Rahamu lézardait dans son oasis déchu. Roi de la savane. Prince de soleil. Une goutte de pluie tropical coula sur son museau. Il secoua la tête, pour la chasser. Celle ci tomba. Doucement, sur le sol. Il la lorgna, fondre sur le sol brulant. Ses coussinets lui faisais mal. Il eu en tête de se déplacé à l'ombre d'un grand arbre, près du centre de l'oasis. Il se leva lourdement. Accompagner d'un grognement sourd. En s'approchant de son arbre favoris il aperçut une boule de poil sur le sol. Un femelle. Elle semblait dormir. Elle avait la carrure de sa mère. Il l'a lorgna, un temps. Il fut surpris tant elle était belle. Le blanc qui ornait ses yeux faisait ressortir d'elle une sorte de douceur niaise et candide. Il crus voir un ange déchu. Elle ne semblait pas souffrante, mais juste étendue, lâche, sur le sol. Peut etre était-elle en désidratation. Vue la couleur de sa fourrure, elle ne venait pas du désert. Hara se rapprocha du point d'eau, et y mouilla sa grande crinière grise. Puis il se positionna au dessus du corps de la lionne étendue. L'eau dégoulina sur son corps. Hara' voulu être gentille. Il ne compris pas son geste, lui d'habitude si froid et distant. Même si la femelle était sur les terres de son clan, l'hospitalité était la moindre des choses. Peut etre en elle, voyait-il sa mère perdu. Ce qui expliquerait de loi son geste de gentillesse voir, d'amour.

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Taa by Image © Nsaï, Fantine, Janga

La femelle s'approcha de lui, lentement et agilement. Tel une ombre. Sa voix fit sursauté Hara. "Au fait, je suis Janga une Outlanders. Et toi ton petit nom ?" Elle lui sourit, plongea ses magnifiques yeux dans les siens. Il avala lourdement sa salive en un bruit de déglutination affreux. Ses yeux allait maladroitement de gauche a droite, cherchant ou regarder. Il fit demis tour, et retourna a l'ombre du cocotier. Imitant une certaine désinvolture qu'il réussit mal a assumer. Il repondit en secouant la queue nerveusement. "Hara." Pause. "Haramu pardon. Je réside ici chez les Mositus." Il trouva son erreur bête, il avait tellement l'habitude de se faire appeler Hara par sa soeur que lui dire cela lui avait sembler tout a fait naturel. Hara c'était plus jolie. Et en plus, ca ne signifiait pas Bâtard, de quoi cacher sa réel identité. Le soleil frappais fort, trop fort. L'ombre lui fit du bien. L'eau fraiche dégoulinait le long de son menton musclé et longeait sa machoire longiligne.

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La femelle du nom de Janga, le suivit langoureusement. Alors que lui, n'avait qu'une idée en tête fuir son regard perturbateur et plein de sous entendu. Celle ci, comme lisant dans ses pensées absorba son regard comme l'aurais fait un grand feu de forêt. Il se retrouva complètement obnubilé par ses deux grandes orbes jaunes qui brillaient telles deux étoiles à la tombés de la nuit. Sa voix qu'elle fit ressentir roulante et déseuvrante sonna. " Oh mais quel beau nom mon cher et grand beau lion. Dites moi... avez-vous de la famille ? " Il tourna la tête. Ses paupière c'était complètement affaissé, l'air complètement désabusé par l'atmosphère omnubilante. Cette femelle se jouait clairement de lui. Il avait pratiquement et facilement le double de son age. Arrête de rêver Hara qui voudrais d'un lion comme toi. Un drôle de sensation envahit son âme, et plus précisément sa poitrine. Comme une multitude de papillon foudroyant. Il se sentait tellement seul. Si vide. Comme une coquille de noix. Comme, un caillou sans fin. C'était un lion seul. Comme beaucoup. Il décida d'entrer dans son jeu. Pour ne pas se laisser envahir par ses sentiments. Qui était le plus fort. Autant lui dévoiler le fond de sa pensée. " Non je n'ai pas de famille. Mais j'en recherche une.. " La queue de la lionne qui caressait docilement ses flancs, s'enlaca avec la sienne. Il l'observa dans les yeux avec insistance, un rictus malicieux aux lèvres. Tu cherches, tu trouves ma belle.

