VOTRE PERSONNAGE

✦ NOM : Alhef
✦ PRONONCIATION & SIGNIFICATION : Se prononce "A-LÈF". Aleph est la première lettre de l’alphabet hébreu.

✦ RACE : 100% Nordique (Lion Polaire).
✦ AGE : 7 ans (Adulte) depuis le 01/08/2020.

✦ CLAN : Nordiques

✦ ALIGNEMENT : Loyal envers le Nord, et envers ceux qui sont restés.


Plus précisément, Alhef est un personnage Chaotique Bon.
Il entretient de bonnes relations avec les nordiques qui sont restés et rejette désormais ses confrères qui sont partis. S'il n'hésite pas à venir en aide aux étrangers qui se perdent dans la montagne, il les conduit toujours le plus prestement possible jusqu'aux frontières.

✦ IMAGE DE RÉFÉRENCE :

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Image (c) Prince Voldy



SON HISTOIRE


✦ FAMILLE :

Boskara [BOS-KA-RA], le père de son père, désormais mort.
Asha [A-CHA], son père vieillissant (12 ans le 01/08/2020)
Senekya [SÉ-NÉ-KI-A], sa mère (11 ans le 01/08/2020)
Taygha [TA-I-GA], sa compagne (6 ans et 6 mois le 01/08/2020)

Tous les trois sont restés avec lui dans la montagne … ou plutôt ne serait-ce pas lui qui soit resté avec eux ?

✦ PHYSIQUE & CARACTÈRE :

En digne enfant du nord, mon pelage est blanc comme la neige des monts. Pas aussi blanc qu’il pourrait l’être, mais bien plus blanc que ceux qui arpentent le reste de la Terre des Lions. Je suis grand, beaucoup plus que vous autres lions des savanes, mais la faim a laissé sur mon corps des traces qui ne sont pas prêtes de s’estomper : je suis bien frêle en comparaison à ce que mes ancêtres étaient jadis. Si ma jeunesse me permet encore de tenir, je peine à satisfaire pleinement les besoins de cette grande carcasse, héritage séculaire de mon père et de son père avant lui. A l’image des nordiques, ma crinière est particulièrement fournie et s’étend loin sous mon ventre. Adapté au climat de la montagne, elle m’est d’une aide précieuse lors des froides nuits de la Saison Humide. Elle est si fournie que certaines traces persistent là où elles ne le devraient normalement pas : sur le bout de mes oreilles, ainsi que sur la pointe de mes jarrets. Les poils de mes coudes sont également plus longs que la normal et tombent jusqu’au milieu de mes pattes ; parfois, lorsqu’il me vient l’idée d’évoluer dans la neige, elle s’y amasse jusqu’à geler le poil.

Bien que je ne sois pas agressif, mon corps tout entier est taillé pour le combat. Si je manque décemment de pratique, je n’en reste pas moins un adversaire redoutable, plus agile qu’il n’y parait. A cela s’ajoute ma connaissance du terrain – le Royaume du Nord est mon domaine – et je sais par expérience que si d’aventure vous veniez à m’importuner, le climat de la montagne aura raison de vous bien avant mes crocs. Je gage, cependant, que nous ne saurions en venir à de telles extrêmes. Laissez-moi vous expliquer pourquoi …


Certains me disent réservé, je me dis méfiant. Certains me disent pessimiste, je me dis pragmatique. De tous les adjectifs qui peuvent m’être attribués, « détaché » est celui qui me sied le mieux. Je suis un lion non pas solitaire mais casanier, qui sait se contenter de peu. Je porte peu d’attention à ce qui ne me concerne pas et vis avec mes deux parents – pour combien de temps encore ? – ainsi que ma compagne, Taygha. Si ce groupe est loin, bien loin de ce que fut jadis les nordiques, il me convient. Je prends soin d’eux et à leur manière ils prennent soin de moi ; nous vivons sans personne pour nous aider et n’avons besoin de personne. Je suis comme ça : sans doute direz-vous que je suis fier, je dis plutôt que je sais ce que j’ai et en connais le prix.

Vous vous en rendrez compte durant le récit de mon histoire, mais je suis profondément attaché aux Royaumes du Nord, à son histoire, à ses croyances. Là-haut, les Grands Esprits nous guident et nous surveillent, connaissent notre destin, œuvrent pour qu’il se réalise. Dans ma mémoire se dessine une vision utopiste de ce que le Nord fut jadis, une vision qui m’aide à avancer, à aller de l’avant ; une vision qui, je le sais, se réalisera un jour. Serais-je alors encore de ce monde ? Rien n’est moins sûr, mais j’ai confiance en la destinée.

Je vous le dis à vous, mais j’ai quelque rancœur envers mes frères qui sont partis. Si je reconnais la nécessité de leur départ, je n’en garde pas moins un sentiment amer dans le cœur. Ils ont perdu la foi, ont fait leur choix aux conséquences ô combien terribles. Une étrange épidémie les a emportés … signe du Destin ou malheureux hasard ? Je ne saurais le dire, mais quelque part ils ont eu ce qu’ils méritaient. Les erreurs ne se regrettent pas mais s’assument, pas vrai ? Gare à ceux qui souhaiteraient revenir dans la montagne maintenant que la tempête est passée, et que je n’entende plus jamais parler des Nokosis et de leur maudit Conseil Blanc, qui a causé notre perte !

