Mon Personnage Espèce: Guépard Âge: 6 ans et 6mois- Adulte Rang: Barde errant en devenir Alignement: Neutre Relation(s):
Jeu 19 Juin - 1:47
-Tu dois trouver un truc qui t’inspire !
Avoir su ce que cette simple réplique allait engendré, je me serais tu. Cela fait un moment déjà que Dakela et moi-même discutons avec un entrain certain. Il se trouve que mon frère adoptif a décidé de ce lancer à son tour dans la composition. J’en suis bien heureux et loin de craindre la compétition, je l’encourage et lui offre conseils avec mon énergie habituelle. Résultat des courses, nous sommes tout les deux assis là depuis je ne sais combien de temps à parler, le rouquin ce lançant parfois dans une piètre tentative. Il trouve aisément le rythme mais peine toujours avec les paroles et au final, ces fœtus d’œuvre meurent dans la l’œuf.
Jusque- là aucun problème à l’horizon et malgré l’incertitude qui le gagne, je continus à l’encourager. Un peu trop sans aucun doute car ma dernière réplique fait apparaître un nouvel arrivant. Grommelant dans ces poils, un vieux putois surgit soudain devant nous. Tout droit sortit d’une cache sous un caillou, le grincheux ne perd pas de temps à nous couper dans notre discutions et ce lance dans une série draconienne d’insulte et menace en tout genre. De ce que j’en retiens, notre présence importune sa sieste de l’après midi. N’aurait-il pas été plus simple de seulement nous demander d’aller jacasser plus loin ? Au lieu de cela, le voilà qui s’égosille à nous trouver des noms pour la plupart insultant. Enfin, pour les termes que je comprends. Car je vous l’avoue, pour une fois ma naïveté enfantine me sert bien en m’évitant de comprendre certaine allusion. Il n’en reste pas moins que mes yeux grands ouverts saute de mon frère à l’inconnue, le reste de mon attitude démontrant tout aussi bien le profond malaise qui m’oppresse. Dakela lui, semble prendre la situation tout autrement. Il fulmine et tente en vain de prendre la parole, sans aucun doute pour divulguer sa propre façon de penser. Heureusement pour nos jeunes nerfs cette épreuve tire finalement sa révérence la dernière note laissant sous entendre que le monde serait vraiment mieux sans la présence des jeunes.
-PAREIL !
Je cligne des yeux une fois, puis deux. Le vieux putois en fait de même et dans un accord silencieux nous fixons mon cousin. Comment sa pareil ? Dakela ne peux logiquement pas souhaiter un monde sans enfant non ? Le souffle court, le regard dure, il est évident que le rouquin ne c’est même pas aperçu de sa bourde. Le connaissant comme nulle autre, j’en viens à la seule conclusion possible. Il n’a pas voulus dire ce que nous pensons avoir compris. Et comme la vérité m’apparaît enfin, un sourire éclatant étire mes babines.
-Ouais ! Nous aussi, on rêve de pays sans adultes !
Il n’en fallait pas plus pour que le vieux grincheux reparte de plus bel dans une nouvelle tirade, mais cette fois, nous ne le laissons pas faire. Dakela saute en bas de son rocher et commence à marcher autour de lui, suivant le rythme que je lui indique en frappant la pierre sous mes pattes. Il s’attend certainement à ce que nous l’attaquions. Heureusement pour nous, nous avons déjà eux notre leçon concernant son espèce aussi, loin de pendre le risque d’être arrosé, nous avons bien l’intention de jouer sur ces nerfs d’une autre façon. C’est ainsi que mon cousin, bien qu’hésitant commence enfin à chanter, son inspiration trouver.
~Je rêve d'un pays~
Je n'avais qu'un seul but Être adopté par la tribu Faire des enfantillages Parler le même langage Affronter tous les dangers et ensemble explorer Les mystérieuses contrées comme des aventuriers
Tu n'avais qu'un seul but Être adopté par la tribu Faire des enfantillages Parler le même langage
J'ai cherché les idées les plus oufs les plus spés Pour mieux les entraîner dans une grande épopée Ils m'ont tapé la patte Pour sceller le destin Et partir sur le chemin qui va juste un peu trop loin
Tu trouvais les idées les plus oufs les plus spés Pour mieux nous entraîner dans une grande épopée
C'est là que les vieux ont déboulés Et que tout a commencé Grave
Je rêve d'un pays (bis) Où les adultes sont interdits (bis) Je pourrais blaser (je pourrais blaser) celui qui voudra m'engueuler (celui qui voudra m'engueuler) Super (super) pénard (pénard) On m'traite pas de barbare (barbare) Je rêve d'un pays (bis) Où tous les chemins sont permis
Je rêve d'un pays où les adultes sont interdits ...