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Il plongea son regard vairons dans le siens. Avec une intensité folle. Il avait l'impression qu'a cette instant il aurait put lire le fond de son âme et apercevoir la couleur de ses péchés. La voix roulante de la femelle se fit de nouveau entendre. " Pas de famille... mmhh ? Tu es sur mon grand. " Il l'observa. Et ne put s'empecher de sourire encore plus. Elle était stupide. Ou ignorante. N'avait-elle donc pas compris son allusion. Elle allait surement tomber de haut. La petite. Elle était belle, elle sentait bon. Il n'y avait pas de raison de la repousser. Hara n'était pas farouche. Sa voix langoureuse se fit entendre. " Oui ma petite. Mais tout peut s'arranger. " Il frotta son épaule contre la sienne. L'enivrant ainsi de son odeur de mâle forte. Elle ronronnait. Chaton. Il voulait une famille c'est vrai. Mais pas avec la première venue. Et si elle c'est ce qu'elle cherchait en attisant ainsi le feu qui était en lui. Elle se brulera surement. Mais après tout, peut lui importait, ce n'était pas sa vie, ni son ventre qui deviendrais énorme et béant comme un ballon de bodruche. Cette idée le répugna. Mais il continua de sourire niaisement. Découvrant ses belles dents blanches de ses babines béantes.

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On dit qu'on prend conscience de l'importance d'une personne que quand on la perd. Mais j'ai l'impression qu'en réalité, on ne s'en rend vraiment compte que quand on est amené à lui faire face une nouvelle fois. J'ai pensé que je pouvais mourir parce que je le voulais. Je n'en pouvais plus tellement je le voulais, depuis le premier jour. La vérité c'est que j'ai jamais sut faire face a mes envies ou mes désirs. Tout a toujours été si floue en moi. Suis-je le fruit d'un amour pervers. Ou ne suis-je qu'un lion déchu. Personne n'en aura la réponse Hara. Tu a grandis, tu a survécu. Tu t'es même battue. Ce que peut de lion aurait eu le courage de faire. Tu n'a pas fui Hara. Tu es fort. Tu es le prince déchu. Elle se pavane tel un paon. Inversant les rôles. Il l'observa soudain emplie de tristesse face a son comportement puéril. Bipolaire. Il avait changer du tout au tout. L'observant se pavaner naïvement. Il avait beaucoup trop vécu de chose pour ce laisser une nouvelle fois impressionné. Il lança d'un air méprisable et virulent. « Cesse ce petit jeu stupide. On croirait voir une gamine. » Tranchant, sec. Froid. Il tait soudainement sortit de son emprise, de cette torpeur latente que l'on appelle désir.

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La femelle avait littéralement explosé de rire. Un rire frais et neuf, comme un carillon. Elle avait cessé cette danse puéril de fausse séduction. Elle fit face à Hara. L'observant avec un dédain qui trahissait son égocentrisme profond. Imbus d'elle même. Pauvre lionne. Elle lança, les yeux ardents de fureur. « Hey pap', c'quoi ton problème ? Ouais papi' parce que vu la couleur de ton pelage.. Houlala les dames doivent être toutes a tes pieds. » Elle esclaffa d'un rire qui semblait tout préparé. Adosser au grand cocotier. Hara l'observait se tordre de rire. Sa queue fouettant l'air. Elle semblait si fière d'elle. Les lions de nos jours n'on plus la notion du réel. Il s'égare dans d'étrange pratique qu'ils jugent véridique. Alors que leurs visions est complètement faussé et façonné de toute pièce par un idéal déchu. Était-elle sérieuse. Peut lui importait. A vrai dire. Il en avait marre de jouer. Il crut dans un premier temps que ses représailles le toucherait. Mis rien. Rien qui ne puisse le perturbé. A vrai dire. Il était gris de naissance. Et il n'avait jamais eu l'occasion de s'intéresser aux femelles juger futiles et volages. Ses actes étaient donc médité par lui même. Rien de très nouveau jusque là. Il ferma les yeux un moment. Les rouvrit pour les plonger dans ce de la femelle. Les sourcils droit, l'air complètement ailleurs. La voix passive. « Tu es susceptible. Et qu'est ce que tu piailles. Ta mère ne ta jamais appris a te taire? » Il était neutre et sincère.

