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Narnia - The Battle Song

Le moment était venu... Respirant profondément je levais la tête vers le ciel. D'immense nuage noire s’amoncelaient au dessus de nos têtes et un bientôt les premières gouttes tombèrent. A croire que même le temps se préparait à la guerre. Je plissais légèrement les yeux, regardant autours de moi. J'étais entourés de lions. Des Pridelanders, des Outlanders et même des voyageurs, la plupart était des guerriers. Je me sentais petit à côté de tout ces félin, je dois bien l'avouer, petit et inutile. Il me dépassait tous largement en force... Tout comme nos adversaires, les Nyeusis, les Kulishas et d'autres Outlanders. Étrange que le clan de ces derniers soit autant divisé... Malheureusement, je n'avais pas vraiment eu l'occasion de me questionner sur le pourquoi du comment. J'aurais sans doute l'occasion de me renseigner plus tard. Enfin, si je ne finissais pas en festin pour les vautour à la fin de la journée bien sur... Je secouais la tête, si je commençais à penser comme ça, j'étais assuré d'y laisser ma peau ! Je devais être sur de moi et ne pas douter de mes capacités. Je n'étais pas fort, mais j'étais rapide, agile et je pouvais être malin quand il le fallait. Je pouvais survivre, je devais survivre, je n'avais pas le droit de laisser Saïka seule...
Tandis que mes yeux continuaient de parcourir le champs de bataille, j'aperçus une fourrure grise qui me déplut. Zeke... La hyène participait elle aussi à cette bataille. J'étais au courant que les hyènes avaient retourné leur veste pour aider les Pridelanders et je ne pouvais que me réjouir de voir de nouveaux alliés nous rejoindre. Mais lui... Après ce qui s'était passé lors de notre dernière rencontre, je n'aurais pas regretter de le savoir mort suite l'assaut de nos adversaires. Une voix que je connaissais bien me tira alors de mes sombres pensées :

« Ne fais rien d'imprudent Fleck... La guerre ne pardonne aucun écart. »

J'haussais un sourcil. Elle me considérait toujours comme un enfant n'est-ce pas ? Ça ne changerait sans doute jamais après tout.. Et puis, je commençais à m'y habituer. En plus, elle n'avait pas totalement tort de penser ça. Je lui fis donc mon sourire le plus innocent, après tout, ce n'était pas parce que tout allait mal que j'allais m'empêcher de faire ce qui faisait de moi le grand gamin que j'étais : sourire.

- Ne t'en fais pas pour moi Kuzali ! Quelqu'un attend mon retour et je n'ai pas l'intention de la décevoir.

Laissant de côté mon ton enjoué et mon sourire, je pris une expression plus neutre et plus grave, fixant la lionne d'or de mes yeux vairons. D'une voix qui voulait beaucoup plus dure, je déclarais :

- Je te retourne ton conseil. Sois prudente, quelqu'un t'attends aussi que je sache, ne le laisse pas seul. Il a besoin de toi, comme tu as besoin de lui.

Par ces mots je faisais bien évidemment à Sadaka, le fils de mon amie. Je ne l'avais jamais rencontré, bien que j'aurais apprécié, mais d'un autre côté, je n'avais pas pût parler à Kuzali non plus. Au cours de mes aller-venus au Baobab, j'avais aperçus la lionne plusieurs fois mais elle était toujours accompagné. La plupart du temps par son fils justement. Les moment entre enfant et parent, mère et fils... Je chérissait les rares que j'ai eu avec ma mère et je souhaitait que Kuzali chérisse tout autant les siens, et ce jusqu’à ce que les mers s'assèchent, que les montagnes changent de place et que le soleil se lève à l'Ouest. Ce sont des moments précieux et personne ne doit venir les gâcher, pas même de vieux amis...
Sur ces mots, je me tût, tentant de me concentrer sur la bataille approchant. Une fourrure bicolore attira mon attention non loin. Alois... Ça faisait un moment depuis notre rencontre maintenant. Il semblait avoir beaucoup changé, autant physiquement que mentalement, je pouvais le lire dans ses yeux. En parlant d'yeux, je fixais alors les miens vers l'horizon. Lions noirs ou pas, combattants entrainés à tuer ou pas, j'étais prêt. Je voulais me battre pour une fois. Pourquoi ? Parce que je savais pourquoi je me battais : je me battais pour mes amis, je me battais pour celle que j'aimais. Je me battais pour ce qui était juste. Eux, pourquoi se battaient-ils ?

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HRP:

Depuis notre défaite face à la traque de Haki j'étais d'une humeur un plus terrible. Sur les nerfs et toujours à vif quand on me parler. Je m'en voulais personnellement, c'était une terrible faute de ma part de ne pas avoir réussi la mission. Je n'étais certes pas seule mais je m'en voulais énormément. Sharkan devait penser que je n'étais plus digne de devenir l'élite de la garde de Freeland. J'évitais alors tout contact avec le roi depuis ce jour, faisant mine de m'entrainer ou alors je ruminer seule dans mon coin ma mauvaise humeur. Si seulement j'avais perçu sa trace plus tôt, je l'aurais trouvé. Mais le destin ne voulait certainement pas que cela se passe ainsi. Le truc, c'est que le destin il peut avoir prévue tout ce qu'il veut, je ne me laisserais pas faire.

