TRUST BETWEEN ALLIES

ft. Koliya & Kiminu (PNJ)

La soirée avait été un véritable enchantement, un moment où Sikio avait pu retrouver un souffle de vie. Il s'était délecté de chaque instant, s'abandonnant aux petits plaisirs simples : contempler le soleil qui s'éclipsait à l'horizon, observer les étoiles scintiller dans le ciel nocturne, sentir le vent caresser les brins d'herbe de la savane. La beauté de la vie s'était révélée à lui dans toute sa splendeur. Pourtant, derrière cette façade de quiétude, un malaise persistait, obscurcissant le tableau idyllique. Sikio était déconcerté par sa propre incapacité à savourer ces moments plus de quelques instants, avant que son esprit ne soit assailli par des pensées désagréables. Se demandait-il s'il était réellement digne de cette simplicité? Pouvait-il prétendre à une existence aussi paisible? Bien que Koliya ait ravivé en lui une lueur d'espoir, cette dernière semblait déjà s'estomper rapidement, comme une flamme vacillante qu'il avait du mal à maintenir en vie.

La nuit avait été une épreuve, une confrontation entre résolution et espoir. Finalement, il avait trouvé un peu de repos, plus que les jours précédents, voire même les semaines écoulées. La disparition de Kuvira avait semé le trouble dans toutes les Terres Libres, et la peur d'être la cible des soupçons lui nouait l'estomac. Machweo n'avait pas hésité à le projeter au sol, le pointant de la griffe. Heureusement, Koliya était intervenue pour le défendre. Mais était-ce réellement une défense? Avait-elle simplement mis en lumière son manque de compétence, son incapacité à faire face à une lionne telle que Kuvira? Sikio se demandait si la léoponne envisageait un avenir pour lui. Ou était-ce simplement de la pitié? Peut-être que son entraînement avec Vurugu avait modifié la perception de Koliya, mais Sikio peinait à croire en cette perspective, à lui accorder sa confiance. Mais.. c'était ce à quoi servirait leur rendez-vous, à lui apprendre. Lui apprendre à faire confiance.

Sikio s'était extrait de son sommeil avec peine, son esprit encore hanté par les ombres de la nuit précédente. Malgré ses réserves, il avait accompli sa patrouille matinale, arpenter les sentiers familiers sous le soleil montant. À l'heure du repas, alors que les rayons d'or embrasaient la savane, il s'était assis pour un modeste festin. Comme chaque jour, il sentait l'espoir de trouver le meurtrier de Kuvira s'estomper un peu plus. Devait-il se contraindre à avancer? À enterrer le passé pour construire un avenir incertain?

En plein cœur de l'après-midi, Sikio entama son périple en direction du point de rencontre convenu avec Koliya, situé au cœur des vastes étendues des Terres du Sud. Le voyage lui prit près d'une heure, durant laquelle il se laissa envelopper par les senteurs caractéristiques de la savane. À mesure qu'il s'approchait, Sikio pouvait sentir les odeurs familières de la cheffe de guerre, mêlées à celles d'un autre lion, plus jeune, mais partageant la même essence. Les échos de leur conversation distincte aux paroles étrangères lui parvinrent, révélant le timbre familier de Koliya et la voix juvénile de Kiminu, fils de la léoponne et de Junun. Le jeune lion était réputé pour son énergie inépuisable et sa curiosité insatiable, ce qui justifiait sans doute sa présence ce jour-là. Si Sikio accueillait avec résignation la perspective de partager ses compétences avec Koliya, il était plus réticent à l'idée de se dévoiler ainsi devant d'autres camarades.

Mais il n'allait pas se morfondre, car aujourd'hui représentait une opportunité unique de prouver sa valeur. Koliya lui accordait sa confiance, et il se devait de lui rendre la pareille. S'avançant d'une démarche empreinte de gravité, ses pas résonnaient au rythme cadencé de sa musculature puissante. Une fois arrivé à sa hauteur, il inclina légèrement la tête en signe de salutation envers Koliya. Sa stature imposante dépassait de plusieurs centimètres celle de la léoponne, soulignant sa présence dominante dans ce paysage sauvage.

« - Bonjour, Koliya, » dit-il d'une voix rauque, accompagnant ses paroles d'un signe de tête respectueux. Puis, se tournant vers le plus jeune, il répéta sa salutation, « - Kiminu. »

Il inclina légèrement la tête, laissant l'ombre de ses cicatrices s'étirer sur son visage, comme des témoins muets de ses épreuves passées. Sa posture trahissait une appréhension latente, mais sa volonté d'acier brillait dans ses yeux sombres rivés sur sa superviseure. Il fit onduler l'une de ses oreilles meurtries dans un mouvement presque instinctif, comme pour dissiper la tension qui s'était emparée de son corps. Il était prêt, prêt à suivre ses directives, à se plier à son autorité, dans l'attente de ce que le destin leur réservait.

793 mots.

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Sikio soupire en #83350E.

TRUST BETWEEN ALLIES

ft. Koliya & Kiminu (PNJ)

Sikio s'avança avec une démarche mesurée, détaillant chaque aspect de la scène qui se déployait devant lui. Le sourire accueillant de Koliya, illuminant son visage tel un rayon de soleil à travers les nuages, lui signifiait qu'il était le bienvenu. À ses côtés, le jeune Kiminu, fils de la cheffe des guerriers, observait Sikio avec une admiration mêlée d'une pointe de crainte. Ses yeux pétillants de curiosité dévoraient chaque détail du lion inconnu qui se présentait devant lui. L'hybride, encore hésitant, semblait chercher un réconfort dans la présence de sa mère. Sa silhouette juvénile se blottissait légèrement contre les membres de Koliya, comme s'il cherchait refuge dans ses bras protecteurs. Cependant, la cheffe des guerriers, toujours soucieuse d'enseigner à son fils les bonnes manières et les interactions sociales, l'encouragea à saluer Sikio. Elle lui offrait ainsi une opportunité d'apprendre, même à un jeune âge, les coutumes et les traditions de leur communauté.

Bien que le fils Boqorada ne comprenne pas les mots prononcés par Koliya, empreints d'une sonorité étrangère et rythmée, il percevait la chaleur et la bienveillance de son intention. Ces moments d'échange et de connexion étaient précieux dans un monde où la méfiance et les préjugés régnaient souvent en maîtres. Les différences entre Aludani et Koliya étaient frappantes, bien que tous deux partagent des origines similaires. Tous deux étaient le fruit d'un croisement entre un lion et un léopard, mais ils étaient aussi différents que le jour et la nuit dans leur apparence et leur tempérament.

Koliya, avec sa fourrure dorée parsemée de magnifiques rosettes, évoquait la majesté des vastes plaines où le soleil couchant peignait des tableaux éblouissants. Chaque mouvement de sa silhouette souple semblait danser avec grâce, reflétant l'harmonie de la nature qui l'entourait. En revanche, Aludani, arborant une robe brunâtre aux nuances changeantes, était un témoignage vivant de son identité unique et de son histoire personnelle. Ses taches irrégulières le long de son dos contrastaient avec les rosettes larges de Koliya. Malgré leurs différences, ces deux êtres incarnaient la diversité et la richesse de leur monde.

Kiminu, en vertu de son ascendance plus directe avec le lion, présentait une corpulence plus imposante que celle de sa mère. Son allure évoquait celle d'un lion classique, agrémenté de subtiles taches parsemant sa robe. Ces rosettes, moins nombreuses mais d'une forme plus pleine, conféraient à son pelage une aura singulière, presque mystique. On aurait pu les confondre avec des éclats de terre ou des taches d'encre, éparses et énigmatiques. À l'opposé, son frère Abdi exhibait des marques plus larges et rappelant davantage celles de leur mère. Ensemble, ils formaient un duo étonnant, véritables merveilles de la nature, nées d'une hybridation improbable mais fascinante. C'était comme si la nature elle-même s'amusait à jouer avec les formes et les couleurs, créant des êtres à la fois uniques et intrigants. Ils étaient de parfaites petites monstruosités de la nature, des phénomènes qui n'auraient jamais réellement dû exister. Comme Sikio, dans le fond, mais dans d'autres circonstances.

La descendante de Kuzali esquissa un rire doux devant le comportement timide de son fils, non pas pour se moquer mais plutôt pour souligner la situation cocasse dans laquelle il se trouvait. Son sourire, empreint de bienveillance, illumina son visage, tandis que Sikio lui rendit son sourire, déridant un peu l'atmosphère pesante. Une légère agitation de son oreille trahissait son embarras momentané, mais il tenta de le dissimuler au mieux. Puis, d'une voix ferme mais maternelle, Koliya donna à son fils des directives claires, lui indiquant de trouver refuge sous l'ombre rassurante d'un arbre à proximité. Là, il pourrait observer l'entraînement qui allait suivre, une pratique mystérieuse et inconnue pour Sikio. Acceptant cet ordre avec un mouvement de tête respectueux, le fils de la léoponne se hâta de s'éloigner vers l'endroit indiqué, comme un enfant docile obéissant à sa mère.

Finalement, la cheffe des guerriers détaillait chaque aspect des prochaines étapes, Sikio semblait absorbé par ses paroles, ses yeux fixant intensément les siens. Malgré la fatigue qui assombrissait parfois son regard et l'ombre de la culpabilité qui planait, une étincelle d'espoir et de détermination dansait au fond de ses prunelles. C'était comme si ces yeux racontaient toute une histoire, une histoire de lutte et de résilience, de combat intérieur contre les démons du passé. Mais malgré ces tumultes intérieurs, Sikio ne vacillait jamais, gardant une posture ferme et un regard inébranlable. Cette détermination, forgée par les épreuves et les défis, avait fini par devenir une habitude, défiant quiconque de le briser. Cette détermination lui avait valu maintes punitions par le passé, de nombreux essais pour le soumettre, pour l'amener à baisser les yeux, et principalement de la part de Machweo. Mais Sikio restait immuable, résistant aux tentatives de domination de son bourreau, lui refusant le plaisir de le voir fléchir.

Les paroles de Koliya résonnaient comme un défi lancé à l'univers tout entier, chargeant l'air e défis et de détermination. Son appel à l'affrontement était ponctué d'une remarque sur son âge avancé, une remarque qui fit sourire le métis, non pas par mépris, mais par une compréhension profonde. Loin de sous-estimer quiconque en raison de son âge, Sikio était bien conscient que derrière chaque ride se cachait une histoire, derrière chaque expérience se cachait une sagesse à ne pas négliger. Koliya incarnait cette sagesse vivante, un symbole de force et de ténacité forgées au fil des années. Son titre de cheffe des guerriers n'était pas une simple coquetterie, mais le reflet de décennies d'entraînement, de lutte et de puissance incontestée. Sikio ne se permettait pas le luxe de la sous-estimer ou de la prendre en pitié ; il savait que pour gagner sa place, il devait affronter cette lionne avec tout le sérieux et la force qu'elle méritait. C'était non seulement un défi lancé par Koliya, mais aussi une épreuve à surmonter pour lui-même, une occasion de prouver sa valeur et sa détermination.

Dans un ballet silencieux, la léoponne et le lion firent leurs premiers pas vers l'affrontement, comme deux prédateurs s'observant avant de se livrer à la lutte. Koliya s'éloigna d'un pas gracieux, laissant Sikio prendre ses marques, choisir sa stratégie. Loin d'elle, il se tint debout, les muscles tendus, l'esprit en ébullition. Des plans d'attaque tournoyaient dans son esprit, chacun scruté, pesé, évalué. Il devait choisir avec soin, prendre en compte chaque détail, chaque mouvement de son adversaire. Ses yeux, semblables à des braises ardentes, suivaient chaque geste de Koliya, analysant sa posture, décelant ses faiblesses, anticipant ses mouvements.

Observant la lionne avec une attention scrupuleuse, Sikio ne pouvait s'empêcher de remarquer sa taille modeste, sa silhouette élancée, sa grâce féline. Elle était une ombre dansante, une silhouette agile et imprévisible. Lui, en revanche, était une montagne de muscles, une force brute prête à l'action. Il aurait été tentant pour un lion de sa carrure de foncer tête baissée, de tout écraser sur son passage. Mais Sikio n'était pas un simple juggernaut ; il était bien trop intelligent pour se laisser emporter par la facilité. Il savait que Koliya n'était pas à sous-estimer, qu'elle était bien plus qu'un joli minois. Elle était une guerrière aguerrie, une combattante redoutable, et elle ne se laisserait pas vaincre facilement.