Je commence à peine mon refrain que le vieux grincheux, hors de lui nous tourne le dos et lève sa queue. Hilare, nous coupons court à notre chanson et nous élançons dans les hautes herbes en riants. Je sprint de mon mieux, désirant tout de même éviter le bain que nous promets les cris du putois. Je finis néanmoins par m’arrêter rapidement afin de reprendre mon souffle. Le sourire toujours en place, je remarque alors que Dakela n’es plus à mes côtés. Qu’importe, il ne doit pas être très loin. Après ma petite pause bien mériter, je commence mes recherches, certains de retrouver rapidement mon frère. Il faut dire que mêmes si les herbes ne sont pas aussi haute ici que dans la savane, elles reste plus grandes que moi. C’est pourquoi, lorsque j’en vois certaines bouger un peu plus loin je suis incapable de dire qui se trouve par là. Contre toute logique, je suis persuadé d’y retrouver mon cousin puisque ce dernier doit être très près de moi. Je m’y rend donc en quelques foulés, criant le nom de mon cousin afin qu’il ne s’éloigne pas. Mais voilà, une fois arriver je dois avouer que ce n’es pas un guépard, encore moins Dakela.
(HJ: Je rêve d'un pays explication de l'écriture des chansons dans mon rapport du matin )
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Kibaki
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Mon Personnage Espèce: 70% Lion, 30% ??? Âge: 8 ans et 3 mois Rang: Exilé Alignement: Neutre/Mauvais Relation(s):
Jeu 19 Juin - 15:35
I DREAM OF A COUNTRY Kibaki & Kigeni
Cette légère rosée posait sur les herbes humides, quel bien cela faisait-il a ta patte gauche postérieure ! Tu pouvais enfin marcher sans trop de soucis, soulagé de cette douleur constante. Mais ce n'était pas une raison pour relâcher ta vigilance, ô grand jamais. C'était un endroit encore inconnu de ta mémoire, que tu explorais sans aucun bruit. Mewa marchait, inlassable a côté de toi, avec l'aide de son fameux bâton. Même vieux, le singe était toujours pour une bonne marche, surtout de nuit, au moment où il faisait le moins chaud. C'était ça, le calvaire d'être né sur une terre plus froide que toutes les autres.
Tu plissais tes paupières, dressant tes oreilles qui furent attentives a un bruit lointain. Une sorte... De chanson. Oui, c'était ça, des personnes chantaient et une autre semblait même pousser des tirades, comme déranger dans... une activité, tu supposais. Ayant arrêté ta marche tranquille, tu regardais a travers les herbes hautes droit devant toi, avant de lever la tête vers le singe qui s'était arrêter a tes côtés.
▬ Tu entends ça, Mewa ? ▬ On dirait que nous ne sommes pas seul !
Mewa semblait sourire, surement parce qu'il avait fait attention aux paroles de la chanson, qui par ailleurs prouver que c'était de jeunes individus qui réveillaient les habitants de ces terres a coup de chant. Toi, tu t'en foutais, tant que tu ne croisais pas leur chemin et continuait a poursuivre la route, droit devant. Mais il faut croire que ton karma était contre toi aujourd'hui car, en avançant, tu n'avais pas vu que ton mentor s'était quelque peu ralenti pour te laisser la surprise... qu'il avait vu d'avance, vu que lui, pouvait voir par dessus les herbes. Tu étais plus grand que la plupart des lionceaux, mais ces herbes là était vraiment haute.
Tu avançais calmement, le regard absent et l'expression neutre quand quelque chose cria, véritablement a quelques mètres. Tes muscles se tendirent naturellement alors que tes oreilles pivotèrent en arrière, dans une méfiance clairement visible. Un félin étrange sortit des grandes herbes, droit devant toi. Un grognement avertissant l'individu résonna des tréfonds de ta gorge, pur signe d'agressivité en voyant le peu de distance qui te séparait de cet étrange individu.
Cependant, en voyant qu'il n'avait pas l'air bien dangereux, tu cessas de grogner, fronçant les sourcils dans une moue sévère. Tandis que Mewa venait se poster a tes côtés, un peu a l'écart de la scène avec un sourire bienveillant. Ce n'était pas un lion et une créature étrangère au lionceau, alors tout irait -presque- bien.