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La jeune femelle sortit les griffes et lâchement un feulement discret mais distinct. Elle s'en alla la queue haute, et s'allongea sur le sol meuble a coter de l'eau de l'Oasis. Hara sentit une odeur. Il s'approcha de la femelle pour apercevoir l'aube de la forêt. Kunio. Sa sœur. Merde. Elle qui détestait les femelles. Hara s'approcha rapidement de Janga. Il se positionna sur elle. Debout au dessus d'elle. Et il s'allongea sur elle. L'ignorant complètement. N'observant que le lointain. Et effectivement au loin, dans la jungle Kunio. Droite. Elle grogna pour le saluer. Hara fit de même. Sa fourrure couvrait l'odeur de Janga et son épaisse masse la cachait. Il se laissa glisser sur le coter, tombant de tout son poids allongé sur le sol. Il soupira longuement. Il venait de sauver cette satané femelle des griffes de son affreuse sœur. « Piouf... Ma sœur. Une lionne affreuse. Pire que toi a vrai dire. Elle déteste les femelles. Et surtout si celle ci son sur notre territoire. » Il se laissa miroité au soleil. Sous la brise discrête. Qu'elle chance que Kunio ne soit pas passer plus près de ça. Sinon elle aurait sentit son odeur. Elle sentait tellement la vanille. Oui! C'est ça. La vanille. Janga sentait la vanille.

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La femelle semblait être complètement étouffé. Tu m'étonnes. Hara faisait au moins le double de son poids. C'était juste impensable qu'elle put rester en vie aussi longtemps, étouffée sous son épais poil. Elle lui lança vulgairement et d'une voix qu'elle voulu faire paraitre neutre et rauque. « Pff... faut dire que c’était pas très classe sous tes grosses fesses de babouin.. Mais bon... merci. » Il était complètement affalé sur le sol. Il la lorgna, la crinière en bataille. Hara est ce que l'on pouvait appeler un vieux beau. C'était un lion fort, et charismatique. Il avait beaucoup de chose pour lui. Sa couleur grise faisait ressortir son age certes, mais cela jouait a son avantage. C'était un lion perspicace qui connaissait tout de la vie. Car il en avait vue des choses. Il répondit par un sourire hargneux. Fière de lui avoir arraché une once de sympathie. Puis il observa un poisson dans l'eau. Il le montra avec un simple coup d'oeil a Janga. « Janga. Si tu l'attrape, je saute du rocher que tu vois la bas. » Comme tout les lions Hara avait une peur folle du vide. Et se rocher surplombait la cascade d'au moins 3 mètre et demis. Pas beaucoup? Rien? Pour lui c'était énorme. Ce défis il devait le faire depuis ses trois ans, un défis imposer par sa soeur, qui elle était plus courageux. Il n'avait jamais réussit a le faire. Mais bon. Peut etre qu'aujourd'hui.

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Elle exécuta une sorte de danse contemporaine. Bondissant avec agilité et grâce sur chaque rocher au beau milieu de l'oasis et tout ça en silence. Elle était au dessus de l'eau. Et a cette instant. Hara la trouva belle. Elle était féline, animal. Un lion en chasse il n'y a que ça de vrai. Soudain, Janga frappa l'eau de toute ses forces avec sa patte. Un poisson rouge bondit hors de l'eau. Qu'elle attrapa sauvagement dans sa gueule. Sans la moindre émotion elle ramena le poisson sur le bord avec un simple. « Voila. » Hara la regardais. Sans émotion. Puis soudain, ses lèvres commencèrent a se tordre. Une grimace tordis son visage et il s'esclaffa littéralement de rire. Il riait, riait. Il en avait les larmes aux yeux. Entre deux étouffements de rire il hurla. « Je parlais de ce poisson là ! Qu'est ce que tu va m'en attraper un tout la bas ! » Il se plia en deux. C'était tout bête, mais il voulais CE poisson. Le poisson dorée. Pas un autre. Et il ria. Il était aussi soulagé de ne pas devoir bondir de cette immense rocher.