En d’autres circonstances, je suis un lion affable, prompte à aider autrui et à prendre soin d’eux. Je peux parfois paraître distant et un peu hautain, mais ma méfiance envers les étrangers n’est pas sans laissé certaines traces. Loyal envers les miens et ceux qui le méritent, je donnerai ma vie sans hésiter pour défendre ce que je crois être juste. Plus important encore, je considère désormais ne plus rien devoir à personne. J’ai réussis à survivre là où d’autres ont échoué et ne saurait m’agenouiller de nouveau, moi qui suis resté lorsque la nuit se faisait la plus sombre.

Note / Info supplémentaires : Alhef ignore encore beaucoup de choses concernant ce qui est arrivé au reste des nordiques qui ont quitté la montagne. Par exemple, il ne sait pas que les Gardiens (par l’intermédiaire involontaire de Shomari) ont pris contact avec eux, ni que de nouveaux Nokosis ont été nommés. Il se doute que certains ont survécu à l’épidémie (sans en avoir la certitude). Ayant vécu en retrait dans la montagne depuis le départ de ses confrères nordiques, il ne sait pas non plus ce qui est arrivé sur la Terre des Lions au cours de ces 2 dernières années et n’y porte pas beaucoup d’intérêt. Il ne sait pas non plus que les survivants de l’épidémie ont tentés de regagner la montagne, mais cela ne saurait tarder.

Alhef ne l’explique pas lui-même très clairement, mais ses parents n’ont jamais vraiment accepté Késhia et leur loyauté s’est largement dégradée lorsqu’il a fait de Suki sa compagne. De ce fait, ils n’ont jamais reconnu Choyo et Sungura comme des héritiers légitimes. L’arrivée des Nokosis au pouvoir a terminé d’achever le peu de respect qu’ils avaient pour lui et ont fait partis de ceux qui appelaient Késhia « L’Enfant qui perdit le Nord ».

En ce qui le concerne, Alhef partage l’inimité de ses parents envers la lignée de Késhia, désormais disparue. Jusqu’alors fragile, sa loyauté envers les Nokosis a définitivement disparue lorsque le Conseil Blanc a fait le choix de faire quitter la montagne aux nordiques. Aux yeux d’Ahlef, le Nord n’ira jamais mieux tant qu’il n’y aura pas de nouveau un roi et désespère à l’idée de savoir la lignée de Theluji perdue.

✦ HISTOIRE :

Mon nom est Alhef de la lignée du nord, de celle qui vivait jadis dans les monts enneigés barrant l’ouest de la Terre des Lions. Je n’étais pas encore né lorsque Késhia, l’enfant qui perdit le nord, fut destitué au profit des Nokosis, fervent réfractaires de ce que l’héritier de Theluji avait entamé : une ouverture sur le monde, sur ces clans et ces lions qui vivaient au-delà des montagnes. Sous le règne de Nhorméro et du Conseil Blanc, le clan se referma sur lui-même et peut-être à juste titre. Les Nordiques redevinrent ce qu’ils avaient été jadis, éternels ermites arpentant la montagne. C’est durant cette période que j’ai vu le monde, durant cette époque qui tentait si désespérément de ressembler à celle jadis connue sous le règne de Theluji et de ses pairs avant lui. Entre deux blizzards j’ai grandis, alors que l’histoire se déroulait en contrebas des montagnes et que les rois et les reines se succédaient au sein des royaumes de la Terre des Lions. Ombre parmi la foule, je n’étais le fils de personne : mes parents étaient de simples nordiques brillant par leur banalité, aussi n’étais-je moi-même personne. Lorsque j’en eu l’âge, je devins guerrier blanc, qui à cette époque et aujourd’hui encore était davantage un titre honorifique qu’autre chose … car c’est en temps de guerre et sur un champ de bataille que s’épanouie un guerrier, et les nordiques n’ont plus combattu depuis l’Âge Sombre qui a vu mourir Theluji. J’étais un nordique parmi les nordiques, un parmi tant d’autres et cela resta longtemps le cas … du moins, cela le resta, jusqu’à ce que le malheur se présente finalement au seuil de notre porte.

Il y a de cela 2 ans, la faim s’empara de nos terres et les fit sienne. Ce qui poussa les troupeaux à fuir et disparaître, nul ne le su jamais. Les conséquences furent désastreuses, dévastatrices. Nos ancêtres avaient-il jamais vécu pareille crise ? Si tel était le cas, aucune mémoire, aucune histoire n’en contait la tragédie. J’avais tout juste 5 ans lorsque les derniers Nokosis en vinrent à imaginer le pire : quitter la montagne ; partir et survivre, ou rester et mourir. En proie au désespoir et affamés, l’intégralité du clan ou presque accepta ce terrible voyage. Quant à moi ? Je fis le choix de rester, d’ouvrir une troisième voie, là où il n’y en avait que deux.