En effet, dernièrement la guerre gronde, ces derniers jours un orage venait d'éclater au-dessus de nos têtes et depuis, il ne cesse point. Était-ce le signale que tout le monde attendait ? Je n'en sais guère mais tout le monde se rassemblait et nous nous mit en chemin. Je ne sais pas si Sharkan à prononcer un discours d'encouragement, car je faisais en sorte de ne pas me tenir au premier rang, histoire de ne pas subir son regard qui en disant long sur notre échec de la dernière fois.ans trop de méchanceté dans mon regard. Plutôt de la frustration. Je n'aime pas rentrer comme ça dans quelqu'un.

Je suivais le groupe, rester dans la foule, me mêlant aux autres lions. Je ne serais ni la première à sentir le sang, ni la dernière vue comme une trouillarde. Au bout d'un instant, les troupes ennemies commencer à se dessiner au loin. C'est à ce moment que je commençais à prendre conscience de la situation. J'avais me battre pour mon clan, pour mon roi. J'espère juste que j'ai misé sur le bon roi. Quoi qu'il en soit, je serais toujours retombé sur mes pattes même si nous perdons.

Le martellement des pattes sur le sol commençait à devenir de plus en plus lourds, plus fort, plus puissant. Mon cœur se mit à battre plus vite. La rage au ventre, j'étais prête à tout faire pour gagner. Le sang allait couler et certainement pas les miens.

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Kuzali ne mit pas longtemps à comprendre mon message. Elle me répondit d'un simple hochement de tête et de nouveau un sourire s'afficha sur mon visage. Mon amie allait survivre à cette bataille et les Nyeusis ainsi que leurs alliés allaient connaitre le goût amère de la défaite. En ce jour, nous serions victorieux. Je le savais, j'en étais certain. Prenant une grande inspiration, je tournais de nouveaux mon regard vers nos ennemis. Si j'étais certain de notre victoire, je savais que gagner ne serait pas chose facile étant donné ceux qui nous faisait face. Je jetais un coup d’œil autours de moi. Mmm... pas d'arbre mort ou de caillou. J'allais avoir du mal à réutiliser mon joujou de la dernière fois. Enfin... Vu comment il avait été utile, ce n'était pas une grande perte.

Alors que j'étais plongé dans ma pensé de "nom d'une hyène, comment je me bas contre des lions qui font au moins trois fois ma taille sans me retrouver en sang au sol", j'entendis la voix de Kumpa fendre l'air comme un tonnerre grondant de colère. Bientôt son discours fut suivit par celui des autres chefs de guerre et les guerriers lions se mirent à rugir à l'unissons. Un frisson me parcourut l'échine, c'était à la fois effrayant et incroyablement encourageant. J'entendis même les hyènes et leur rire si caractéristique. Avec un sourire, je me joignis à la cacophonie ambiante en aboyant férocement. Au fond, j'avais presque hâte que la bataille commence. Le flux de volonté qui traversait tout les guerriers, hyène ou lions, m'avait aussi atteint semblait-il...

Les oreilles plaqué sur le crâne je découvris mes crocs. L'instant fatidique approchait. Bientôt, les deux armées se jetteraient l'une sur l'autre. Bientôt lions et autres animaux feraient couler un flot de sang qui abreuvera la terre une nouvelle fois, bientôt, les Nyeusis est leur règne de terreur ne seraient plus.

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Le tonnerre se mit à gronder et la pluie à tomber en une cascade de larmes sur une terre noircie par la haine. Le Grand Esprit pouvait déplorer la bataille qui allait se produire et les esprits des lions pourraient hurler leurs désespoirs devant la folie qui avait envahi la terre sur laquelle ils avaient vécue jadis. Massempo savait ce qui l’attendait et malgré sa détermination c’est le cœur lourd qu’il accompagnait les siens sur le champ de bataille.

Il allait se mettre en route quand un rugissement puissant retentie de l’autre côté de la plaine. L’ennemi faisait entendre sa colère et sa détermination pour reprendre les terres conquises des Nyeusis. Si le vieux roi eut du mal à reconnaitre le premier avertissement, le second apparu comme un grondement de tonnère familier. Massempo serra les dents en reconnaissant le rugissement enragé de sa fille ainée. Il savait que les Outlanders présent près de lui l’avaient aussi reconnu, que leurs cœurs devaient se briser à l’idée d’aller se battre contre un père, un frère, ou un fils présent du côté de sa fille. Ne pouvant laisser ses troupes s’autodétruire, ne pouvant laisser son image et sa lumière se faire évincer par celle de sa fille, le roi d’Outland rugit de toutes ses forces en réponses aux ennemis des Nyeusis.

Il n’y avait aucun doute que tous les Outlanders l’avaient entendu, ceux qui étaient à ses côtés comme ceux qui s’opposait à lui, cependant la suite ne concernait guère ses traitres qui avaient oublié qui était leur roi.

- Outlanders. Mes frères et mes sœurs. Vous qui avez choisi de venir vous battre à mes côtés, suivant les choix de votre souverains avec loyauté. Je vous remercie. – Il parlait d’une voix puissante, pour que tous l’entendent. – Je sais à quel point ce choix fut difficile pour vous, tout comme moi vous allez probablement devoir vous battre contre un membre de votre famille. Et cela me brise le cœur de devoir vous dire ceci, mais … Outlanders, vous êtes la fierté de ceux qui ont perdu tout espoirs ! Vous êtes tous des renégats, des exilés, des lions dont personnes n’a jamais voulu sur toutes la terres des lions et pourtant vous avez fait le choix de vous joindre à moi malgré un avenir incertains. Vous avez choisi de défier ce monde et ses lois pour vivre sur une terre dont vous aurez choisissent, en paix malgré la haine que tous les autres royaumes vous vouait inlassablement. Outlander, je vous remercie, car sans vous Outland n’existerai pas !