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Elle semblait hors d'elle même face a la réaction excessive d'Haramu. Elle grommela bon nombre d'insulte et de mots sans courtoisie, avant de se jeter sur la rive, bondissant de rocher en rocher. Elle était si énervée que ses gestes étaient désordonnés et non coordonnés. Elle donnait des coups de pattes, violents certes mais dans toute les directions. Elle tomba a l'eau. Haramu s'esclaffa a nouveau de rire. Elle sortit de l'eau en grommelant a nouveau. Elle était drôle. Puis elle se sécha attentivement avant de replonger son regard dorée sur le poisson unique. Elle cessa de geindre a tut tête et semblait se concentré sur les mouvements feutré de l'animal dans l'eau translucide. Puis d'un coup de patte agile, elle envoya le poisson virvolté dans les airs. Habilement elle le choppa dans la gueule. Un vrai petit chat. Puis elle revint rapidement sur la rive. Posa le poisson devant les patte d'Haramu. C'était un beau poisson au écaille dorés. Hara fut un peu triste car en vérité, c'était le seul poisson de cette couleur qui ornait l'Oasis. Et il se suprennait souvent a le contemplé gracieusement au bord de l'eau. Dommage. La femelle maugréat farouchement. " Content ? Maintenant tu vas sauter de ce fichu rocher d'accord ? J'en est marre je suis pas ta bonne non plus. Alors tu vas sauter.. je veux pas avoir fait sa pour rien. " Elle grogna en montrant les dents. C'était l'heure Hara. Il se lever lourdement. Passa a coter de Janga sans la lacher des yeux. Puis de plusieurs bond lourd, il se hissa au rocher, un peu plus haut. Il manqua de glisser a plusieurs reprise. Mais enfin il surplombait l'oasis. Et l'eau de la cascade caressait son visage tant elle était proche. Il lorgna en bas et avala lourdement sa salive. Il ne pouvait pas le faire. C'était trop dure.

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C'était trop haut, bien trop haut. Haramu tremblait comme une feuille. Ce petit saut lui faisait dresser les poils de l'échine. Il voulu faire demis tour. Mais la grosse lionne a tête de folle lui donna un gigantesque coup de patte en hurlant littéralement de rire. Haramu bascula. Il sentit toute la gravité même qui régit le monde s'abattre sur lui comme un coup de marteau sanguinolent. Il hurla dans sa chute. Heureusement, un chat retombe toujours sur ses pattes, même un gros matou. Son corps se retourna, face a l'eau, les pattes droites, il frappa l'eau avec une tel intensité qu'il crut en mourir. La fraicheur de l'eau et la différence de température le fit sursauté. Il fut prit d'intense spasmes qui ne voulait cesser. Une fois le fond touché, les joues gonflés d'air. Il poussa férocement le fond du bassin pour remonté lourdement a la surface. Les chats détestes l'eau, dans la logique les lions aussi. Il sortit de l'eau. L'autre hurlait comme une folle. Elle est timbré. Elle bondit en hurlant lui envoyant un raz de marré d'eau dans la face. Il atteint la rive a moitié aveuglé par 'eau, les poumons sifflants, debout, la tête penché en avant, regardant fixement le sol. Il respirait violemment. La femelle le suivit en chantonnant. « Alors ? Tu a fais une bonne baignade ? Et maintenant que tu as sauter bouffe ce poisson, je ne l'est quand même pas attraper pour rien et puis il était pas facile, facile a attraper non plus. Et tu as vu, sauter c'est pas sorcier ! » Elle lâcha un poisson puant devant lui, juste sous son nez. A présent i était dégouté de tout ce qui venait de près ou de loin à l'eau. Il releva la tête tout doucement, un regard de haine, les sourcils froncés, il allait la tuer la garce. Il écarta un peu les pattes histoire de ce ressaisir et paraitre plus grand qu'auparavant. Quand un rugissement venant de derrière l'oasis le fit changer du tout au tout. Kunio. Elle était grande, fine et élancé. Sa sœur. La chasseuse de tête. Elle rugit. Merde. « Haramu. Merci d'avoir ramener le repas. » Kunio se lécha les babines. Haramu se reprit et se plaça devant Janga. Bombant le torse. Que faisait-il. Il agissait contre sa sœur. Mauvaise idée. « Dégage. » Vociférât-il méchamment. Kunio fit une grimace de dégout. Relevant l'échine pour faire face a son frère. « Est-ce que c'est ta compagne ça ? » Ils grognèrent férocement tout les deux.

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