HRP : l'intro se passe au Cimetière des Éléphants.

Depuis que le nouvelle de ton apprentissage de sorcier avait fait le tour des murmures, étrangement, tu vivais plus tranquillement. Certains ado à la tête dure continuaient à te chercher des noises, mais les plus jeunes, la majorité de ceux qui en avaient après toi, te laissaient bien plus tranquille. La crainte de recevoir une malédiction de Uasi si on s’en prenait à son élève ? Sans doute, même si, dans les faits, tu n’étais pas sûr qu’elle prenne cette peine.

Cela faisait quelques heures que celle-ci t’avait congédié hors de son antre pour des raisons qui ne regardaient qu’elle. Comme convenu, tu attendais dehors, à portée de sa voix, qu’elle t’appelle pour que continue la classe. A chaque fois, tu faisais la revue à voix basse de tout ce que tu avais appris, en plus de compter les secondes.

«  … Hebieso, en colère pendant la saison des pluies, tout le monde doit le prier au risque de se faire foudroyer. Sakpata, dieu des maladies, on lui offre des plantes brûlées et parfois des os, chaque jour au matin...  »

C’était devenu automatique : à chaque instant de temps libre, tu récitais. Parfois, un nouveau détail précédemment oublié te revenait soudainement, et tu t’empressais de reprendre depuis le début en l’incluant. Toute cette théorie avait le don de t’assommer autant qu’une bonne baffe de ton oncle, mais sans en avoir les inconvénients. C’était presque la belle vie, d’ailleurs, en comparaison !

Et puis, aujourd’hui était un peu particulier : tu allais faire ton premier rituel sacrificiel, quand le crépuscule arriverait ! Lorsque la sorcière te l’eut annoncé, tu n’avais pas tardé à t’imaginer précipiter dans le volcan des montagnes de bestiaux pour honorer Gu et lui demander sa bénédiction ! Mais Uasi avait alors vite tempéré tes ardeurs, arguant que te confronter au Dieu du Volcan si tôt serait du suicide.

Une certaine impatience te gagnait tout de même au fur et à mesure que le soleil déclinait.

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Ce soir était un soir un peu particulier pour Kuji. Cette nuit, Uasi allait lui montrer comment pratiquer un sacrifice. Son tout premier ... comme le temps passait vite! Elle en était presque fière. Presque ... Elle y avait pensé toute la journée et une fois son service terminé, elle sortit de son tas d'ossement pour appeler son apprenti. Comme toujours, le cri était poussé au niveau du sol, un cri rauque et la fit tousser ensuite. Elle dû cracher un mollard remplis de sang au sol. La trace rouge était devenue quotidienne à présent et pas qu'une seule fois. Mais il n'y avait rien à faire. La femelle savait ses années comptées.

Quand l'ado arriva pour prendre sa leçon du jour, elle l'invita à rentrer.

" T'es prêt ? "

Question rhétorique, elle savait qu'il était prêt et qu'il ne vivait que pour ce qu'il apprenait. Elle n'avait jamais vu un gosse aussi désireux d'apprendre, même elle n'avait pas été aussi assidue. Caché dans un coin du cabinet, Uasi sortit une bonne grosse patte d'antilope. Elle l'aurait bien bouffé pour rien cacher. Mais c'était pour lui. Elle la jeta a ses pattes.

" Tu vas porté ça jusqu'au volcan, c'est mon cadeau pour toi ! "

Cadeau empoisonné dans un premier temps car il faudrait porté plusieurs kilo de bidoche jusque là. Mais c'était un tribut assez important pour le sacrifice qu'elle allait lui faire faire.

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Enfin, la sorcière t’invita à entrer, te demandant au passage si tu étais ‘prêt’. Quel affront ! Tu trépignais d’impatience… Jusqu’à ce qu’elle sortit un reste d’antilope, pas des moindres, une patte bien généreuse, et te dise de la transporter jusqu’au lieu du sacrifice, sans te laisser la moindre chance de protestation.

« Merci, je suppose, maugréas-tu en te demandant comment tu allais te débrouiller… »

La traîner sur une telle distance serait impossible, ou prendrai des heures et des heures. Maladroitement, tu tentas te caler cette offrande sur ton dos. Flanchant sous le poids plus important qu’estimé, tu faillis perdre l’équilibre, et seule une chance insolente t’évite de te ridiculiser totalement. Fixant le sol pour te concentrer, tu remarquas alors une trace de sang mêlé de glaire toute fraîche sur le sol. Tu voyais jour après jour Uasi cracher plus fréquemment, et te demandais pourquoi est-ce que les Dieux ne voulaient pas soigner leur plus fidèle servante.

« Sakpata n’a pas assez d’offrandes de ta part pour vouloir te soigner, demandas-tu timidement en vous mettant en marche ? »

Le poids écrasant te faisait presque regretter de ne pas avoir été un minimum assidu aux classes de ton oncle, qui, à défaut de te rendre guerrier, t’aurait permis de ne pas broncher sous de tels poids.

« C’est pour lui, la grosse patte ? Je croyais qu’il fallait lui donner le matin ? »

Trop de question te venaient à l’esprit, mais tu n’en posas pas une de plus. Ça risquerait plus d’emmerder la shaman qu’autre chose !

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Vava par moa
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Kuji ne semblait pas avoir les épaules pour porter la patte d'antilope que Uasi lui avait donné. Elle voyait bien qu'il flanchait, mais il fallait avancer tout de même. Si il ne savait pas l'emmener jusqu'au volcan, il aurait bien du mal à devenir un jour prêtre. Alors la femelle commença à avancer, autant ne pas le faire poireauté campé sur ses pattes à rien foutre. Sinon, il n'arriverait bel et bien jamais en haut.

Evidemment, il commença à poser des questions. Etait-ce pour Sakpata, pour soigner Uasi ? Pourtant c'était le matin qu'il fallait l'honorer ... La femelle sourit.

" C'est bien, t'as bien retenu t'es leçon. "

Le ton n'était cependant pas doux, il ne l'était jamais.

" Sakpata peut rien pour moi, c'est moi qui m'inflige ça. "

Elle n'en dirait pas plus, personne n'était au courant de ce qui se passait avec les poisons à part une poignée de hyènes de confiances.

" Tu vas faire un sacrifice aux dieux en général pour qu'ils acceptent que tu travailles avec eux. Si tu échoue, c'est terminé. "

Alors il avait intérêt à bien faire les choses. Uasi allait lui expliquer tout pour qu'il réussisse bien comme il faut. Cela n'avait rien de compliqué, mais cela permettait de repérer les trop stressés, les trop faibles et ceux qui ont l'attitude tremblante. Et puis elle savait qu'il y arriverait, il était assidu donc il allait faire de son mieux. Si il y avait bien une hyène dans tout le clan qui pourrait se faire accepter des dieux, c'était bien lui.

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La sorcière ne te ménageait pas le moins du monde, se mettant en route sans trop de pitié à ton égard. Sans doute avait-elle déjà assez donné dans sa vie, et jugeait qu’il te fallait traverser les mêmes épreuves. Si c’était bien ça, alors tu pensas qu’elle n’avait peut-être pas tort, ainsi les dieux te verraient fournir des efforts pour les satisfaire. Bien plus gratifiant que de simplement leur donner une patte d’antilope !

Même si elle n’en avait pas l’air autrement que par les mots qu’elle sifflait avec un sourire pas forcément convainquant, tu sentis que Uasi était satisfaite de tes connaissances, ce qui suffit à te faire redoubler d’allure. Pas question de la décevoir ! Son fatalisme sur son propre sort t’inquiétait, cependant. Pourquoi Sakpata ne pourrait-il pas la guérir ? Les dieux avaient tout pouvoir sur le monde, il suffisait de les satisfaire pour espérer obtenir leur aide. A moins que le concerné ne soit dans un mauvais jour ? Peu importait : le ton de la shaman ne laissait aucune ouverture pour poser la moindre question à ce sujet, et tu laissas tomber l’idée d’en savoir plus sur sa mystérieuse maladie.

Tu n’eus d’ailleurs pas le temps de t’en plaindre à toi-même que ta prof avait déjà enchaîné sur la suite des évènements te concernant. L’épreuve que tu devrais surmonter déciderait de la suite de ta formation. En cas d’échec, ce serait la gravure d’os qui dirigerait ta vie. Autant dire que cette mise en garde te fouetta aussi efficacement qu’une liane de ronces le ferait !

« J’y arriverai ! »

Ce n’était pas la volonté qui te manquait : le succès serait un pas vers ta reconnaissance aux yeux des dieux, et vers ta vengeance. Y penser était une vraie caresse… contrairement au transport de cette patte encombrante, chaque mètre parcouru apportant son lot de consignes de la part de Uasi. Cette aventure ne devrait souffrir d’aucune approximation !

