rend pas compte du danger ! Si le léopard avait envie de la tuer, il engloberait sa petite tête de ses crocs et d'un coup de mâchoire, il la briserait. Rien que d'y penser j'eus mal au cœur pour elle.

« Quand on se bat avec les griffes, c'est qu'on est vilains ! Et être vilain, c'est très mal ! Tu n'aimerais pas que ta Maman soit triste, pas vrai ? Les Mamans sont toujours tristes quand leurs garçons se battent pour rien. Il faut se battre pour une raison...toi tu n'en as pas. Même que ta Maman, elle aurait honte de toi ! »

Je me débattais toujours et remuais dans tous les sens pour essayer de me dégager. Pour cela je bougeai des épaules. À force de faire des secousses la jeune demoiselle n'était plus sur la patte du léopard. Était-ce parce que je bougeais trop ? Ou alors elle est descendus toute seule . Je me m'attardai pas sur cette réflexion par le léopard aller bientôt passer à l'action, je le sentais.

Je pris alors toute la force que je pouvais et le projetai hors de moi avec mes pattes antérieures, même si ses griffes étaient plantées dans mon poil. Avec souplesse je me remis debout et courus vers lui, gueule ouverte, la rage au ventre. Je mon élan et lui sauta dessus à mon tour. Je suis beaucoup plus lourd qu'un léopard, celui-ci aura bien du mal à s'échapper. De mes grosses pattes, je le plaquai au sol, au niveau des épaules ainsi il ne pouvait plus utiliser ses griffes normalement, ou alors celle-ci n'attendons que mon abdomen. La poussière se souleva et les herbes se mouvaient à notre passage. Je donnai dans le vif du mouvement un coup de griffe, assez brutal, au niveau de sa joue, et plongeai ma gueule grande ouverte sur son cou. Je sentait mes crocs pénétrer sans sa chair. Tout ceci ne dura que quelques secondes, c'était si rapide. Je sentait l'odeur du sang qui s’imprégnait dans mes narines. Je lâchai ma prise et fis un bond sur le côté. Je ne savais pas si je venais de le tuer, non une morsure au cou ne tue pas, à moins qu'elle est toucher la carotide ou la trachée. J'essayai de contrôler ma voix mais celle-ci était remplie de colère et essoufflé.

-Non vraiment .... tu n'a aucune chance .....de me mettre a terre ..... je suis plus fort que toi.

Va-t-il enfin penser que la fuite serait enfin une bonne idée pour lui ? Sinon, je serais obligé de le tuer. Pourtant ce n'est pas ce qui m'enchanterais.

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Décidément, cette petite lionne était bien téméraire. Que dis-je. C'est du suicide, pur et net, de l'inconscience. Un coup de griffe et le léopard pouvait la rendre aveugle. Ou voir même la tuer mais pour l'instant, seul le lion, le vrai danger ici pour le gros félin, semblait retenir son attention. Il se débattait sous sa masse alors que le tacheté claquait des crocs prêt de sa gorge, essayant de la percer pour essayer de mettre fin a cette bataille dérangeante, qu'il sait peut-être trop ambitieuse. Ce n'était pas une petite bataille, c'était un combat a mort, clairement.

Le léopard sentit alors que les pattes antérieures du lion le poussait de toute leur force, ses griffes encore plantaient dans la chair du félin arrachant des morceaux de chairs. Les gouttes de sang giclèrent, le léopard tombant sur le flanc lourdement, se redressant sur le ventre avec férocité. Ses crocs découverts, il plaqua ses oreilles en arrière, griffes écartées pour accueillir le mâle qui lui bondit a son tour dessus, le surplombant en quelques instants. Le léopard sentit son dos se plaquait a terre par la force des deux pattes antérieures du lion, se débattant comme un diable alors que ses serres noires s'abattaient sur l'abdomen du lion, griffant de nombreuses fois sous les mouvements brusques sa peau a travers son pelage. Des griffes pourfendirent sa joue violemment, le faisant hurler de rage et de douleur, l'adrénaline remontant dans ses veines comme une bouffée d'air brûlant.