Je n’ai pas été tout à fait honnête, tout à l’heure, lorsque je vous ai dit que je n’étais personne. Le père de mon père, Boskara, a connu Theluji et son âge d’or. Tout comme mon père avant moi, j’ai grandis bercé par les récits de cette époque presque lointaine, que personne n’acceptait vraiment de voir disparaître. Certains parmi les nordiques se sont toujours languis de cette époque passée et mes parents faisaient partie de ceux-là. Rejetant l’autorité de Késhia malgré le choix avéré de Theluji, mes parents ne se firent cependant jamais à l’apparition des Nokosis et bien qu’obéissants envers le Conseil Blanc, ils me léguèrent leur vision des choses, leurs croyances, leurs espoirs. Le Nord, sans Roi ? Ils voulaient croire que cela n’était qu’une passe. Profondément attachés à cette terre qu’ils avaient toujours connue, mes parents refusèrent de quitter la montagne et d’abandonner l’héritage durant si longtemps conservé par nos ancêtres. Après tout, Theluji n’était-il pas mort pour le protéger ? La fierté et la loyauté nous firent donc rester mes parents, ma compagne et moi. Taygha, telle est son nom : nous nous sommes connu très tôt et notre union devint rapidement une évidence pour tout le monde, sauf pour moi bien évidemment. Loyal envers ma personne, elle resta avec nous davantage par fidélité que par dogmes. Alors que le reste du clan quittait la montagne, nous restâmes donc dans les monts enneigés. Nos convictions nous avaient fait rester, mais également notre condition et plus particulièrement celle de mon père : âgé de 10 ans lors du départ de nos confrères, sa vieille carcasse ne pouvait supporter un tel voyage. Ma mère refusa de l’abandonner et j’en fit tout autant, une raison de plus nous poussait donc à rester.

Notre survie fut difficile et la Vallée Blanche fut notre principale terre d’accueil. Taygha et moi-même étions les principaux chasseurs de notre petit groupe – ma mère venait parfois se joindre à nous – et si la faune locale n’était plus en mesure de sustenter un clan tout entier, nous parvînmes à nous en sortir. Nos repas n’avaient rien d’un festin et parvenaient tout juste à nous contenter, mais nous survécûmes ainsi pendant 2 ans. Nos frères, cependant, n’eurent pas cette félicité : les piaillements des petites bêtes du ciel m’annoncèrent un jour qu’une épidémie avait fait rage chez mes frères exilés et que le clan avait été décimé par la maladie. J’accueillis la nouvelle avec gravité, sans cependant m’empêcher de penser, au tréfonds de moi-même, qu’ils l’avaient mérité : les Grands Esprits les avaient punis d’avoir abandonné leur terre et d’avoir laissé derrière-eux leur héritage. D’autres, comme moi, avaient fait le choix de rester et survécurent, à un prix parfois terrible. Si ma famille et moi-même avons vécu en retrait de ceux-là, nous gardâmes avec eux des liens forts, s’enquérant régulièrement de leur survie. A l’heure qu’il est, j’ignore si certains de nos confrères déserteurs ont survécus ou non à l’épidémie. Je l’ignore, et en vérité je m’en fiche bien : ils ne sont plus rien pour moi désormais. Ils ont fait le choix de partir, ont accepté de suivre le Conseil Blanc : qu’ils assument, et qu’ils se gardent bien de revenir et d’apporter avec eux leur maladie !

Aujourd’hui, ma vie semble trouver un semblant d’équilibre. Sans un clan tout entier pour les décimer, les animaux se font un peu plus nombreux de saison en saison. L’âge semble rattraper mon père désormais aveugle et je pressens que bientôt, il rejoindra Theluji et Boskara parmi les étoiles. Malgré nos tentatives, Taygha ne parvient pas à faire grandir dans son ventre les lionceaux qu’elle espère tant. Aujourd’hui, nous sommes les derniers nordiques vivants, les derniers gardiens de la montagne, les derniers à le mériter. Aussi longtemps que je vivrai, je serais là pour faire vivre la légende, celle de ces lions blancs sages et magnifiques qui arpentaient jadis la montagne.

✦ AUTRE : ///


DERRIÈRE L’ÉCRAN ...


✦ Pseudo : Surprise ...
✦ Âge : 27 ans. Heureusement que mon profil est là pour me le rappeler ...
✦ Comment avez-vous connu le forum ? : J’ai déjà joué ici il y a longtemps … je jouais un vieux lion balafré, qui portait en guise de nom – lui aussi – une lettre de l’alphabet hébreu. J’ai préféré revenir avec un nouveau compte, ainsi qu’avec un personnage plutôt âgé avec une importance relative … la vie étant, je ne sais pas si je resterais très longtemps mais j’avais envie de revenir une nouvelle fois jouer un peu ici, car je n’ai jamais oublié TLK RPG !
✦ Est-ce votre premier forum rpg ? Non.
✦ Avez-vous lu le Règlement ? :