Cela faisait maintenant quelques jours que Junun s'était entretenu avec Koliya sur son avenir. Une discussion dont l'issue, fut accueillie d'une manière assez mitigée. D'un côté, Koliya ne pouvait que respecter les choix de son camarade, très largement fondés sur des troubles relatifs à sa propre histoire de famille. Mais de l'autre, l'idée du départ de ce dernier, n'avait rien de positif sur le long terme.

Même si Junun cherchait à rassurer sa supérieure en matière de loyauté à la reine Ysera, la femelle hybride savait pertinemment que cette affiliation évoluerait en fonction de ses expériences en tant que voyageur. L'idée d'un voyage visant à trouver un sens à sa vie, mettait bien en évidence le caractère incertain d'un tel projet. 

Il était tout-à-fait possible d'imaginer une situation dans laquelle, ce dernier préférait finir ses jours parmi les pridelanders, estimant qu'une vie sur Freeland ne lui serait d'aucun avantage. Un scénario probable, qui n'avait rien de plaisant dans la mesure où Junun restait un bon élément parmi les guerriers freelanders. Tellement bon que Koliya voyait déjà en lui, une sorte de mentor potentiel pour les jeunes guerriers du royaume.

Pourtant, le mal était déjà fait. Par conséquent, la femelle hybride ne pouvait qu'espérer le retour de Junun. Même si l'idée d'un retour sur ses terres natales pouvait paraître très égoïste, la féline tachetée ne pouvait pas diriger la perte d'un bon élément parmi ses subordonnés.

Assise à l'ombre d'un arbre, la descendante de Kuzali laissa ses yeux parcourir le paysage des terres du sud, avant de lever les yeux au ciel. Prise dans ses pensées, la cheffe des guerriers freelanders fit abstraction du monde autour d'elle. L'histoire de Junun était trop importante pour être mise de côté aussi vite.

Ce matin je n'avais pas envie de travailler et ma mère voyait bien que je n'était pas dans mon état normal ça l'inquiéter sauf qu'avant qu'elle me dise quoi que ce soit je lui offrit un câlin puis aussi à mes enfants avant de partir j'avais dans l'idée de voir Vumbi s'entraîner avec les guerriers. En vérité je voulais poser quelques questions à la cheffe des guerriers tout en espérant de ne pas déranger, mais en arrivant seul les guerriers et guerrières se battait Koliya était sous un arbre puis Vumbi qui m'avait repéré se faisait battre par une lionne. Soudain mon compagnon quitta sa partenaire de combat pour me rejoindre en disant que je devais être avec nos petits, lentement je passa ma queue sous son menton pour me rendre au niveau de la liarde c'est alors que Vumbi expliqua a Koliya qu'il était désolé que sa compagne l'ennui et que je devais impérativement m'occuper des lionceaux comme toute bonne nourrice. Ma voix fut calme et sérieuse

" Bonjour madame Koliya navrée de vous importuner mais j'avais envie de voir un de vos guerriers, les plus fidèles il se trouve devant vous détend toi Vumbi nos petits sont entre de bonnes pattes puis je n'arrive pas à travailler correctement et je n'ai pas envie de mettre des enfants en dangers donc hors de question que je rentre. Bien voici ma question que pensez vous de lui en tant que guerrier ? "

Je regarder discrètement le mâle qui semblait inquiet face à la révélation que je venait de faire pourtant il resta, près de sa cheffe il commencer à comprendre ce que je venait faire ici et il disait si c'était vraiment ça que je voulais savoir ou si je cacher la raison de ma venue a ce moment là le lion m'avait griller évidemment que je voulais autre chose. Puis j'étais sur que Vumbi allait se venger de moi comme on dit œil pour œil dent pour dent, bon il allait me déranger comme je venait de le faire pour lui c'est tout il ne me fera pas de mal c'était le moment d'avouer car je jettai un léger regard sur mon compagnon qui commença à grogner légèrement la comédie était fini. Au final j'arriver a regarder Vumbi dans les yeux contrairement aux autres membres de ma famille il n'avait pas connue la génitrice de papa, moi non plus d'ailleurs je souffrait également de ça et ma famille le savait déjà j'avais honte de moi que je baissée la tête et les oreilles comme mes petits quand ils se faisait gronder après tout j'étais une enfant dans un corps d'adulte. Je décida de révéler la vraie raison