Ses muscles se bandèrent jusqu'à lui provoquer certaines douleurs, donnant plusieurs coups consécutifs de ses pattes arrières dans l'abdomen du lion, raclant l'intérieur de ses flancs férocement bien qu'il sembla résister en lui mordant vivement le cou, le léopard feula sourdement, la douleur pratiquement a son paradoxe. Cela ne dura que quelques secondes avant que le lion ne lâche prise, prenant ses distances d'un bond. Heureusement, il avait mordu a la base, bien que le félin n'avait pas eu le temps de se demander s'il était mort ou non, tellement son cerveau était brouillé par ses cellules affolées. Il saignait dangereusement mais la panthère se redressa, campé fermement sur ses quatre lourdes pattes.

Le lion parlait, mais le léopard semblait ne pas l'écouter. Il secouait la tête, signe de malaise suite a ses blessures... En vérité, c'était simplement pour se débarrasser du surplus de sang sur ses poils, lui provoquant bien des picotements. Enfin, la panthère planta son regard furieux dans celui du mâle, le foudroyant sur place. Ses griffes étaient plantées dans la terre et le silence s'imposa, si ce n'est que les deux furieux grognements des félins.

D'un seul coup, le fauve expulsa une traînée de terre moite directement dans les yeux du lion, l'aveuglant douloureusement alors que son rugissement, propre a celui de son espèce résonna brutalement, faisant trembler sa gorge. Celui qui a la réputation d'être le dernier que l'on entendait avant de mourir.

Le félin tacheté se leva sur ses pattes postérieures avec une souplesse effrayante, brandissant sa patte, doigts écartées et griffes arquées en l'air. De toute ses forces il frappa la tête du lion, pourfendant sa chair d'une telle violence qu'il ne se doutait pas qu'il serait sans doute sonné. Et dès ce moment là, il fit volte face vers le lionceau, crocs découverts et ensanglantées, museau froissé de rage. Ses muscles se tendirent, bondissant de quelques bons mètres droit sur le bébé, poussant un râle infernal, antérieures tendues et mâchoires ouvertes.

J'ouvris les yeux lentement. Ma tête me faisait mal. Je voyais flou et en double. Peu à peu ma vision se stabilisa et je vis alors la scène suivante. Le léopard bondi en direction de la petite demoiselle. De toutes mes forces je voulus me relever. Mais mes forces m'avaient abandonné. De plus je saignais et cela m'affaiblissait. Je grognai sourdement voulant me jeter sur le félin. La vision redevient trouble me laissant voir quelques images floues.

Au début j'ai cru que je délirer, mais la faiblesse n'étais pas la raison de mes visions. C'était bien réel. Des lionnes surgies entre les hautes herbes et la brume. Rugissant de tous leurs poitrails. Le bruit fut étonnamment doux à mes oreilles, comme s'il était lointain. Ma vision devient à nouveau nette. Ainsi je vis que les lionnes étaient nombreuses et que c'était des nourrisses freelanders. Le léopard avait surement pris la fuite face à cette menace, surtout qu'il n'était plus en très bon état, comme moi enfaite. S'il a de la chance, il ira se rétablir dans un coin, s'il ne meurt pas avant.

J'essayais de me relever avec difficulté. Mais à chacun essaie, je m'écroulais au sol dans un lourd bruit. Les griffures laissées par le léopard étaient profondes, il fallait que je rentre aux repaires pour essayer de les faire guérir sinon cela s’infecterait. En effet, il faut qu'un lion lèche mes plaies car dans la bave se trouve un désinfectant naturel. C'est ainsi qu'on évite à certains lions de mourir de leurs blessures de guerre. J'entendis peu à peu revenir les bruits autour de moi. Les nourrisses demandait ce qu'elle faisait ici, si loin du repère. La conversation fut sans intérêt pour moi. Sous la douleur je grognai tout en essayant de me relever. Deux lionnes viennent alors dans ma direction. Elles me reconnurent et me sourit tout en m'aidant à me relever.

- Merci d'avoir protéger Kisa, de ce léopard.

La lionne qui m'aider à marcher, venait de me le dire avec douceur. Je sourie. En effet, je suis quelqu'un qui aime protéger les siens, je ne laisserais pas un freelanders manquer d'aide. À moins qu'il ait fait une faute grave envers le clan. Je marchais tout en boitant, avec l'aide des deux nourrisse, nous repartions vers les repaires, un endroit en sécurité pour nous.

C'est ainsi que se nomme cette petite tête de mule, Kisa ...

Ceci clos donc notre rp

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