Fly me to the moon

La nuit était déjà tombé. Nyoka ronflait. Ce porc. Ladha elle dormait toujours tranquillement. Il aimait sa soeur mais ne l'avait jamais autant aimé que sa mère, va savoir pourquoi. Par contre entre son frère et lui naissait un incroyable complexe d'infériorité. Qui petit a petit le rendait fou allié. Nyoka semblait si désintéressé de tout. Si peureux et feignant. Il aurait aimé avoir un frère plus brave. Pourtant c'est Nyoka qui avait eu le plus de proximité avec son père étant enfant. Peut être Haramu l'avait-il façonné à l'image d'un bon petit soldat de l'arrière. Petit soldat de plomb. Nyoka était allongé sur le ventre, sous la grotte, blottit contre sa soeur. Il observait la lune qui lui éclairait à moitié son visage. De petit caillou était disposé devant lui. il en shootant un habilement avec son petit doigt. « Petit soldat de plomb. » Avec une petite mimique et une voix moqueuse. Il se leva lentement, s’étirant. Impossible de dormir avec le vacarme de son frère. Il marcha un moment sous la lune qui éclairait ses pas délicat et hésitant. Il aperçut le marécage. L'odeur n'était pas plus douce, mais le paysage lui, si. La lune éclairait chaque petite parcelle d'eau luisante. Il y avait même des petits insectes volants qui émétaient de la lumière jaune et douce. Les flaques reflétaient presque toutes la lumières blancharde de la lune. Il bondit dans une flaque, écrasant la lune de ses pattes. Je suis sur la lune. Jusqu'a ce que le reflet disparaissent presque sous son reflet a lui. Il repris de plus belle, bondit de flaque en flaque, comme en apesanteur. Ça faisait du bien parfois de se rappelé qu'il n'était encore qu'un adolescent. Il laissait ses pattes glissé, exécutant en même temps que ses sauts il gracieuse danse sous la lumière blanche.

Rapprochant son cous de son poitrail, Taa semblait virevoltant, une ombre sous la lune étincelante. Ses pattes avant ne semblaient plus aussi musclé et rigide que d'habitude, léger, il flottait dans l'air refroidis de la nuit. Les yeux fermés, baigné par la lumière douce et blafarde de la lune. Quand il bondit dans une flaque, une voix retentit.

« Bonsoir, je m'appelle Sangha, je suis un voyageur. Et toi? qui est-tu ami de la nuit? »

Taa bondit en ouvrant les yeux, tomba brusquement dans une flaque d'eau boueuse. Avec la lune l'endroit ne semblait plus aussi dégoutant. Mais une fois le museau dans l'eau ragoutante, Taa fut ramené a la réalité à la vitesse de la lumière. Il se redressa en titubant, de l'eau dans les yeux. ouvrant avec difficulté un oeil. Il vit une petite chose marrons, avec de magnifique yeux jaune. Il hurla le coeur battant la chamade et les pattes tremblotantes.

« TES MALADE. J'AURAIS PUS ME NOYER! »

Ta observa la flaque d'eau, elle ne lui arrivait qu'a la cheville, même un rat ne se serait pas noyé ici. Taa observa le lionceau, il c'était juste assis a coté de lui observant calmement la lune. Il semblait si désinteressé de tout que Taa en resta choqué un moment, la bouche a moitié ouverte, béa de surprise. Il se redressa, assis, ferma la gueule, passa sa main dans sa crinière pour la redressé et se débarassé de l'eau qui le génait. Redressant les sourcils de manière rieur.

« Ahah. Je rigole, même un rat ne se serais pas noyé ici, je voulait juste t'effrayé. Moi je m'appelle Taa et je fais partit du plus noble des groupes, Les Mositus. »

Conscient de sa bétise, Taa essayait de reprendre le dessus d'un tons rieur. Mais il avait eu la peur de sa vie. Il avait un peu honte d'avoir eu aussi peur pour une chose pareil. Mais avait-il eu peur du lionceau en lui même ou avait-il plus honte de s'être fait surprendre à s'amusé sous la lune de la sorte. Personne ne le saura jamais. Mais allait-il pouvoir faire croire au lionceau que sa peur était fausse ?

