[HS : Gros problème de code / Taille, désolé /: ]




EREVU Je pense que ce que vous dîtes est vrai... Je n'ai jamais compris pourquoi j'étais si différent au sein de mon clan... Moi qui vouait loyauté ! Merci pour votre franchise.


Franchise ? Tu avais toujours su te montrer franc en effet , mais tu doutais encore qu'il aie comprit ce que tu essayais de lui faire passer. Bon de toute manière , il n'y a rien de mieux que le temps pour enseigner les vérités de la vie, tu le savais mieux que quiconque dans cette Savane. Le temps passait bien vite, si rapidement que tu en fus étonné, à savoir qu'il en fallait pour t'étonner, tu te questionnais même si c'était un coups des grands Esprits pour t'indiquer que le temps n'était pas avec toi.

EREVU ♦ Selon moi, je vois un liard qui vient de perdre ces origines. Qui semble inouï, mais beau en même temps. Qui reflète d'une sagesse extrême sans limites, et maintenant, d'une loyauté à ses terres volées par ces chiennes... La solitude à certes touché son caractère, en le rendant plus introverti, mais ce que je viens de voir est unique... Si je vous vouvoie, c'est que vous méritez : c'est ce que méritent les gens respectables et raisonnables. J'espère quand même, que j'ai été assez sincères, car tout ça, ne vient que de mon cœur. Où vous avez facilement pénétré.


Tu sourit en coin, touché par de tel paroles. Tu te délectais de ce genre de compliments, chacun d'eux te procurait une énorme sensation qui allait tout droit sur ton petit coeur de Liard. Tu ronronna aussi très très doucement, amusé. En réalité, tu voulais qu'il décrive son propre reflet, au lieu de ça le lion à la crinière crème avait décortiquer ton reflet. Note que c'était très agréable.


Néanmoins , sa dernière phrase te perturba. Avais tu fais chavirer le coeur d'un lion simplement en lui parlant ou était ce une flatterie exagérée ? Tu avais quelques doutes mais aussi étrange que cela puisse paraître, tu n'avais pas plus de réaction que ça tu n'étais pas du genre à te mêler des sentiments, même s'ils étaient en ton égard. Bien que beaucoup de question survenais, tu répondais simplement : 

Un moment de silence vint se poser tranquillement entre les deux félins. Silence qui avait l'air de s'opposer à la discussion, laissant le liard songer. Peut-être pensait-il à quelque chose de bouddhiste ? Certes, il en avait l'air. Baissant les yeux et en secouant légèrement la tête, rien ne sortit de sa gueule tachetée... Si avant, le ciel était rougi par le crépuscule d'un soleil fatigué témoigné par de douces étoiles, le ciel était sombre et Dame Luna était haute, centrée. Les astres microscopiques qui n'étaient autre que les étoiles luisaient dans le firmament, et ces lueurs illuminaient le pelage de Killik. Une harmonie : un ocre mélangé avec de l'ombre bleutée. Ses yeux ambres brillaient dans l'ombre, seule lumière qu'Erevu pouvait distinguer et contempler. Quand Erevu eu dicté soigneusement ses paroles sincère, un sourire vint généreusement se dessiner sur la figure de Killik. Il avait bien l'air d'apprécier ces flatteries néanmoins honnêtes et qui venaient du cœur du voyageur... Il déclencha un ronronnement strident, qu'Erevu savourait de son inouïe développée. Il comprenait maintenant la nuance : le liard voulait le décrire, lui, mais au lieu de ça, il a dégusté les qualités les plus excises de Killik ? Idiotie... Cependant, cela ne dérangea point la créature, et cela ne déplut point à Erevu. Il pensait être considéré comme un idiot, mais le contraire vint s'opposer à ce destin cruel.

« Ces compliments me vont droit au cœur , je vous en remercie. Je n'ai rien de plus à vous dire sur votre futur si ce n'est qu'il faut laisser le temps agir et tracé un chemin sur votre vie. Laissez donc les Grands Esprits guider votre regard vers le bon côté. » dit-il, en regardant délicatement son interlocuteur. Avait-il raison ? Un chaman n'a point tort, le vagabond pouvait se fier au prophéties de cette belle créature. L'honnêteté avait peinturluré son visage, en projetant plusieurs couleurs qui n'était visibles, mais ressenties par Erevu. Discuter avec ce lion avait pris quelques petites heures vains, mais un temps peut changer une vie. Sans doute, les deux appréciaient la compagnie de l'un et de l'autre, et une complicité aurait put naître entre les deux félins si le Destin n'était pas aussi rapide tel un guépard... Une brise vint se baigner entre Erevu et Killik, laissant ainsi frémir le corps des felidaes et de se soulager en fermant délicatement les paupières. Au loin, les lucioles s'étaient dirigées vers les deux félins, et ainsi, ils pouvaient profiter d'une petite lumière... Des regards se passaient mutuellement entre l'Outsider et le vagabond, plus une seule parole. Rien qu'un silence, éphémère...

« Je suis navré , mais mon clan m'appelle , je ne puis me permettre de rester plus longtemps. Suivez votre Karma et nous nous reverrons .... Erevu. » Malheureusement, les bonnes choses ont une fin. Les feuilles d'automnes colorées de couleurs chaudes se transformaient toujours en un tas de terre... Au moins, ce n'était guère des adieux. Des adieux auraient chamboulé le jeune lion, lui qui était curieux et qui en voulait savoir plus. Cependant, sa curiosité eu un résultat : un lien d'amitié se tissait entre les deux félins. Mais, ce ne serait pas raisonnable d'empêcher le jeune lion de rentrer chez lui, alors que son clan, sa famille, l'attendent au clair de cette belle lune ? Sans doute, ils seraient inquiets par l’absence du chaman. Le plus étrange, c'est le salut : il s'inclina légèrement sur sa patte, en baissant son dos. Peu après, il se releva, et toisa avec un sourire jovial le lion. Un échange mit terme à cette rencontre, et ainsi, le Liard commençait à tourner le dos, et s'avancer légèrement entre les hautes herbes.

« A bientôt, Killik. J'espère de même que nos chemins se recroiseront. Passez une bonne nuit... Sans doute, les Grands Esprits voudront nous prévoir des retrouvailles ? » Et c'est ainsi que le Destin eu raison de faire croiser les routes. Sans doute, Erevu s'éloignait, et un songe le tracassait : il voulait à tout pris le revoir, il était unique. La Vie en décidera-t-elle ... ?

HRPG: