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Lorsqu'une Fleur du Désert se fâne
Neva
MEMBRE D'OR ₪ Habitué(e) du Royaume
Neva
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Age : 29
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Mon Personnage
Espèce: Lionne polaire
Âge: 7 ans et 2 mois (01/09/2021)
Rang: Simple membre
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Relation(s):

Mer 15 Avr - 15:39
Plus rien n’avait de sens. Comment cela avait-il pu arriver ? Enfin, je savais bien comment mais je refusais de l’accepter. Et surtout, pourquoi une telle chose avait-elle eu lieu ? Pourquoi avait-il fallu que cela arrive ? Pourquoi le Désert avait-il décidé de reprendre celle qui avait été tout pour moi depuis que ma génitrice avait décidé d’abandonner son combat face à la vie ? Et même bien avant cela, Hatasa s’était toujours très bien occupée de moi, allant même jusqu’à me considérer comme sa fille plutôt que comme sa petite-fille.

Et aujourd’hui, elle n’était plus. Je n’avais toujours connu qu’elle à la tête du clan et malgré ce que j’avais pu entendre à son sujet, personne n’avait jamais eu le courage de la défier. Non, ils s’étaient toujours contentés de la critiquer sans jamais passer à l’action. Tout ça jusqu’à ce que ce crétin de Nazhir ne décide qu’il était mieux placer qu’elle pour diriger le clan.

Bien évidemment, j’avais été l’une des supportrices de ma grand-mère. Comment aurait-il pu en être autrement ? Je savais Hatasa forte car encore quelques mois plus tôt, elle entraînait Makan avant qu’il ne parte pour son Exil. Bien que le temps passait, il ne semblait pas avoir d’emprise sur elle et pourtant. Pourtant, lorsque le combat avait débuté, j’avais vite compris à quel point je me trompais. Le temps n’avait pas marqué le corps d’Hatasa mais ses reflexes n’étaient pas aussi vifs que ceux de son adversaire. Adversaire qui avait utilisé des techniques de lâche, soit dit en passant, envoyant du sable dans les yeux d’Hatasa et coupant les tendons de l’une de ses pattes arrières pour l’immobiliser.

Cela n’avait pas déboussolé Hatasa pour autant et elle s’était vaillamment défendue, laissant Nazhir dans un sale état mais au final, le combat avait eu raison d’elle et ma grand-mère avait rendu son dernier souffle. Cela avait glacé mon cœur et je n’avais pas supporté la vision de son corps se refroidissant. Je m’étais rapidement éloignée en courant, laissant derrière moi ce clan qui venait de perdre son élément central pour aller pleurer loin des yeux de mes camarades.

Ce n’est qu’à la nuit tombée, lorsque mes pleurs m’avaient vidés de mon énergie que j’avais trouvé la force de revenir auprès des miens. Mes pas m’avaient ramenés auprès du corps sans vie de l’Impératrice qui avait eu le plus long règne et bien qu’il n’abritait plus aucune chaleur, c’est à ses côtés que j’avais passé la nuit.

Et depuis, j’essayais d’apprendre à vivre sans mon modèle. Tout comme le reste de la grande famille d’Hatasa. Ce n’était simple pour aucun d’entre nous mais ce que je craignais, c’était que même si l’on réussissait à vivre sans elle, il nous faudrait, dans quelques mois, apprendre cette nouvelle à Akyr et surtout, à Makan. Si cette disparition était déjà tragique pour nous, je n’osais imaginer quelle serait la leur, à eux qui n’avaient pas pu lui dire au revoir.

C’était encore une fois sur cette pensée que je déambulais à travers le Désert. Je n’avais aucun but précis si ce n’était de passer le temps comme je le pouvais. Que pouvais-je bien faire d’autre de toute manière ? Plus rien n’avait de sens depuis que cette saloperie de Nazhir s’était senti poussé une paire de boules dans l’entrejambe et avait ôté la vie de la Grande Hatasa.

Mon énervement était tel que je me défoulais sur le crâne d’un oryx qui dépassait du sable. Je l’écrasais sans ménagement, imaginant le crâne de Nazhir à la place de celui de l’antilope des sables. Cela aurait pu me faire du bien si une vive douleur n’était pas en train de m’engourdir la patte.

Concentrée que j’étais à évacuer ma colère, je n’avais pas remarqué le scorpion jaune-vert qui se cachait dans le crâne de la proie morte depuis de nombreuses lunes et qui devait lui servir de cachette. Dérangé dans ce qu’il faisait et se sentant sans doute agressé, il s’était servi de son dard pour me piquer.

Si la piqure semblait anodine, l’engourdissement ne passait pas et pire, il se diffusait rapidement. Je ne sentais plus du tout ma patte et bientôt, cela se propagea au reste de mon corps. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait mais un expert en la matière pourrait dire que la toxine était en train de faire son effet.

A peine quelques minutes après avoir été piquée, je me laissais tomber dans le sable chaud, contraste étonnant avec mon propre corps que je sentais se rafraichir. Ma vision se troubla et quelques secondes plus tard, mes yeux se fermèrent définitivement tandis que ma respiration cessa et que mon esprit était englouti par le Désert.


Lorsqu'une Fleur du Désert se fâne 200819103954857039

Neva veille sur son clan en #73C2FB
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