" C'est vrai je suis aussi venue te dire quelque chose j'ai l'impression que tu parles beaucoup de, Koliya ce n'est pas de la jalousie tu aimes ton boulot comme j'aime le mien mais j'en ai marre que ta cheffe soit ta discussion favorite je t'aime Vumbi et j'aimerai que tu l'a mette moins en avant même ta fille souffre de cette situation. Excusez moi madame Koliya c'est pas de votre faute j'ai autant de respect pour vous que pour votre oncle, et vous déranger à cause d'une histoire de couple est embarrassant navrée d'avoir gâcher ton entraînement Vumbi j'espère que Koliya t'emmènera avec elle pour protéger notre reine quand elle partira sur Prideland.

Alors que je faisais demi-tour le lion me plaqua au sol sans violence pour me dire que je devais pas déranger la reine pour ça tellement de questions m'arriver de sa part et ça ne servait à rien de me débattre contre lui il n'allait pas me lâcher fallait espérer que sa cheffe lui en donne l'ordre sinon il resterai sur moi jusqu'à ce que je lui réponde.

Ses préoccupations étaient tellement importantes que Koliya, en oublia la séance d'entraînement en cours. La première fois en plusieurs années d'expérience à la tête des guerriers. Une situation assez embarrassante, compte tenu de la confiance que la reine Ysera lui accordait.

Sourcils froncés, la femelle hybride ferma les yeux pendant un court instant, avant de les rouvrir à la suite de l'intervention soudaine d'une lionne du clan. Une lionne visiblement désireuse de voir son compagnon : Vumbi.

Koliya ne pensait pas grand chose de Vumbi. C'était un lion plutôt discret mais efficace. Un mâle loyal à la reine, très attaché à ses terres natales, l'histoire du royaume et aussi, les traditions associées. Il faisait partie de ces citoyens freelanders incollables sur la longue histoire de Freeland. 

Après de brèves salutations, la jeune lionne brune expliqua les raisons de sa présence. Une raison assez atypique, puisqu'il s'agissait d'une histoire de couple. 

En effet, cette dernière ne supportait pas le fait d'entendre son compagnon parler de sa supérieure hiérarchique à longueur de journée. De l'admiration ? Du respect ? Les deux ? La descendante de Kuzali se fichait pas mal de la vraie raison. Le plus important pour elle, était de calmer le jeu entre le jeune guerrier et sa compagne. 

- Vumbi est un guerrier efficace. Toujours à l'écoute et très coopératif. Il s'entraine dur pour protéger le royaume mais aussi, sa compagne et ses enfants. 


Koliya se retrouvait dans une situation très désagréable. En tant que féline célibataire, elle ne voyait pas comment elle pouvait venir en aide à un jeune couple en crise. Elle n'avait aucune expérience dans le domaine.


- Vumbi. Peut-être qu'il serait préférable de te laisser partir discuter avec ta compagne en privé, histoire de la rassurer.


La féline tachetée ne pouvait rien faire de plus pour Bosimamiwe. Une lionne dont les réactions étaient imprévisibles. La cheffe des guerriers freelanders, n'avait malheureusement pas les compétences requises pour jouer le rôle d'arbitre dans un tel contexte.

