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Liesel
MEMBRE D'ARGENT ₪ Habitué(e) du Royaume
Liesel
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Mer 10 Oct - 15:39


Sa respiration était douloureuse depuis quelques semaines. Ces derniers jours, elle avait encore moins de forces que ce que son grand âge lui avait laissé. on compagnon veillait chaleureusement sur elle. Le temps les avait rapprochés. Leur fils aussi. L’amour était apparu après leur union plus ou moins arrangée.

La nuit s’annonçait longue, autant pour Rangi elle-même que pour ses deux aimés qui l’entouraient. La nuit était bien avancée, et touchait presque à sa fin quand des signes avaient commencé à réveiller Wehmo. Sa compagne s’était agitée de tremblements anormaux, quand il voulu lui demander ce qu’il se passait, un simple échange de regards lui avait fait comprendre ce qui allait arriver. La vieille lionne vivait ses dernières heures.

Mû par un quelconque pressentiment, Yueve n’avait pas non plus tardé à se réveiller. Dire que sa face s’était décomposée quand son père lui expliqua la situation n’était rien. Il avait toujours refusé d’imaginer que ses parents ne fussent éternels, et le laisseraient seul un jour. Et voila que, sous une lune indifférente, le Désert rappelait Rangi à lui. En plus de souffrir physiquement, elle culpabilisait presque de devoir laisser son trésor, de devoir partir. Son trésor. Son trésor. Elle comptait sur son compagnon pour accompagner leur petit chéri. Souvent ils en avaient parlé entre eux, inquiets pour l’avenir de Yueve dans ce clan. Que leur fils unique vive et soit digne de leur sang était tout ce qui importait depuis sa venue au monde. La lionne s’était peu à peu coupée du reste de sa famille pour le bonheur de sa descendance.

Regrettait-elle ? Maintenant que Rangi faisait face à la fin, elle se posait sincèrement la question. Yueve était la prunelle de ses yeux. Était-ce équivalent au fait de quasiment abandonner ses neveux, puis ses petits-neveux ? Elle secoua la tête à cette pensée, la mettant sur le coup d’une douce folie qui s’installait. Elle appela néanmoins son fils, l’enjoignant à s’approcher de son visage, ce qu’il fit sans délai. La voix de sa vieille mère était faible, les syllabes se découpaient mal.

« Yueve, mon chéri… Quand je ne serai plus là -elle toussota-, quand nous ne serons plus là, ne restes pas seul. Même si tu ne les aimes pas, tes cousins sont de la famille, tu partages le sang de ta grand-mère avec eux... »

Elle espéra que son fils l’entende sans se fâcher comme il en avait l’habitude dès qu’elle évoquait l’autre branche de sa famille. Mais celui-ci était resté bloqué un moment sur la première moitié de sa demande. Et pensait à son père. Lui aussi disparaîtrait un jour. Demain ? Dans une lune ? Deux ? Un vent de panique brisa la fierté qui l’avait empêché jusqu’ici de pleurer.

Froissé par la réalité qui le frappait violemment, il s’empressa de s’enfouir sous la patte de sa Maman avant que ses joues ne soient rendus humides. Hélas, sa taille d’adulte ne lui permettait plus de loger sa tête au creux du cou maternel. Contre sa nuque et son dos, il sentait sa mère respirer irrégulièrement. Celle-ci serrait son enfant contre elle, tandis que Wehmo caressait tendrement son aimée, le visage fermé. Lui savait ne pas laisser les larmes inonder ses yeux, la vie le lui avait déjà appris.

***

« C’est un beau lever de soleil, murmura la vieillarde, vous ne trouvez pas ? »

Le jour éveillait le Désert ses enfants lorsque Rangi s’endormit enfin. Son étreinte perdit toute force. Sa respiration s’arrêta. Paniqué, Yueve s’extirpa ses jupons de sa mère. Aucune réaction : la patte maternelle tomba sur le sable sans bruit.

« Maman ? Maman ! Papa ! »

Ses yeux étaient rouges et boursouflés d’avoir sangloté une partie de la nuit. Il suppliait Wehmo de faire quelque chose : gonflé soudainement d’adrénaline, il ne pouvait pas accepter que l’heure était venue. D’un coup de museau dans le creux du cou de sa mère, le jeune adulte tenta de la réveiller comme un enfant sans conscience de la mort le ferait. Mais c’était bel et bien fini.




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On verra après comme elle parle.#D6D693.
Liesel
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