Massempo balaya l’assembler du regard. Ils les aimaient. Ses lions qui l’avaient suivi malgré tout ce qu’il avait pu faire, malgré tout ce qu’ils avaient vécu, ses lions étaient toujours là à lui jurer fidélité malgré la nouvelle génération qui promouvait des valeurs nouvelles. Outland, malgré cette division, faisait encore confiance à Massempo, fondateur d’Outland.

- Mes frères. Mes sœurs. Mes fils. Mes filles. Pour la première fois de notre vie, nous devrons nous battre contre ceux qui ont partagé notre vie depuis toutes ses années. Aujoud’hui, l’espace d’une bataille et pour votre bien, je vous demande d’oublier leurs noms et leurs visages et de voir en eux des ennemis. Je suis certains qu’ils arriveront à vous oublier, alors ne soyez pas sentimentales et partez au combat en considérant ses lions comme de parfait étranger… Tahani comprise.

Est-ce qu’il incitait ses partisans à tuer Tahani ? Non, mais si l’un d’entre eux hésiterai à attaquer sa fille, alors que cette dernière avait trahit sa confiance en se rejoignant un opposant d’Outland et que la moitié du clan l’avait suivi, cela signifiait que beaucoup la suivait déjà et oubliait que le roi était encore en vie. Ils oubliaient que Massempo était toujours vivant, toujours roi, et qu’une fois que la bataille serait terminé ils risquaient de payer le prix de leurs insolence.

- Outlanders. Je crois en vous et en votre force.

Massempo rugit à nouveau, annonçant le début de la marche vers la bataille. Bondissant au milieu de ses alliés, marchant à leurs côtés en tant que leader. Voir leur roi parmi eux devait certainement donner d’avantages de courage à ses lions qui avaient quitté leurs foyers, à peine retrouver, et leurs familles pour le suivre dans la bataille. Massempo sourit à tous les visages que son regard émeraude croisa. Un sourire bon, chaleureux, pour transmettre à tous ses jeunes cœurs le courage qu’il leurs faudrait pour affronter la bataille à venir.
Et il en faudrait du courage.

Tournant la tête vers la droite, il aperçut un jeune mâle se mettre à l’abris d’un rocher en attendant que les troupes continues à avancer. Le vieux roi s’avança, bien que difficilement, vers ce dernier pour le reconnaitre, puis, une fois que ce fut fait, pour venir lui donner un coup de museau sur l’épaule de Matumani. Le lion brun se dit qu’il devait avoir peur, que son discours ne l’avait pas forcement motivé autant qu’il le devrait parce que sa famille se trouvait surement de l’autre côté du champ de bataille, et il ne pouvait que comprendre sa peur. Après tout, il allait surement affronter Kalahani lui aussi.

- N’ai crainte, ça va aller. – Dit-il en souriant, espérant apporter le courage dont le lion aurait besoin.

Le vieux roi lui jeta un dernier regard bienveillant et repris la marche funèbre. Tout d’un coup, le vent se fit plus froid. Comme si le Grand Esprit lui reprochait de mentir à ses jeunes lions alors qu’il savait pertinemment qu’une bataille ne se passait que rarement bien.

Massempo arrêta bientôt de sourire. Son visage si amical avait pris un terrifiant air sombre à la vue du centre de la plaine. Les lions se mirent à marcher plus vite, des grognements se joignirent à ceux du roi et bientôt, il se jettera sur le premier adversaire qui se présentera à lui, plantant ses griffes dans sa chair et ses crocs dans son cou, oubliant qu’il avait surement vu cet outlander grandir aux côtés de sa fille.

On pouvait entendre chaque chef faire un discours d'encouragement pour ses guerriers, leur donner de l'espoir, leur faire croire que c'est eux qui gagneront et non les autres. Je ris sous cape. Ce n'est pas de joli mot bien placer qui me donne du courage mais plutôt les visages en faces qui semblent pas vraiment rassurer.

Puis ce fut assez flou et rapide, tout le monde se les uns vers les autres dans un bruit assourdissant. Je ne fis alors que suivre le mouvement de mes compagnons Freelander, Kulishas. La présence des Nyeusis était un atout majeur pour nous. Espérons qu'ils seront donc à la hauteur encore une fois. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre.

Je faisais en sorte d'avoir toujours un allié à mes côtés et surtout un allié qui semblait faire le poids. Je grondais, feulé, donner des coups puissants de griffes dans les babines de plus d'un ennemi. Mon cœur battait si fort que je n'avais l'impression de n'entendre plus que lui ainsi que l'orage qui grondait au-dessus de nos têtes. À chaque éclaire, je voyais un peu plus les visages des lions contre lequel je me battais.

Je me pris un lion de pleins fouets alors que j'essayais de faire un coup en fourbe sur le flanc d'un Pridelander. Après avoir fait une roulade dans la boue, je me relevais et cherchais du regard qui avait osez-me faire chuter et perdre ma cible. Mais il était déjà partie loin dans cette marée de félin.

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En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, la bataille éclata et les deux camps su ruèrent l'un sur l'autre. A côté de moi, je vis un éclair doré filer vers l'ennemi. Bon... Kuzali était en forme... Tout comme tout les lions qui m'entouraient à vrai dire. Chacun c'était trouvé un adversaire et je me sentais légèrement perdu. Alors que je tentais simplement de me déplacer à travers les combats, évitant un maximum les coup de griffes venant de droite ou de gauche, je cherchais un moyen de donner un coup de patte. Aah... Qu'est-ce qui m'avait prit de venir ici ? Ce n'était pas comme ci je pouvais être d'une quelconque utilité dans une bataille entre lions...
Tandis que je songeais cela, j'aperçus au milieu de ce chaos sans nom un Pridelander qui semblait avoir besoin d'aide. Il était au prise avec un Outlander qui l'avait plaqué au sol. Sans hésité une seule seconde, je me jetais sur le lion. Ce n'était sans doute pas la meilleur idée du monde mais mon assaut suffit à déstabiliser "mon" adversaire, qui fit plusieurs pas en arrière, m'assenant un violent coup de patte. Je me relevais péniblement, regardant le Pridelander derrière moi. Il avait l'air mal en point mais je pouvais lire dans ses yeux qu'il voulait toujours se battre. Mpff... Cependant il n'irait pas bien loin.

- Hé ! Qu'est ce que... Ooooh... Comme c'est mignon. Un petit rat tacheté qui veux jouer les héros.

J'émis un grognement en reportant mon attention sur l'ennemi. Un rat ? UN RAT ?! Soyons clair, qu'on me confonde avec une hyène passait encore... Mais avec un rat ! Oui, bon, je me doutais que le lion cherchait avant tout à être vexant... Mais tout de même !

- Oooh, tu es fâché ? Tsss ! Les Pridelanders et les rebelles Freelanders sont tombé bien bas pour en arriver là. Ceci dit... Tu feras un parfait échauffement vu que tu as l'air de vouloir en découdre.

Le lion poussa alors un rugissement, se jetant sur moi. Aussi rapidement que possible je l'esquivais, me retrouvant dans son dos. Je n'étais pas fort... mais j'étais rapide et agile, c'est là qu'étais mes atouts. Sans attendre que le lion se retourne vers moi, je me mis à courir aussi vite que je le pouvais. Pas pour le fuir, plutôt pour le distancer. Derrière moi, j'entendais le souffle du félin. Heeeeu.... Par contre j'allais devoir trouver une idée pour m'en débarrasser et très vite ! Heureusement, j'aperçus deux rochers un peu éloignés du champs de bataille. Collés contre l'un contre l'autre, on pouvait néanmoins passé entre eux grâce un trou. Il était suffisamment grand pour me laisser passer, un lion en revanche... C'était le moment de voir si ce gros chat avait une cervelle. Accélérant, je m'approchait donc des deux rochers, passant au travers sans me retourner. Jusqu’à ce que j'entende un bruit étouffé derrière moi, comme quelque chose qui venait de se coincer. Je me retournai alors pour voir le félin dans une position bien ridicule. Seul l'avant de son corps et une de ses pattes antérieur étaient passé par le trou. Tout le reste était coincé de l'autre côté. Je ne pu réprimer un sourire.

- Ah ! Gros muscles, petite cervelle. C'est toujours bon à savoir !

Puis je m'éloignais de lui. Avant de stopper net.

- Oh ! Une dernière chose...

Je lui donnais deux ou trois coups de patte sur le museau.

- Je ne suis pas un rat.

Le lion fit un mouvement pour me toucher de sa patte libre mais j'étais déjà parti. Derrière moi, je pouvais entendre ses rugissements de frustration et ce n'était pas pour me déplaire. Si je pouvais piéger mes adversaires sans pour autant avoir à les blesser, cela me convenait parfaitement. Ceci dit, tout nos ennemis ne seraient sans doute pas aussi facile à duper. Mais... je pouvais toujours tenter le coup. Et pour le prochain lion, j'avais l'embarras du choix. Les jeunes se laissent plus facilement rattraper par leurs émotions mais ils sont rapide et les plus âgés sont plus lent et donc plus facile à esquiver mais plus sage et plus difficile à pieger... Mmm... Prudence ou risque, là était toute la question.
Finalement, j'aperçus un lion brun à la crinière noir. Massempo... Le chef des Outlanders. J'avais entendu divers rumeurs à son sujet. La majorité m'inspirait le respect mais ce jour là, il était dans le camp opposé. Je plissais légèrement les yeux. M'attaquer à lui était dangereux... Mais cela se tentait. Après tout, pour tuer un serpent, on doit d'abord lui couper la tête : les Outlanders continueraient-ils le combat aux côté des Nyeusis si Massempo était battu ? Enfin, "battu", si j'arrivais à lui porter ne serait-ce qu'un coup, ce ne serait déjà pas mal mais je préférais être optimiste. Ainsi, prenant mes pattes à mon coup, je fonçais vers Massempo. Prenant mon élan, je bondis vers le Roi... Espérant atteindre ma cible.

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SARA

Référence by Flake:

Sara était impatiente, car elle c’était durement entrainée depuis qu’elle avait appris que la guerre allait éclater. Non pas que l’idée d’égorgé une lionne tout aussi jeune qu’elle l’enchantait particulièrement, mais elle souhaitait se démarquer aux yeux de Massempo. Car un jour, elle espérait de tout cœur devenir aussi forte et noble que Kalahani. Elle enviait Jicho d’être l’apprentie de ce dernier, elle le jalousait même et désirait de tout cœur prendre sa place à la suite de cette bataille à cause de sa trahison. Tahani avait choisi son camp, défiant l’autorité de Massempo, s’attirant les foudres de ce dernier, et plongeant ses fidèles dans l’indécision. Les Outlanders avaient dut choisir leur camp entre le Roi Massempo et la Princesse Tahani, mais Sara n’avait jamais hésité : Massempo était son roi et elle comptait bien se faire une place à ses côtés.