Moi qui espèrer que Koliya m'aiderait à sortir des griffes de mon compagnon celle-ci lui demanda simplement, de régler cette histoire au calme nos regards se croisa il me lâcher finalement pour aller la voir tandis que je me relever en me secouant et soupirant de joie elle avait dit que Vumbi s'entraîner dur pour nous tous sans exception j'étais fier de lui qu'il veille à ce point sur le royaume. Le lion expliqua qu'avant les chef de guerriers étaient des lions sauf qu'un jour une lionne osa devenir cheffe des guerriers, Koliya était croisé léopard même si tout le monde s'était habitué a son oncle ça restait extrêmement rare d'avoir un tel croisement et je sais qu'il ne se rendait pas compte qu'il parler autant d'elle sans hésiter il me câlina en me disant que personne n'était plus important à ses yeux que moi et les enfants qu'on avait ensemble. Je devais faire la paix avec Vumbi notre couple ne pouvait pas s'arrêter comme ça c'était pas possible, tout le monde en souffrirait franchement être adulte c'était vraiment dur je regretter le monde de l'enfance mes petits avaient de la chance. Ma voix fut fière et calme

" Vumbi pour moi tu es le meilleur de tous si tu savais comme je regrette de t'avoir mis, dans une telle situation je sais bien que je suis la seule lionne de ta vie peut importe ce que ta cheffe en pense ce qui compte c'est toi puis rien ne t'empêche de gravir les échelons tu es capable de devenir un chef même si on ne se verra pratiquement plus parfois je regrette d'être juste ta compagne. Je t'aime plus que tout mon amour j'aimerai simplement que tu oublies Koliya quand tu rentres a la maison, on a pas envie de te partager avec ta cheffe puis tu vas pas me dire que tu l'admires parce que c'est la nièce de Minei y a forcément autre chose pour que tu parles d'elle comme ça sans arrêt aide moi à comprendre s'il te plaît. "

Incroyable je venait de faire réagir Vumbi qui était étonné il c'était aperçu que, j'avais probablement pas tort du coup le mâle me proposa de rentrer car lui aussi ne trouver pas de mot pour me rassurait pourtant je voyais qu'il ne voulait pas laisser Koliya toute seule car ce n'était pas digne d'un guerrier selon lui dans un soupir déçu je lui demanda de protéger la liarde. Tendrement il me prit contre lui en disant que j'étais quelqu'un de bien et que je devais retourner auprès de nos enfants, il s'éloigna en souriant s'entraîner avec un arbre on pouvait voir qu'il avait besoin de se défouler sur quelque chose plutôt que sur sa cheffe car il l'a respecter trop j'aimer bien le regarder avec de la tendresse. J'étais pas sur que Koliya allait bien prendre ce que j'avais fait et là Vumbi plaquer la liarde j'ai compris tout de suite, qu'il avait peur qu'elle s'en prenne à moi que si elle me toucher ça irait très mal face à ça j'intervennait pour éviter que la situation ne s'aggrave. Je poussa mon compagnon doucement

" Allons pas la peine de s'énerver personne ne va attaquer personne mais j'ai une idée pour, régler cette histoire pourquoi vous ne vous entraîner pas ensemble ? Comme ça Koliya saura que t'es le meilleur après tout le rôle d'une cheffe n'est pas de voir le potentiel de chacun, et puis je suis quand même venu pour voir l'entraînement bon Vumbi n'est plus un novice peut-être que vous pouvez encore apprendre des choses vous en pensez quoi ? "

Mon compagnon haussa les épaules en prétextant que Koliya ne pouvait rien ne lui apprendre de plus pourtant il, rêvait de pouvoir se confronté à sa cheffe je savais qu'il ne l'avouerait jamais car il avait peur que la liarde le vire enfin on allait pas se chamailler toute la journée.

La situation semblait beaucoup plus complexe que prévue. Pourtant, Koliya ne pouvait qu'attendre la réponse de son subordonné. Elle avait toujours l'espoir de voir Vumbi accepter sa proposition afin de baisser les tensions avec sa compagne. Une chose qui, lentement mais sûrement, semblait se concrétiser.

Sourire aux babines, la féline tachetée observa le couple avec attention. Tout portait à croire que Vumbi et Bosimamiwe, étaient sur le point de se réconcilier. Au-delà d'une certaine forme de jalousie manifeste de la lionne brune, tout portait à croire que les choses commençaient à rentrer dans l'ordre. Koliya pensait déjà à reporter son attention sur la suite de l'entrainement dans les plus brefs délais.

Pourtant, le développement positif manifeste, se transforma en une situation très embarrassante. Rapide comme l'éclair, Vumbi plaqua la femelle hybride au sol. Un geste venu de nulle part qui ne demandait aucune réflexion particulière. Le jeune guerrier venait de briser un principe de respect élémentaire vis-à-vis d'un supérieur hiérarchique. Un acte qui, sans grandes surprises, n'était pas sans conséquence.

L'air détendu, Bosimamiwe chercha à calmer le jeu. Mais c'était trop tard. Koliya n'avait pas pour vocation de plaire ou satisfaire les envies d'un jeune couple en tension.

Silencieusement, la descendante de Kuzali se releva puis, inspira profondément. Il était temps pour cette dernière de mettre les choses au clair.

- Non Bosimamiwe. Il n'y aura pas d'entrainement individuel avec moi, du moins pas aujourd'hui. J'aurai probablement accepté cette proposition dans d'autres circonstances mais là...Ce n'est pas le moment.

Koliya se contenta d'expliquer les choses calmement avec une certaine fermeté. D'après Minei, crier dans de tel circonstances n'était pas digne d'un bon chef.

- J'ignore ce qui t'es passé par la tête Vumbi. Mais ce que tu viens de faire est inacceptable.

Sans un mot, la cheffe des guerriers porta son attention sur Bosimamiwe pendant un court instant, avant de revenir sur Vumbi en le fusillant du regard :

- Que les choses soient claires : Compte tenu de ma position, je ne tolère pas ce genre de choses, sous aucun prétexte en dehors d'une situation strictement lié à l'entrainement.

Que dire de plus ? La féline aux yeux d'or n'avait pas affaire à des lionceaux. En tant qu'adulte, cette dernière savait pertinemment qu'un simple avertissement suffisait.

- Je vais mettre ça sur le compte de l'émotion et ton problème de couple. Mais sache que la prochaine fois, je ne me fatiguerai pas à attendre tes explications pour te faire regretter ton insolence. Me suis-je bien fait comprendre ?

En réalité, Koliya n'avait pas besoin d'une raison supplémentaire pour mettre son jeune subordonné en pièce. Pourtant, cette idée ne lui plaisait pas fondamentalement. Il était préférable de privilégier l'avertissement dans un tout premier temps.

Alors que je voulais arranger les choses Koliya décida d'humilier Vumbi devant les guerriers qui commencer à, rire c'est ainsi que le lion lâcha un rugissement terrible je ne l'avais pas vu dans cet état-là avant aurait dit que c'était quelqu'un d'autre tout le monde s'était arrêter de rire et voyait partir mon compagnon. Impuissante j'étais restée couchée car dans sa colère il pouvait m'attaquer sans m'écouter ça me fessait mal de le laisser, s'en aller il fallait un miracle pour que le guerrier se calme et justement une pré-ado me rejoignit notre fille Jibana elle avait entendu son père. Paniquée l'enfant me regarder comme si j'avais été attaquer mais je la rassurer en disant que c'était, son père qui avait besoin d'elle alors la jeune allait voir ce qu'il se passait en haut d'un rocher elle voyait Vumbi qui s'éloigner de plus en plus en pleurs elle hurla.