Rarement Taa avait put observé un lionceau aussi calme que neutre. Il semblait complètement absent de la situation. Soit celui ci était niais, soit celui ci avait grandis avant son age. Même malgré toute les choses qui étaient arrivé a Taa dans son enfance, jamais il n'avait été aussi passif face à ce genre de situation. Adabu puis ce jeune lionceau brun à la crinière fraîche comme la brousse de printemps. Qu'arrivait-il aux lionceau de ces terres. Perdaient-ils tous leurs innocences si tôt à cause des événements récents. La voix du jeune lionceau résonna comme en échos à la lune blanche.

« Enchantée Taa, pardonne moi de t'avoir effrayer. Je ne connais pas ton clan, pourrais-tu m'expliquer qui sont t'ils? »

Les yeux de Taa s'ouvrirent encore plus d'étonnement. Ce lionceau semblait tellement loin de tout, loin des conflits qui arrachaient le sang et les vies a ces terres, lions de la peine de la tristesse de la guerre. D'où venait-il était-il si inconscient pour ne pas faire attention à l'odeur de sang et de chaire qui régnait en ces lieux. Puis Taa fut transpercé par un autre sentiment, celui d'un adulte. Lui aussi était ignorant étant lionceau. Mais on lui avait tout appris. Aujourd'hui c'était à son tour de prendre la relève et de raconté l'histoire de ses ancètre. Sa poitrine se gonfla et un large sourire orna son visage à présent si fière. La flaque dans laquelle Taa était tombé avait répandu de l'eau sur le sol sec. Il sorti une de ses griffes noirs comme l'ébène. Et entreprit de dessiné sur le sol humide. Il dessina le lieu de vie des Jangowas, l'Oasis, la rivière, Outland et Prideland. Se rappelant du dessin de son père autrefois. Il pointa L'oasis.

« Les Mositus viven... vivaient ici. »

Il avala la boule qui bloquait sa gorge face a cette erreur, mais bientot il en était certain ils récupéreraient leurs terres. Puis il pointa la croix qu'il avait fait pour le lieu de vie des Jangowas. Rien de tel qu'un schéma pour tout comprendre plus facilement.

« Ici c'est le lieu de vie des Jangowas. C'est un désert ardent. Les lions qui y vivent ont le pelage clair pour survivre sous un soleil impitoyable. Les Mositus eux, ont le pelage foncé, comparable au mien. L'Oasis était un havre de paix au milieu d'un chaos de sable. »

Il observa le lionceau avec un sourire protecteur. Il était assez fière de son résumé cartographique. Il pointa à présent les autres clans un part un.

« Si tu suis la rivière qui traverse le désert dans ce sens, tu atteint Outland, puis Prideland et enfin Freeland. Je sais aussi que plus haut, il existe des montagnes de neiges, on raconte que des lions colossaux y vivent, comparable à des ours. Mais je n'en ai jamais vue, je ne puis t'en dire plus à ce sujet. »

Il plongea à nouveau son regard dans celui du petit être qui semblait attentif, mais toujours avec cette air neutre. Etait-il juste curieux ou avide d'apprendre. Taa voulait continué. Il voulait que la populations nouvelles soient au courant de la situation actuel de son clan et des autres clans. Autant pour leurs propres sécurités, mais aussi peut être y aurait-il des lions braves qui rejoindraient leurs rangs.

« Autrefois les Mositus était gouverné par une lionne ; Maisha, les Mositus sont de nature réfléchie et pacifique, jusqu'à ce que l'épidémie se répande dans l'Oasis, il eut beaucoup de mort et de blessé. Maisha succomba à la maladie. Un lion nommé Haramu qui avait rejoins le clan, autorisé par Maisha fut élue à sa suite. Haramu venait du clan des Jangowas. Ce qu'il faut savoir c'est que les Mositus et les Jangowas se voue une haine sans limite depuis toujours. Leurs différences de vies et de culture, était trop grandes . Bien qu'il soit un des rares lions à être gris, Haramu avait du sang Jangowas, mais aussi Mositus. Il était un bon chef. Jusqu'au jour où l'empereur des Jangowas pris de fureur devant un enfant non désiré et de couleur foncé se décida à attaqué les Mositus. Les chassant ainsi de leurs terre. Haramu était mon père, il disparut pendant la bataille. Personne ne sait ce qu'il est advenu de lui. »

Il eut un sourire mélancolique. Cette fois ci il n'observa pas le jeune lion, se contentant d'observé son dessin au sol. Repensant à sa mère, éxilé, maigre. Il sentait que la vie la délaissait.