« Tant que tu me laisses pas tout seul, ils vont pas me bizuter, hein ? »

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Vava par moa
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Les paroles de la prêtresse donnèrent un boost au jeune mâle qui sembla d'un seul coup regagner un peu d'énergie. Il était moins affaissé sous le poids de la viande et semblait aussi plus sûr de lui. La suite le fit cependant un peu se tendre et à juste titre. Mais Kuji ne doutait pas de ces capacités, d'après lui, il y arriverait. Et Uasi n'en doutait pas un seul instant, tout irait bien, elle en était certaine. Mais il était inquiet de se faire bizuter si la femelle n'était pas avec lui.

" C'est toi qui te bizute toi-même, Kuji. Eux ils ne font que juger si tu fais bien les choses. "

Et Uasi continua sa marche, accélérant un peu en se disant que si ils ne pressaient pas le pas, jamais ils n'arriveraient au volcan.

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La marche fut encore longue et elle pouvait sentir que même si le jeune mâle ne se plaignait pas, ses forces ne lui permettraient pas de parcourir encore des kilomètres. Heureusement pour lui, la balade touchait à sa fin. Uasi s'assit alors qu'ils étaient à quelques mètres de la lave. Elle regarda le mâle qui arrivait derrière elle.

" Prends quelques minutes pour te reposer, tu vas avoir besoin de te concentrer, p'tit. "

Lui dit-elle avant de tousser à nouveau, crachant, comme à son habitude, un résidu sanguin sur la pierre chaude.

" Quand tu te sentira prêt, tu pourras t'adresser aux dieux pour leur expliquer les raisons de ta venue ici. Après tu leur offre leur cadeau et tu finis comme je te l'ai appris au cours."

Le rituel semblait simple, pourtant, il ne fallait rien oublier et tout bien faire dans l'ordre. Commencer par dire à qui on s'adresse, qui l'on est, la raison de notre venue, l'offrande que l'on apporte et ce qu'on attend des dieux. Ensuite, leur donner la viande en la faisant glisser dans la lave. Dépendant de la réaction qui se produisait, on savait si les dieux l'acceptaient ou non. Un présent qui s'enfonçait dans la lave calmement était un présent accepté. En revanche, des crépitements ou l'embrasement du cadeaux étaient signe que les divinités ne voulaient pas donner leur bénédiction ... Et pour terminer, Kuji devrait remercier les dieux pour leur avoir accordé son voeux. Si les choses se passaient mal, il devrait alors platement s'excuser d'avoir demander une telle chose et les supplier de le pardonner.

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Malgré son regain d’énergie, la route te paru excessivement longue. Apercevoir enfin l’entrée qui permettait de plonger au cœur du volcan, jusqu’au lac de lave que tu connaissais bien, pour y avoir passé de nombreuses journées entières. Cette fois, ce n’était pas pour te réfugier que tu y étais. Uasi te suggéra de souffler un petit temps avant de t’y mettre. Suggestion qui avait, bien entendu, valeur d’ordre : jamais elle ne te laisserait attaquer cet exercice périlleux sans avoir pris le temps de reprendre tes forces physiques… ce qui ne l’empêcha pas de cracher de nouveau un mollard de sang sur le sol. Tu lui coulas alors un regard lourd d’inquiétude. L’ignorant, elle continua de déballer ses instructions, ce qui te força à ne pas t’éparpiller dans tes pensées. C’était la première fois que tu allais faire ça, il fallait que ce soit parfait de bout en bout !

Une fois tes idées centrées sur les prochaines minutes, tu pris une longue inspiration. Ta gorge te chatouilla fortement tant l’atmosphère lourde de soufre avait le don de brûler ce qui se trouvait sur son passage, mais tu ne toussas pas. Tu avais déjà passé trop de temps à cet endroit pour ne pas avoir ni séquelles, ni habitude. Tant pis pour les odeurs fades qui étaient devenues ton quotidien, ce sacrifice personnel était nécessaire pour obtenir vengeance grâce aux dieux.

Enfin, tu t’avanças sur les bords du lac de lave en traînant ton cadeau. Tout ce que t’avait appris Uasi défilait à une vitesse folle derrière tes yeux.

« Ô dieux du Volcan qui donnez votre force à notre Meute, t’exclames-tu après une dernière hésitation ! Je suis Kuji, neveu du Lieutenant Zar’roc, apprenti de votre servante Uasi. Je me présente humblement à vous pour vous offrir ce présent, la patte d’une antilope bien portante et vigoureuse, et demander votre bénédiction pour l’assister dans sa tâche, et vous honorer à mon tour »

Conformément à ce que t’avait appris la hyène de feu, tu poussas alors ton cadeau dans le lac. Une épaisse fumée noire commença à échapper du morceau de viande, mais aucun signe de départ de feu. Un vent d’inquiétude te submergea, chose contre laquelle Uasi t’avait mis en garde plusieurs fois : si les dieux sentaient la panique dans ton âme, alors ils te rejetteraient.

Après un suspense insoutenable, la patte avait enfin disparu dans le liquide dangereux, sans s’embraser. D’après ce que la shaman t’avait enseigné, cela signifiait que les divinités acceptaient ta requête. Tu baissas alors la tête respectueusement. Ils t’acceptaient comme serviteur !

« Je vous servirai d’aujourd’hui jusqu’au jour de ma mort. »

Une bulle de gaz éclata à ce moment là à la surface du lac. Plus qu’un signe d’eux, tu pris ça comme une ultime réponse de leur part ! Tête toujours baissée, tu pris un peu de distance avec la lave à reculons, avant de te retourner pour rejoindre Uasi. Avait-elle tout vu ? Était-elle satisfaite de son élève ? Pas le temps de lui poser la question qu’une de tes propres pattes de déroba sous ton poids. En tentant de te rattraper, tu remarquas que ton corps entier s’était mis à trembler. Excitation, tension relâchée ? Difficile à deviner…

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L'apprenti de la rieuse prit un peu de temps pour se remettre de la marche qu'il venait de faire. Peut-être était-ce aussi dû au stress, mais en tout cas, il prenait son temps, pensait Uasi. Cependant, elle ne le jugeait pas, elle serait intervenue si il avait encore attendu quelques minutes. Il s'avança vers le lac de lave et commença à parler aux esprits. La femelle l'écoutait, malgré le fait que c'était une discussion au final assez privé. Mais elle se devait de le faire pour voir qu'il ne faisait aucune fausse note. Kuji avait un style très pompeux, mais au final, il valait mieux l'être avec eux, ne sait-on jamais.

Il fit glisser le morceau d'antilope dans la lave et celui-ci commença à descendre doucement dans le volcan. Elle regarda avec attention, vérifiant que rien ne se passait mal. Elle ne se sentait pas vraiment stressé, mais elle avait envie que le gamin réussisse. Au final, ce n'était pas seulement lui qui était mis à l'épreuve, c'était elle également. Mais le morceau disparut totalement et rien ne s'enflamma. Uasi sentit une vague de soulagement dans son coeur et sa queue remua quelque peu avant de s'arrêter au moment même où son apprenti se retourna vers elle.

Kuji fit quelques pas avant de chanceler, l'émotion, les vapeurs du volcan, qui pouvait le savoir. Ce qu'elle savait, c'est qu'elle était très fière de lui.

" Bravo Kuji, on dirait que les dieux sont d'accord de travailler avec toi ! "

Elle le gratifia d'une patte sur la tête pour ébouriffer sa crinière. Enfin, c'est ce qu'elle aurait fait si il avait eut une crinière ... sa patte contenta de frotter donc les poils ras de son crane. Brave gamin !

" A partir de maintenant, tu pourras participer aux cérémonies avec moi, tu pourras mettre en pratique ce que je t'ai appris mais toujours sous ma supervision. "

Uasi redoutait que Kuji ne passe outre son apprentissage pour demander de l'aide aux dieux pour se venger des bourreaux qui le mettaient à mal.

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La shaman te félicita chaudement -du moins, plus que d’habitude. C’était assez drôle de constater jour après jour qu’elle ressemblait en ce point à ton oncle, à ne que rarement montrer de grande joie ou de chaleur dans les gestes affectifs. Tremblant, tu appuyas ton crâne contre la patte qui le frottait. C’était un contact rassurant après ce qu’il venait de se passer. Rapidement, elle te prévint de la suite des évènements : tu allais à présent l’assister lors des cérémonies et célébration, non plus simplement observer de loin. Ta queue remuait autant que ton postérieur tant la joie de ces mots reprenait le dessus sur la tension de l’évènement.

«

« Alors ça y est, j’suis presque un sorcier comme toi maintenant ? »

»

Même si tu allais rester sous ses ordres encore un moment, tu savais que tu avais à présent accès à tout l’aspect pratique du métier. Autrement dit la plus grosse part ! Être surveillé par ta formatrice serait gênant pour un temps, car cela retarderait ta vengeance. Mais à présent que les dieux t’avaient accepté comme serviteur, ce n’était plus que du temps qui t’en séparait. Soit Uasi te donnerait ton indépendance comme sorcier en te jugeant prêt, soit la vie la ferait te passer le flambeau de manière plus abrupte…

« Tu vas voir, je vais redoubler d’efforts, et je serai le meilleur successeur que t’auras jamais rêvé avoir. »

« Et personne ne se mettra plus jamais sur ma route impunément », pensas-tu en silence.

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