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Ven 20 Juin - 21:35
Dire que je suis surpris est un euphémisme. Je suis carrément terrorisé! Ma posture se retrouve légèrement comme celle que j'ai eu un peu plus tôt face au vieux putois, tout en étant différente. À mes prunelles ouvertes sous le choc et mes oreilles aplatis contre mon crâne s'ajoute l'attitude entière de mon corps. Telle l'une de ces gouttes de rosée qui glisse le long de l'herbe jusqu'au sol où elle ce laisse absorber, je me raplatis sur moi-même avec le profond désir de m'enfoncer sous terre.
L'autre me semble énorme. Son pelage sombre accentue l'étincelle menaçante de ces yeux et la vue de ces crocs mis à nue me fait frissonner. Fuir serais logique. C'est sans compter sur la peur qui me cloue sur place. Je crois ma fin arriver quand l'expression de l'autre change subitement. Il semble ce calmer et plus aucun grondement sourd ne s'échappe de sa gorge. Je ne connais pas la raison à ce retournement de situation et qu'importe. Ne pas être sur le menu du soir m'arrange bien. Désormais plus calme, l'autre me demande qui je suis.
-Kibaki.
Je réponds vivement, sans me poser de question. De toute façon, refuser de lui répondre ne serais pas tout simplement suicidaire? Le silence flotte un instant. D'abord indécis sur la marche à suivre, je finis finalement par me redresser lentement. Mes pattes trembles encore un peu et je tente d'ignorer la chose. Un peu plus confiant, j'observe un peu mieux celui à qui je dois ma peur. Il est moins grand que je ne l'avais imaginer sur le coup, en fait, il est loin d'égaler ma mère. C'est la largeur de ces épaules qui ma induis en erreur. Tous les membres de ma famille sont excessivement minces, comme tout guépards qui ce respecte en fait. Et malgré son appartenance flagrante au grand lignage des félins, la race à laquelle appartient cet inconnus semble avoir plutôt axé son évolution sur la force.
Je remarque enfin qu'il n'y as pas que nous deux. Un peu en retrait ce trouve une autre créature d'ont j'ignore le nom. Camper sur deux pattes, un bâton à la main, le vieux me fait penser à une sorte de suricate géant. Être le centre d'attention ne me dérange généralement pas, par contre, fixer ainsi par deux étrangers j'avoue sentir un simple malaise prendre peu à peu le pas sur ma peur. Mon regard court de l'un à l'autre, cherchant à comprendre. Pourquoi les vieux son toujours ainsi? Car il est évident que j'ai à faire à deux vieux. Le suricate géant est tout ridés et l'autre félin et bien... Ce n'es ni un guépard ou un serval, même difforme, l'absence de tâche le prouve. Un lion? Trop petit et il n'a pas de crinière... Pourtant, il est plus grand que moi et sa mine sévère à elle seule signifie à mes yeux qu'au même titre que le putois, c'est un vieux grincheux. Je craque. Cette situation est trop dure à supporter aussi, j'évacue de la meilleur façon qui soit, avec des mots.
-Je m'excuse! Je ne voulais pas vous déranger c'est juste que je pensais que c'était mon frère qui se trouvait ici, pas vous. C'est à cause du vieux putois, il voulait nous arroser alors ont est partit en courant, c'est normal non? Ont voulais pas lui faire de mal hein! Ont faisait que chanter nous d'abord, ont faisait de mal à personne. C'est le vieux qui est grincheux. Et puis la j'ai perdue Dakela, alors je le cherche puis je suis tomber sur vous par accident c'est, c'est... C'est quoi que vous êtes?
Ouf! Que sa fais du bien! M'exprimer était vraiment la meilleure des solutions face à tout les maux. Je sentais une boule de nerf naissance mourir dans mon ventre, allant jusqu'à me sentir assez à l'aise pour poser ma propre question. C'est vrai quoi, je pouvais pas continuer d'appeler le vieux, même si je suis dans ma tête le suricate géant. Et l'autre félin? À partir de l'instant ou j'en étais venus à la conclusion que ce n'était pas un terrible lion que l'on m'avait appris à craindre, j'avais voulus savoir. Mais quand même, à quoi avait pensée maman? Elle avait dit Freeland plus sécuritaire que Prideland. Je voulais bien la croire, mais si cela impliquait que tous les habitants des environs étaient des vieux grincheux trop âgée pour être très dangereux, il n'en restait pas moins que question voisinage, il ce faisait certainement mieux.
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Ven 20 Juin - 22:36
I DREAM OF A COUNTRY Kibaki & Kigeni
La créature devant toi avait l'air terrorisé par ton attitude, ce qui te laissa quelque peu perplexe quand a l'état du félin. Ou simplement était-il craintif ? Le mâle, car tu le devinais par la petite variante d'hormones dans son odeur, était plus chétif, élancé et taillé pour la vitesse alors que toi, avec ta largeur d'épaules et tes membres plus puissants que ceux de ton âge, tu semblais te diriger vers l'usage précieux de la force colossale de ton espèce.
Kibaki, voilà son nom. Il avait répondu vivement, alors que tes oreilles étaient toujours tendues vers l'arrière, accompagné d'une expression de méfiance. Tu ne rajoute rien, il n'a pas besoin de connaître le tien bien que tu sois sûr que Mewa ne se gênera pas pour te présenter. Tu reste distant alors que le félin semble reprendre de l'assurance, se redressant sur ses pattes branlantes en t'observant, alors que tu lève un sourcil désinvolte. C'est encore un bébé, c'est naturel qu'il doit avoir peur de plus grand que lui. Car effectivement, tu le dépasse question taille, lui aussi.
Le malaise commençait a monter dans l'expression de son regard que tu fixais intensément. Il allait et venait entre toi et Mewa qui d'ailleurs, commença a approcher pour venir te poster a tes côtés... Quand le félin poussa une tirade ! Une vraie pipelette. Le stress qu'il avait accumulé jusqu'à là sembla se libérer dans toute ces phrases se succédant aussi rapidement que possible. Tu prends une mine surprise puis irrité, roulant des yeux dans tes orbites. Tu n'aurais jamais cru qu'il y aurait une fin quand enfin, la question te sonna aux oreilles. Ce que tu es ? ... Ce félin ne connaîtrait-il pas les lions, alors que la Terre elle-même s'appelle la Terre des Lions !?
▬ Un lionceau... Le petit du lion, comme toi tu es le petit du... ▬ Guépard.
Guépard. C'était comme ça que s'appeler son espèce ! Tu t'en souviendras. Tu observais Mewa du coin de l'oeil pendant un court instant, celui ci affichant une expression bienveillante envers le jeune chaton. Tu restais quand a toi neutre, presque d'un calme effrayant sans détourner le regard de celui de Kibaki.
▬ Nous sommes des voyageurs. Et toi, d'où vient tu Kibaki ?
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Sam 21 Juin - 20:48
Hein? Comment sa un lionceau? C'était pas possible, les lions, c'étaient des géants d'abord et lui il n'avait pas de crinière! Pourtant, le suricate géant, qui semblait beaucoup plus gentil que le félin ne contredit rien. Ça voulais certainement dire que c'était vrai et donc... Une expression effrayer réapparait sur mon visage tendit que je bondis instinctivement vers l'arrière. J'ai tout compris! Je n'es pas pus savoir que c'était un lion car il est trop jeune tout comme lui ne m'a pas reconnus comme étant un guépard. Maintenant que le vieux lui as dit, il vas certainement m'attaquer sans attendre alors je me prépare à fuir.
Rien. C'est sa la réaction du grand méchant lion. Il me regarde tout simplement comme... Comme rien en fait. Je ne dois pas être assez vieux pour avoir de l'importance à ses yeux. Oui, ça doit être ça. Et dire que j'étais certain d'avoir à faire à une race de félin qui m'était inconnus. Le seul lion que j'ai jamais vue de ma vie c'était de très loin, un mâle qui avait pris une proie de maman. Si celui qui me faisait face était autant considéré que moi comme un petit, je n'osais tout simplement pas imaginer le monstre géant qu'il serait une fois adulte. Je comprenais bien mieux pourquoi maman disais toujours qu'il fallait leur abandonner notre manger sans prendre de risque. Sa dois faire mal un coup de patte de lion.
Du coup, je suis à nouveau incertain de la marche à suivre. Maman ma toujours dit de fuir les lions sans attendre mais... Mais lui il est jeune non? Donc pas forcément encore méchant et en plus, nous ne sommes plus sur Prideland. Aucun lions d'ici n'à le droit de me forcer à lui obéir. Quoique techniquement, il me fais assez peur que je ferrais certainement ce qu'il voudrait, allégeance de sang ou non. Heureusement, c'est le "suricate" qui reprends la parole. Je n'aurais jamais cru un jour voir un vieux plus sympathique qu'un jeune.