Rugissant de concert avec ses frères et sœurs d’armes pour accompagner le discours de ce grand monarque, elle trottinait vers le champ de bataille, l’allure bondissante, mon cœur se laissant aller à mes rêveries qui empêchait ma conscience de se rendre compte vers qu’elle horrible réalité elle se rendait avait autant d’entrain.

Cependant, quand les lignes ennemies se confrontèrent le monde rose de Sara disparue soudainement. La clarté du monde deviens noirceur, la terre se teintant d’un gris triste, l’herbe dorée de la savane devins rouge sous les assauts répété de la pluie et du sang des lions qui s’entretuait sur la plaine et même son beau pelage clair se retrouvait tacher de sang et de boue. Sara leva des yeux apeurés vers l’ennemi fonçant droit sur elle. Inspirant profondément elle se jeta sur son adversaire, mais Sara n’avait plus envie de le battre et devenir une commandante renommer et reconnus par le roi, la lionne clair était terrifier et n’avait qu’une idée en tête : Survivre.

MASSEMPO

Un dernier sourire, une dernière parole d’encouragement et tout deviens noir. Les lignes se heurtèrent avec une telle violence que le cœur du vieux roi fit un bon dans sa poitrine. Cela faisait des années qu’il n’avait plus connus un combat d’une tel violence, même la bataille de Prideland semblait moins sanglante que celle-ci et pour cause : La bataille qui avait lieu aujourd’hui était la dernière qui serait livré. Si les Nyeusis gagnait, alors Prideland n’existerais plus, si Prideland gagnait alors les Nyeusis se ferait chasser tel les ténèbres par le soleil.

Massempo ne souhaitait pas particulièrement que les Nyeusis en sortent vainqueur, après tout ils avaient réalisé une alliance avec les hyènes et depuis leurs arriver les anciennes terres de Farao avait pris une teinte morne. Les ruisseaux n’était que de longs chemins poussiéreux et Matsukan avait mené les troupeaux loin de ce fléau laissant le territoire et ceux les entourant en proie à une grande famine. Cependant, il avait choisi son camp et, contrairement à sa fille qui avait choisi le chemin de la lumière et de l’avenir aux cotés de Kumpa, Massempo avait choisi le chemin de la sécurité. Persuadé que sa fille ne comprenait pas les enjeux d’un tels choix politique, il avait été longtemps en colère contre elle. Il avait toujours vécue pour son peuple et aujourd’hui encore il prouvait sa dévotion vers ce dernier.

Le lion brun bondit vers une jeune hyène qui, jadis souriait à la vie à pleine dent profitant de chaque moment passé sur cette terre bien que son existence soit rythmée par la peur, la faim et la douleur. Une hyène optimiste qui se battait sous la pluie et le tonnerre pour offrir aux siens une vie meilleure, une brave femelle qui sourit à l’idée que le soleil brillerait une fois la tempête passé, une jeune guerrière courageuse que le roi tua en lacérant les flancs de ses lames d’onyx. La jeune femelle tomba à terre, convulsa suite au choc de l’attaque et, en quelques secondes, perdit la vie.

Massempo grimaça en voyant que l’animal à ses pattes était mort le sourire aux lèvres, comme si la guerre n’était qu’un jeu, comme si elle menait à quelques chose de plus radieux. Il secoua la tête pour chasser quelques mèches noirs qui lui trainait devant ses yeux, déjà que la pluie rendait les choses difficiles il n’était pas question que sa crinière le conduise en erreur. Alors que le vieux mal plissa les yeux pour mieux distinguer son prochain adversaire une vive douleur lui parcourra l’échine et il ne put retenir un rugissement de douleur.

Le mâle tourna rapidement la tête pour apercevoir que la source de sa douleur était un lycaon qui avait planté ses crocs dans son dos. Massempo grogna contre cette bestiole qui s’en prenait à beaucoup plus gros qu’elle, se demanda ce qu’il venait bien faire en plein milieu de cette bataille alors qu’il était évident qu’il se faisait pas le poids contre un lion et agrippa le canidé avec sa patte pour l’envoyer sur le sol boueux du champ de bataille. Du sang coulait de l’échine du vieux roi, mais il ne sentait plus la douleur depuis qu’il avait pénétré sur cette fosse commune, Massempo inspira profondement et rugit un dernier avertissement au Lycaon qui se relevait de sa chute. Le puissant rugissement du roi était clair, il inspirait au jeune mâle de quitter les lieux le plus vite possible sans quoi il mourrait, de ses propres pattes ou de celle de ses frères d’armes.

Après avoir soufflé au visage de cet animal la dure réalité qui le touchait, le roi se retourna pour frapper au visage, de justesse, une guerrière qui visait sa jugulaire. L’attaque de la lionne fut mise en déroute, mais l’épaule du lion brun fut prise d’une affreuse douleur, comme si un éclair venait de le frapper à cet endroit précis. Un éclair zébra le ciel alors que Massempo renifla de contrariété, ce n’était pas le bon moment pour que la vieillesse le rattrape.