Ainsi, Sikio se tint là, prêt à en découdre mais aussi prêt à réfléchir. Son esprit fourmillait d'idées, de plans, de stratégies. Devait-il foncer tête baissée, comme un torrent déchaîné, ou devait-il opter pour la ruse, pour la feinte, pour la surprise? Cette danse mortelle ne faisait que commencer, et Sikio était bien décidé à en sortir victorieux.

Dans un souffle, le moment tant attendu arriva. Sikio échangea un regard avec Koliya, un échange muet où se jouait toute la tension de l'affrontement à venir. Un simple signe de tête de la part du lion noir suffit à indiquer qu'il était prêt, tandis que la cheffe des guerriers l'invitait tacitement à lancer les hostilités. Un instant suspendu dans le temps, où l'air semblait imprégné de l'électricité de leur anticipation. Avec une détermination palpable, Sikio se prépara mentalement à l'épreuve qui l'attendait. Inspirant profondément, il se concentra, se laissant emporter par l'adrénaline qui parcourait ses veines. Puis, d'un mouvement fluide, il se lança en avant, propulsé par la puissance de ses membres musclés. Chaque muscle, chaque fibre de son être était tendue vers un seul but : la victoire.

Dans une série de foulées rapides, il avala la distance qui le séparait de sa rivale, la silhouette agile de Koliya se rapprochant à une vitesse vertigineuse. Mais alors que le choc semblait imminent, Sikio effectua une manœuvre audacieuse. D'un geste précis, il freina brusquement, provoquant un dérapage contrôlé qui envoya une vague de sable sur Koliya.

Ce voile de poussière était dirigé vers le visage de la léoponne, cherchant à l'aveugler momentanément. Profitant de cette diversion, Sikio utilisa la confusion qu'il cherchait à créer pour lancer son attaque. Dans un mouvement d'une fluidité redoutable, à travers le voile de poussière, le coup fendit l'air avec précision, se dirigeant droit vers sa cible.

1567 mots.

~ Statistiques de Combat ~

N° de Tour : 1 Nb de PV : 10 PV Nb de PP : 5 PP (-1 PP à ce tour) Type de carrure : Normal Esquive : -10 Attaque : -10 Bonus jet critique : 0 Bonus dégâts critiques : 0

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Sikio soupire en #83350E.

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ft. Koliya & Kiminu (PNJ)

Son geste était un ballet de précision, une danse mortelle orchestrée par l'élan de son corps et la détermination de son esprit. Le sable dansait dans les rayons du soleil avant de retomber sur sa cible avec la précision d'un archer chevronné. Dans l'air, le temps semblait suspendu, tandis que le grain fin de la poussière dorée traçait sa trajectoire jusqu'au visage de Koliya. Un instant fugace, un battement de cil, et le sable recouvrait déjà le regard de la léoponne, qui fermait instinctivement ses yeux pour fuir la poussière. Mais la férocité du fils Boqorada ne lui laissa aucun répit. À peine le voile de poussière s'était-il écrasé sur son visage qu'un coup violent venait de la droite, comme une masse tranchant l'air avec une vitesse saisissante.

Le choc fut brutal lorsque la patte de Sikio rencontra la joue de sa supérieure. L'impact résonna comme un écho sourd dans l'air chargé de tension. Heureusement, ses griffes demeuraient dissimulées, mais leur potentiel destructeur n'en était que plus menaçant, tapis dans l'ombre de la retenue. Pourtant, Sikio n'avait pas de temps à perdre en contemplations. Sans attendre une seconde de plus, il se lança dans une nouvelle offensive, une danse macabre où chaque geste était une note discordante dans la symphonie de la bataille.

D'un jeu de jambes habile, il déploya sa force vers l'avant, cherchant à prendre appuie sur le corps déséquilibré de sa voisine pour l'envoyer au sol et l'y écraser en y mettant tout son poids. Chaque coup était une déclaration de détermination, un défi silencieux lancé à celle qui se tenait devant lui. Dans cette danse effrénée, il cherchait à frapper vite et fort, à semer le chaos dans les rangs de celle qui était, en cet instant, plus qu'une supérieure : sa rivale.

314 mots.

~ Statistiques de Combat ~

N° de Tour : 2 Nb de PV : 10 PV Nb de PP : 4 PP Type de carrure : Normal Esquive : -10 Attaque : -10 Bonus jet critique : 0 Bonus dégâts critiques : 0

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Sikio soupire en #83350E.