-Des voyageurs? C'est un peu pareil que nous alors. Nous sommes des nomades, ont voyage toujours et ont ne dors jamais plus de deux nuits aux mêmes endroits. Alors aujourd'hui ben, je viens d'ici, mais avant hier de Prideland. Et avant sa du désert, et avant avant sa encore Prideland. Et vous, comme vous êtes vieux est-ce que cela veux dire que vous venez de loin? Parce que j'aimerais savoir, quand est-ce que l'on sais qu'on es arrivé d'abord? J'aime voyager, mais des fois je me dis que sa doit être bien de s'arrêter. Maman à dit qu'on allait rester sur Freeland un bon moment parce que c'est plus sécuritaire vous savez. Mais bon... Si vous voulez rester ici un moment vous aussi c'est pas grave hein, je vais lui dire et ont vas partir.
Oui, sa serait certainement mieux ainsi. Si jamais ce lion et ce "suricate" voulait passer quelques jours dans les environs, il valait mieux leurs laisser la place. Même si le lionceau pas très sympathique qui me faisait face ne m'attaquait pas, quand était-ils du reste de leur clan? Car les lions vivent en clan non? Et si tout un clan de voyageur voulait rester ici un moment, peut-être qu'un adulte plus méchant pourrait m'attaquer. Pire! Sans prendre à ma soeur ou mes frères. Et sa, c'était seulement si ils ne nous faisaient pas mourir de faim en volant toutes les proies de maman.
J'avais encore peur de l'autre félin et ma position était rester celle d'un coureur près à déguerpir. Pourtant, la douceur qui ce dégageait du vieux m'avait encourager à parler. Maintenant, c'était le désir de savoir si ces deux là et le reste des leurs étaient une menace ou non pour ma famille qui me maintenait en place. J'ai toujours essayer de ne pas croire aux préjugés et me faire ma propre idée de tout un chacun. Cependant, face à un de ces fameux lions qu'il me fallait fuir sans poser de question, il était difficile de rester ouvert d'esprit. C'était tout simplement la première fois que cela m'arrivais.
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Mar 24 Juin - 15:46
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Et une nouvelle tirade, une. Tu plissais les yeux de nouveau, agacé par la pipelette qui semblait toujours prêt a détaler comme un lapin, d'ailleurs. Toujours mort de peur, alors que clairement tu ne lui voulais rien ? Hé bien... Quelque part c'était mieux, ainsi, il n'essayerait pas de t'approcher d'une quelconque façon. Cependant, le "on" de son dialogue t'interpella alors. Il avait une famille, des frères, des soeurs mais aussi surement des parents. Instinctivement tu redressais les yeux vers les hautes herbes, a la recherche d'une quelconque silhouette ou odeur qui te parviendrait. Mais rien. Pour le moment.
Rapidement, tu mis fin a la situation qui était devenu plus que dérangeante a ton goût. S'ils partaient, qui sait ce qu'ils se mettraient a raconter s'ils rencontraient d'autres personnes ? Qu'un clan inconnu se trimbale dans la savane ? Non, ça, ça n'arrivera jamais. De toute façon, vous ne faisiez que passer sur cette terre donc appeler "Freeland".
▬ Nous venons de plus loin que tu ne peux même l'imaginer. La vie d'un voyageur n'est jamais fini. Une fois nous marchons, une fois nous restons, et ça, jusqu'à que notre corps ne nous le permette plus.
Tu regardais le bébé de haut, campé sur tes pattes. Mourir de vieillesse, si ce n'est pas d'une quelconque façon prématurée. Bien que les exceptions existent, c'était ça la vie de solitaire. Et on dirait que ce nomade n'en avait strictement rien compris, aussi peut-être parce qu'il était jeune.
▬ Mewa et moi passons de terre en terre et nous n'allons donc pas rester ici... Alors abstient toi de faire part de nous a ta famille.
Tss... Rien que le mot famille, tu l'avais presque craché de façon agressive. Tu passais alors a côté du guépard sans aucune autre parole, regardant droit devant toi tout en restant attentif aux alentours. Ton pelage sombre brillait, comme soyeux, aux quelques faibles rayons de lumière qui atteignait cet endroit humide. Tes cicatrices tiquaient aux quelques gouttes de rosée des herbes, alors que le vieux singe derrière toi suivait de son regard ta marche, avant de reposer les yeux sur Kibaki.