[HRP : Désolé Fleckounet, je ne me laisse pas prendre au jeu. Je t’ai viré du dos de Massempo, donc j’ai dû utilisé mes griffes, mais normalement du doit pas avoir eu trop mal ]

Gara qui se tenait non loin de moi criait alors avec force de tous les tuer, tous ces lions qui sont nos ennemis. Je m’élançais rageusement vers eux, jouant des coudes pour avancer et arriver au centre, là où tout le monde semblait rentrer en collision. Le bruit était tel l’éclair qui tombe sur un arbre et que celui-ci craque, se fissure, et se voit plier. Nous, nous serons l’éclair. J’avais la certitude que nous sortirons vainqueurs de cette bataille. Comment perdre lorsque les Nyeusis nous accompagnent, ce sont de redoutables guerriers, pour lequel il faut au moins quatre lions pour arriver à bout.

Je me fixais donc comme but d’éliminer les lions qui s’en prenait aux nyeusis en surnombre, ainsi je laissais une chance au nyeusis de ne pas se laisser submerger. Les premières minutes semblaient se déroulait comme mon plan devait se passer, j’arrivais facilement à dégager les stupides félins qui essayaient de s’en prendre aux ombres noirs. Mais plus le temps passé plus il semblait devenir résistant. De plus, mes forces se faisaient de moins en moins présentes. Il est fait que je me battais avec rage, donnant des coups puissants, mais tellement que je m’épuisais rapidement.

Quand est-ce que sont allés en voir le bout ? Quand est-ce que les vagues ennemies aller se stopper ? Je reçois un coup violent sur la hanche et me fis tomber au sol. Je vis une sorte cyclone de couleur, mélangent la pluie, la boue, les pelages et les bruits tout autour de moi. Je sentis deux trois lions qui ne se donnaient pas la peine de s’écarter lorsqu’il passe, m’écrasant. Je me relevais avec difficulté, la tête qui tournait.

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[!] [WARNING] [!]:

DC de Kuzimu, Lakini et Vako

Kit (c) Loum la Louve

Le tonnerre retenti aux dessus du champ de bataille, avec lui un éclair de fureur déchira le ciel. Recommençant sans cesse cette sinistre valse dans le ciel, le tonnerre et l’éclair avait invité la pluie pour pleurer de rage cette guerre sans queue ni tête qui se jouait sur terre.

Sara avait du mal à survivre aux milieux des combats, elle donnait le meilleur d’elle –même mais elle mordit la poussière bien plus qu’elle ne l’aurait crus. Alors, quand un rugissement d’espoir retentie soudain, la lionne ne put s’empêcher de regarder, le cœur battant et le sourire aux lèvres, ses troupes de lions clairs déboulant des collines. Seulement, dans sa joie euphorique, la lionne avait oublié une chose importante. Outland était diviser et il le resterait surement longtemps. La bataille de Prideland était annonciatrice d’un grand malheur pour Outland, Massempo l’avait sentie au plus profond de ses entrailles.

Alors que Sara voulu accueillir ses nouveaux alliés avec un large sourire, un grand mâle lui sauta à la gorge et l’étrangla rapidement. Ce n’est qu’en regardant le ciel noir que la lionne se rappela soudain dans quel camp elle se trouvait. Elle était Outlander, certes, mais ses lions aux pelages clairs venaient en aide à Tahani et non à Massempo. Sara mourut ce jour-là, elle se sentie partir doucement, mais étrangement, quand elle ferma les yeux elle se sentie apaiser.

Après avoir poussé un puissant rugissement en guise d’avertissement au lycaon, Massempo se détourna de lui pour trouver un nouvel adversaire à la hauteur de sa force. Le corps du roi tombait doucement en décrépitude, mais la technique qu’il avait acquérait au court de ses années de bataille le rendait fort, très fort, et son cœur brulait d’une telle ardeur que le vieux roi se sentait poussait des ailes. Massempo était fort, c’était indéniable, cependant ce n’était la fougue, la force ou encore la colère qui le rendait aussi fort, mais son peuple, sa famille… Plus que tous autres combattants sur cette terre gorgé de sang, Massempo était celui qui avait le plus de chose à protéger et ceci le rendait fort.

Quand il vit les Lamasus et les Nordiques accourir le champ de bataille, il sut que ce serait la fin de cette grande bataille. Ils étaient grand, fort et en bonne santé. Battre ses titans sortie de nulle part semblait chose impossible, mais cela ne déragea pas le roi d’Outland qui se rua dans la bataille aux côtés de ses fiers soldats. Outland ne baissera pas les bras, car les Exilés étaient fiers et loyaux envers leurs alliés, peu importent leurs orientations.

Face à Massempo se dressa un lion imposant, dégageant autour de lui bien plus qu’une lueur dorée et cette impression de déjà-vu. Le roi d’Outland lui-même était impressionner par le charisme que la jeune mâle émettait, c’était comme si le Grand Esprit lui-même l’avait envoyé éclairé cette terre couverte de cendre. Mais cela n’empêcha pas le combat de se déclaré.
Les deux mâles se virent à peine qu’ils se jetèrent mutuellement dessus. Des coups de pattes ornés de griffes acérées laissèrent de longs sillons sanglants sur le pelage des deux mâles, et bien qu’ils n’arrivent à planter leurs crocs dans la gorge de leurs adversaires de nombreuses blessures furent aperçue sur le corps. Le combat durait, les deux lions c’étaient engager dans une danse macabre qui terrifia leurs compagnons d’arme. Un large cercle de poussière se forma autour d’eux, délimitant la zone de combat.