" PAPA! REVIENS! "

C'est alors que mon compagnon s'arrêter et tourner la tête pour voir notre fille trembler écoutant son instinct il, courait vers elle et l'a pris dans ses pattes tout en récupèrant une voix douce je me relever pour le retrouver voilà j'avais retrouver celui que j'aimais il jetta son regard sur sa cheffe des guerriers. Pour éviter d'avoir plus de problème que ça soit avec moi ou Koliya le père de famille proposer de rentrer si bien sur la liarde accepter, que l'un de ses guerriers abandonne ses entraînements mais là ça prenait trop la tête tout le monde devait s'apaiser. Je savais que le monde des adultes était pas fait pour moi Vumbi le savais également pourtant il m'aimer comme j'étais, il était l'un des rares Freelanders à m'avoir pris pour compagne certains penser que mes enfants m'avait rendu plus mâture sauf que non. Ma voix fut désolée et juste

" Je vous fais mes excuses les plus sincères Koliya votre guerrier doit passer du temps en famille, et il vous as bien compris ne vous inquiétez pas mais si vous le souhaitez ma mère pourra me corriger pour avoir foutue votre entraînement en l'air. "

" En même temps si cette croisée pouvait arrêter d'être le centre du monde rien ne serait arriver. "

Un grognement s'échappa doucement pour demander à Jibana de se taire elle lâcha un petit pardon auprès de la, liarde il était inutile que la situation ne s'aggrave davantage en même temps c'était une enfant elle réagissait comme n'importe quel lionceaux de son âge la pré-ado devait éviter de devenir comme moi j'étais pas un bon exemple.

La patience de Koliya avait des limites. Au départ, elle s'était montrée ouverte et conciliante. Même si elle était très loin d'avoir le recul nécessaire pour conseiller un couple en crise, la féline tachetée ne pouvait rester silencieuse en cas de problème. Pour elle, le couple avait simplement besoin de communiquer une nouvelle fois en fin de journée.

En exposant son avis sur Vumbi, Koliya pensait convaincre Bosimamiwe, avec cet objectif de lui faire comprendre qu'à aucun moment, il était question de la voir comme une rivale pour son compagnon. Il n'avait ni la maturité, ni la personnalité adéquate pour lui plaire. En plus, il était beaucoup trop jeune. Sur cette base, la léopon avait encore beaucoup de mal à croire en quoi elle aurait pu représenter un "danger" pour Bosimamiwe. L'idée d'une confusion entre admiration et attirance sur le plan émotionnel était à bannir.

Malheureusement, la descendante de Kuzali se retrouvait face à un couple d'enfants dans des corps d'adultes. Une situation assez compliquée et désagréable. Elle n'était pas là pour régler des problèmes de lionceaux.

À partir du moment où un lion était incapable de se maîtriser, Koliya ne pouvait que sévir pour deux raisons. La première, résidait tout simplement dans un rappel élémentaire de la hiérarchie. En tant que cheffe des guerriers, la léopon ne pouvait se permettre d'accepter un écart disciplinaire.

La seconde, reposait sur sa propre crédibilité. Au-delà d'une certaine fierté personnelle, il était hors de question pour elle de se faire passer pour une lionne faible. Surtout face un lionceau.

Profondément humilié et irrité par les rires de ses camarades, Vumbi laissa échapper un puissant rugissement, avant de prendre congé de sa compagne et sa supérieure hiérarchique respectivement. Inquiète, la fille du jeune couple trottina dans sa direction.

Honteuse, Bosimamiwe présenta ses excuses, avant de reprendre son enfant, en raison d'un commentaire irrespectueux.

Koliya se contenta d'accepter les excuses de la jeune lionne brune d'un simple signe de la tête, avant de reporter son attention sur le reste du groupe de guerriers présents.

- Ça ira pour aujourd'hui ! Nous reprendrons l'entraînement demain !

Sans un mot de plus, Koliya quitta les lieux, pensive. Même si l'écart disciplinaire relevé restait minime, la féline tachetée estima qu'il était préférable d'en toucher deux mots à sa reine et amie d'enfance.

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