« Aujourd'hui j'ai juré de reprendre notre terre, même si le sang doit être rependue. Je porte en moi -de part mes origines- la rage des Jangowas, la réflexion des Mositus, et ayant grandis à Outland une partit de ma jeunesse, je porte en moi la cicatrice de la hargne des Outlanders. »

Il éternua. Il ne faisait pas froid, mais presque. Et l'air emplissait ses poumons de poussière. La lune semblait accompagné Taa dans la relégation de ses histoires. Comme pour l'encouragé d'une aura prude et dense.

« Une lionne, Kwadja a été élue récemment, pour nous mené à la guerre. Tel est notre destin si nous voulons un avenir meilleur pour les futurs générations à venir. Pour les lionceaux de ta génération. »

Il lui lança un regard appaisant et un sourire tranquille.

Le jeune lionceau tapota doucement ses petites pattes brunes claires sur le sol boueux, les tintant un peu plus d'un marrons plus foncés. Contrastant parfaitement avec la couleur de son pelage et l’animosité de sa tenue. Il sourit à Taa à son tour d'un air mélancolique. Comme si la récitation de son histoire lui rappelait des sources chaudement enfuis. Et sa voix fluette résonna dans la nuit. Longea le visage de Taa de ses yeux similaires a son pelage amer.

« Je connais les Pridelanders et les Jangowas, mais je ne savais pas l'existence des autres clans. Tu connais beaucoup de choses, tu doit être surement bien expérimenté, ta sagesse t'honore Taa. Mais j'aimerais te donner mon point de vue, je sais que l'avis d'un lionceau inconnu ne doit pas t'intéressé mais un sage guerrier sait écouter. »

Sangha se léchouilla doucement les babines. Taa soupira discrètement, il sentait déjà le lionceau qui allait lui faire la moral, se rappelant vaguement d'Adabu. Même si Taa avait coupé court a la discutions rapidement, ce jeune lionceau semblait plus intéressant car plus curieux. Et surement plus malléable.

« J'ai vécu depuis ma naissance une vie pas facile et j'ai perdu des êtres qui m'étaient chères. Mon frère est mort tuer par des hyènes, à ce moment là je me suis sentit plus seul que jamais, je n'avait plus rien qui me donnait l'envie de vivre. Seul la haine, me disait de lutter pour survivre et me venger. Mais avec le temps, j'ai appris, que même si je les tuais, rien ne ferais revenir mon frère et que je deviendrait comme eux rien de plus qu'un monstre et de la vermine. Je sait que reprendre vos terres est plus que légitime mais, Taa serait tu capable d'arracher une vie pour reprendre tes terres? »

Taa lâcha un petit rire sarcastique et pourtant réelle. C'était comme une rengaine. Les lionceaux d'aujourd'hui étaient tous complètement pacifiste et réfléchis. Surement plus que les lions adultes d'aujourd'hui. C'est ce genre de société qui forge les esprits. Les jeunes voient les erreurs des adultes et font tout pour ne jamais les recommencés. Taa lui a grandis dans un havre de paix. Il ne peut supporté qu'on lui enlève. Alors que les lionceaux de cette génération ont tous vécu dans la misère d'une vie de guerre et de voyage, ils se connaissent pas l'aspect tranquille que peut apporté un territoire et un ermitage saint. Taa lui répondit avec un léger rictus.

« Je serais capable d'arraché autant de vies que nécessaires pour ravivé une once de justice dans ce monde remplis de principauté impur et indus. »

Ses yeux brilla à nouveaux. Une flamme que même la plus grande des pluies ne pourrait éteindre. Révant du jour où il pourrait enfin savouré l'ombre paisible de l'Oasis.