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ft. Koliya & Kiminu (PNJ)

Le mouvement de Koliya était une véritable symphonie de grâce et de puissance. Dans un saut d'une agilité remarquable, elle se désengagea de l'attaque de Sikio, échappant de justesse à ses pattes lancées avec force. Mais l'impétuosité de Sikio l'emporta, et il ne put retenir son geste à temps. Une collision violente s'ensuivit, ses propres membres se heurtant l'un à l'autre contre le sol avec une brutalité inattendue, torsionnant son poignet dans une grimace de douleur.

Un sifflement fugace échappa à ses babines, mais son regard resta fixé sur Koliya. Il la vit fendre l'air avec une grâce féline, son dos devenant soudain son point d'ancrage. Une stratégie familière, qu'il avait déjà observée lors d'entraînements précédents. Habituellement, les partenaires de combat de la léoponne se débattaient comme des taureaux déchainés face à cette prise.

Sikio réfléchit rapidement, conscient de la pression des crocs de Koliya contre sa peau, agrippant légèrement sa crinière pour se maintenir. Sikio avait fait le choix délibéré de limiter ses attaques à des gestes de force brute, sans recourir à ses crocs ou à ses griffes acérées. Il aurait facilement pu enfoncer ses crocs dans la jugulaire exposée de Koliya quelques instants plus tôt, mais il avait délibérément opté pour une tactique moins.. définitive. Ce combat n'était pas une lutte à mort, mais un échange de compétences et d'apprentissage.

Il se débattit avec la vigueur d'un mustang indompté, mais veilla à ne pas secouer Koliya trop violemment. Son objectif n'était pas de la désarçonner, mais de créer une opportunité. Sentant qu'elle était solidement accrochée, il fléchit ses pattes avant, se dressant sur ses postérieurs avec une force impressionnante. Puis, d'un mouvement calculé, il se laissa retomber de tout son poids en arrière, cherchant à écraser son assaillante.

308 mots.

~ Statistiques de Combat ~

N° de Tour : 3 Nb de PV : 8 PV (-1 par Échec Critique, -1 par Attaque de Koliya) Nb de PP : 4 PP Type de carrure : Normal Esquive : -10 Attaque : -10 Bonus jet critique : 0 Bonus dégâts critiques : 0

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Sikio soupire en #83350E.

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ft. Koliya & Kiminu (PNJ)

Sikio avait appris à forger son art martial sous l'œil scrutateur de Vurugu, le ratel dont la réputation de son espèce n'était plus à faire. Malgré leur taille différente, le métis avait souvent été confronté à des adversaires plus petits que lui, ce qui avait aiguisé son agilité et sa précision. Ainsi, lorsque le défi se présenta avec Koliya, il ne se sentit pas si désorienté qu'il l'aurait imaginé.

Son mouvement était doté d'une fluidité et d'une force brute, un geste exécuté avec une maîtrise impressionnante. Se dressant sur ses pattes arrière de toute sa hauteur, il laissa son poids chuter en arrière, emportant avec lui l'énergie de son assaut. Koliya lâcha sa prise lorsqu'elle comprit ce que le mâle faisait. Dans cette fraction de seconde, le temps semblait suspendu, comme capturé dans l'éclat du combat. La cheffe des guerriers tenta de se dégager en se projetant sur le côté, mais son mouvement fut comme ralenti par le rythme effréné du duel. Était-ce la lenteur de son esquive ou la vélocité inattendue de Sikio qui l'avait prise de court ? C'était une question sans réponse dans l'élan du moment, où seuls le souffle de la nature et le bruissement des feuilles semblaient témoigner de leur affrontement.

Le bruit de l'impact résonna dans l'air, et pour un instant, Sikio sentit son propre souffle se couper, comme si le monde entier retenait sa respiration en anticipation. Il réalisa qu'il avait atterri sur quelque chose, ou plutôt sur quelqu'un. Se redressant avec précipitation, soulevant un nuage de poussière dans son sillage, il se retourna pour découvrir Koliya étendue au sol. Mais avant même qu'il puisse goûter pleinement à sa victoire, son instinct de camaraderie l'incita à s'approcher d'elle, lui tendant la patte dans un geste d'aide, mettant ainsi fin à leur affrontement.

« - Rien d'cassé, Koliya? »

324 mots.

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Sikio soupire en #83350E.