Des touffes de poils s’envolèrent pour se faire transpercer par la pluie rageuse, le tonnerre hurlait la trêve, mais les guerriers semblaient sourds à ses menaces. Les cieux ne purent que contempler en silence les deux mâles s’entretuer. Les rugissements couvrirent le bruit assourdissant des éclairs et, bientôt, on n’entendit plus que les deux grandes figures se battre.
Le combat parue durée des heures entières, mais il n’en fut rien. Les deux mâles se battaient avec fougue et puissance, la rage de vaincre finit par être la seule raison pour leurs membres fatiguer de continuer à frapper et, derrière tout cela, tant de chose se bousculait dans leur tête. L’un se battait pour des êtres à protéger, l’autres se battaient pour cette alliance former avec Prideland, mais tellement plus encore…

Finalement, au bout d’un long combat acharné, le lion dorée flaqua un coup de patte si puissant qu’il renversa Massempo sur le sol boueux. Le roi intercepta son adversaire avant que sa puissante gueule ne se referme sur sa gorge, mais ses griffes plantés dans le poitrail de son adversaire ne suffirent pas à le sauvé. Massempo était épuisé du combat et ses membres endolorie se mirent à trembler de fatigue, ils plièrent sous le poids du grand mâle. Les deux corps qui s’entrechoquèrent coupèrent la respiration au vieux roi, il toussa, tenta de retrouver son souffle, mais en vain. Le grand lion doré dut profiter de ce moment de faiblesse pour infliger le dernier coup de patte.

Massempo n’eut pas la force de se relever. Il resta coucher à sentir ses forces s’en aller doucement. Ses yeux d’émeraude croisèrent le regard cyan de son adversaire, il était fort, très fort, et alors qu’il était à l’agonie le vieux roi aurait voulu lui dire que de tous les lions qu’il avait affronté dans sa vie il aura été le meilleur adversaire qu’il n’eut jamais connus. Dans les yeux du lion doré, une pointe de regret semblait briller doucement, comme si le combat n’avait pas durée assez longtemps ou que le fait de devoir tuer son adversaire avait été pour lui la pire des punitions.

Massempo aurait voulu sourire, mais il n’en eut pas la force. Massempo ferma les yeux et poussa son dernier souffle.

Massempo par Cynblack

Un voile spectrale s’éleva du corps sans vie du roi d’Outland. Quand Massempo rouvrit les yeux, il vit le lion dorée regarder tristement son corps, mais ce dernier ne semblait pas le voir. Le lion brun regarda autour de lui et, au-dessus des multiples corps sans vie des centaines de lions aillant été sauvagement assassiné pendant la guerre, s’élevèrent des spectres de lumière blanche.

Le roi sourit, il ne sut trop pourquoi, mais il n’eut pas peur de ce phénomène étrange. Baissant les yeux sur sa propre carcasse, il sut alors qu’il était bel et bien mort. Il leva une patte pour la pose un peu plus loin et commencer un étrange pèlerinage sur un champ de bataille peupler de multiples fantômes pacifistes. Son corps était léger, son cœur semblait en paix et il émanait de ce coté du monde une étrange sérénité qu’il apprécia. Pourtant, Massempo ne voulait pas encore partir.

Alors que Gara rendait son dernier souffle, laissant un esprit rouge émaner de sa carcasse décharné, Massempo s’approcha de lui sans dire mot. Il ne parla pas à ce mâle qui avait causé trop de tord aux siens et à la Terre des lions tout entière, il n’était même pas là pour lui d’ailleurs. Le vieux roi baissa les yeux vers une lionne téméraire et courageuse, dont le cœur et la bravoure avait su triompher du mal et dont la confiance n’avait pas été trahit par les fourberies de ses alliés. Massempo sourit en voyant sa fille se dresser sur ses quatre membres, plus vivante que jamais.

Il avait toujours vu en elle, une enfant indiscipliné, elle avait été le plus belle héritage qu’on aurait pu lui donner. En tout temps elle avait été forte, Tahani avait toujours fait honneur à son clan pour sa force et son courage et, maintenant qu’il n’était plus, Massempo était certain qu’elle ferait une excellente reine. Il voulut lui lécher le front, comme quand elle était enfant, mais son épaisse langue traversa le crâne pourpre de la femelle. Alors, il essaya de l’étreindre, mais son corps traversa le sien. Peu importait alors, il resta là un instant-là, à sentir son sang battre en elle, à vivre en elle un petit instant, puis il recula, il regarda avec amour cette nouvelle reine et, de tout son cœur, lui souhaita bon courage. Car il n’y avait rien de plus difficile à obtenir que l’harmonie et la bienveillance dans ce monde composer de traitre et d’horreur, il le savait trop bien, car tout le long de sa vie il l’avait cherché.

Massempo rugit par-delà la mort, appelant les guerriers d’Outland qui avait trépassé de le rejoindre parmi les étoiles, car là était désormais leurs places. Dans les cieux, auprès de leurs ancêtres. Le roi posa une patte dans les airs et son corps suivit le chemin vers les étoiles qui trônait par-delà les nuages.

Le fantôme jeta un dernier regard vers la terre où il put voir Prideland et ses alliés accourir vers le rocher de la fierté, symbole de leurs victoires sur les forces du mal. Massempo soupira d’aise et se laissa porter vers les cieux en entendant sur terres les Outlanders rugir en cœur :

« Le Roi est mort ! Longue vie à la Reine ! »

Outland semblait enfin réunit sous une même bannière.

Non sans mal, je parvins à atteindre le dos du vieux Roi. Plongeant aussi profondément que possible mes crocs dans sa chair. J'ignorais si je pouvais réellement lui faire mal ou si ma morsure ressemblait plus à une piqure de moustique. Ceci dit, le rugissement de douleur que poussa le fauve répondit à ma question et je ne mis que plus d'ardeur dans mon attaque. Le félin arriva néanmoins à me saisir de ses griffes pour m'envoyer valser plus loin. Mon corps produit un bruit sourd en se heurtant violemment contre le sol mais je n'avais rien de casser, fort heureusement. Avec quelques difficultés, je me relevais avant de tourner mon regard vers le lion qui me rugit un avertissement en pleine figure. Comme les autres, il devait se demander ce qu'un lycaon venait faire ici... C'est incroyable à quel point les lions se pensent être les seuls animaux concerné par les conflits ! Leurs guerres ont pourtant un impact sur toutes les vies de la terre des lions, pas seulement la leurs ! Voilà pourquoi d'autres animaux s'en mêlaient. Mais le comprendraient-ils seulement un jour ?

Le vieux Roi parvint de justesse à esquiver une jeune lionne et, après ça, je le perdit de vue. La bataille était trop enragée, trop agité pour pouvoir garder un œil sur qui que ce soit... J'avais un peu de mal à rester sur mes pattes, encore à moitié assommé par le coup du Roi, si bien que je ne pus éviter le coup de pattes d'un lion dans ma direction. J'ignorais si le coup m'étais réellement destiné ou si je n'étais qu'un dommage collatéral mais dans tout les cas, je poussais un gémissement de douleur. Avant de mordre férocement la patte qui m'avait frapper. Le lion poussa à son tour un rugissement de douleur avant qu'un e mes allié félin se jette sur lui me faisant lâcher prise. Hé... Attendez une minute. Ce félin... Celui qui venait d'intervenir... Il était blanc ?! C'était un Nordique ?! J'avais entendu, à travers le bruit assourdissant du combat, un puissant rugissement mais je pensais qu'il s'agissait de guerriers déjà présent... Pas des Nordiques ! Pourtant, ils étaient bien là... Mais pas seul. D'autres lions les accompagnaient. Qui étaient-ils ? Aucune idée. Mais ils étaient du côté des Pridelanders et cela me suffisait amplement.
Après que les nouveaux arrivants ai fait leur entré, le combat était gagné pour Prideland. Les uns après les autres, les Nyeusis et les Kulishas fuyaient ou se voyaient ôté la vie. Je n'étais intervenu que pour attirer l'attention de nos adversaires pendant que d'autres lions les chargeait. Mais bien vite, mon aide ne fut plus nécessaire et les lions se dirigèrent vers le rocher de la fierté. Par prudence, je restais un peu en retrait. J'observais derrière moi les cadavres. Lions, hyènes, amis ou ennemis, il était triste de voir autant de dépouilles. D'autant plus que j'en connaissais quelques uns. Alois... Et même Massempo avait perdu la vie. Heureusement, je ne voyais pas Kuzali. Je poussais un soupir qui mêlait à la fois de soulagement et du regret. J’espérais qu'elle allait bien... Mon regard se dirigea ensuite vers tout le groupe de lion se jetant vers le Rocher. Tiens ? L'un d'eux semblait un peu à la traine. C'était un lion gris qui semblait avoir une belle balafre sur l'antérieur. D'un pas lent je m'approchais de lui. Personne n'avait l'air de l'attendre. Je vins me placer non loin du lion, les oreilles en arrière et le regard à la fois timide et inquiet. Silencieusement, je voulais m’assurer que ma présence ne le dérangeait pas. J'étais un peu gêné à l'idée de laisser un lion derrière après le massacre auquel je venais d'assister... Surtout lorsqu'il était blessé. Pour toute réponse, le lion me regarda du quoi de l’œil en souriant. Sa réaction me mis en confiance et je lui souris à mon tour. Sans la moindre mot. Nous continuâmes notre route vers le Rocher de la Fierté. J'avais calquer ma vitesse sur celle du lion pour ne pas le laisser trop en arrière.

Nous arrivâmes à ce gros caillou un petit moment après les autres mais cela ne me déplut guère... Nous étions juste à temps pour voir Kumpa grimper fièrement le promontoire, avant de s'arrêter, visiblement intrigué par quelque chose. Je vis le lion blessé tenter d'apercevoir quelque chose. De mon côté, je ne m'en donnais même pas la peine. Tout était finis à présent. Les lions avaient récupéré leur dû et la paix aller enfin revenir. Je tournais la tête vers l'horizon. Quelqu'un m'attendait... je ne pouvais pas la faire attendre éternellement. Elle devait savoir. Savoir que j'étais vivant et que Prideland était vainqueur. Savoir que nous allions enfin pouvoir vivre en paix, ensemble. Cette idée m'arracha un sourire.
Discrètement, je m'éloignais du blessé, il était à destination à présent, rien ne lui arriverait. Quant à Kuzali, j'avais entendu qu'elle était déjà en haut... Elle allait donc bien. Plus rien ne me retenait. Les lions fêteraient leur victoire entre eux, moi, je la fêterais avec celle que j'aimais.

Prepare for trouble, make it double !


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Anciennement - Papy Fleck