▬ Ne t'en fais pas, nous ne resterons pas sur Freeland bien longtemps. Tu peux continuer a te reposer ici, toi et ta famille... Je te souhaite une agréable fin de journée, Kibaki. Peut-être aurons-nous l'occasion de nous revoir.
Et le mandrill commença de nouveau a s'appuyer sur son bâton pour suivre son fils adoptif, dans une démarche sage et bancale. Libre au bébé félin de les suivre ou non, bien que tu ne sois visiblement pas... très ouvert au dialogue.
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Ven 4 Juil - 21:09
Je commence à croire que répondre à la question du "vieux suricate géant qui semble gentil" n'étais pas une bonne idée. Le lionceau plisse encore plus ces yeux, donnant à son regard des airs de serpent effarouché. Pourtant, je ne fais que répondre comme il ce doit à la question moi! Bon, j'en rajoute peut-être un peu. Mais personne ne crache jamais sur des informations gratuites normalement, surtout pas des voyageurs. À mon étonnement, c'est le félin qui me réponds d'abord. Je l'écoute poliment, surpris. Il semble un peu en colère non? Je ne comprends vraiment pas d'ou lui viens toute cette rage mais je ne parle plus. Ma curiosité est noyé sous une cascade de peur et d'inquiétude.
Il me fait un peu penser à Dakela. Il ronchonne pour un rien, semble impossible à ravir et au fond, je me dis que peut-être lui aussi reste un bon félin. Contrairement à mon frère cela dit, je n'es aucunement l'envie de me risquer à chercher ce bon fond. Je le laisse donc parler, même si ce qu'il dit est en partit faux. Marcher sans jamais s'arrêter? Peut-être pour eux, pas pour tout le monde. Je le sais, maman me la dit. Mes frères et moi, nous auront certainement notre territoire à nous lorsque nous serons plus vieux. Je ne sais pas où, je ne sais même pas comment nous feront pour savoir que nous l'aurons trouvé. Dans tout les cas, ma situation me paraît perdre ces quelques points semblables avec celle du félin au pelage grisonnant. J'aimerais trouver des points communs, la peur m'en empêche. Si tout les lions sont ainsi à son âge, je comprends pourquoi il faut fuir les adultes sans demander nos restes.
L'autre termine en crachant presque sur le mot "famille" et un frisson me traverse. Ma famille, c'est bien tout ce qui compte pour moi. J'ai bien des passions, mais je préférerais perdre ma langue et ne plus jamais pouvoir chanter que de perdre un seul membre de ma famille. Comment peut-on être si jeune et si... Cruel? Non, insensible? Je ne sais pas trop comment le dire, mon vocabulaire manque de mot. De toute façon, si mal demandé, je vais le dire à ma mère d'abord que je les es vue passer, en oubliant certainement de préciser que je leur es parlé. L'autre me dépasse sans plus un regard. Moi, mes prunelles ne le quitte pas, suivant le moindre de ces gestes. Ma mâchoire c'est étrangement barré et je sers des dents, mes muscles sont tendues, mes oreilles couchés et mon regard froid. Je me retiens de justement de tirer la langue dans son dos. Je me sens insulter, en colère... Je me sens mal.
Le gentil vieux apparaît dans mon champ de vision. Aussitôt je me calme un peu. Un étrange hypothèse ne traverse alors l'esprit. Est-ce pour cela que ces deux la voyages ensembles? Parce que le suricate géant dégage une sensation de calme apte à gérer le félin? Cela me semble un peu tiré par les poils de la crinière. Pourtant, à entendre l'autre cracher sur le terme de la famille, cette option ainsi que celle de membre d'une même meute, généralement considéré comme semblable à une famille ont été bannis de mon esprit. Beaucoup plus calme et polie, ce dernier m'offre un véritable salut et je m'autorise à lui offrir un sourire sincère. Ce vieux là vaut mille fois le jeune lion.
Sur ce, je pars de mon propre coté. Je ne sais toujours pas où est passé Dakela et comme pour répondre à ma question soudaine, sa voix retentit, m'appelant. Laissant de côté le malaise laissé par cette rencontre hasardeuse, je m'élance entre les autres herbes, appelant à mon tour, cherchant presque à voir à travers la végétation. Cherchant mon frère, ma famille.
(HJ: Et voilou, terminé pour moi. Merci pour ce jolie petit rp~ )
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