Et hanc quidem praeter oppida multa duae civitates exornant Seleucia opus Seleuci regis, et Claudiopolis quam deduxit coloniam Claudius Caesar. Isaura enim antehac nimium potens, olim subversa ut rebellatrix interneciva aegre vestigia claritudinis pristinae monstrat admodum pauca.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Proinde die funestis interrogationibus praestituto imaginarius iudex equitum resedit magister adhibitis aliis iam quae essent agenda praedoctis, et adsistebant hinc inde notarii, quid quaesitum esset, quidve responsum, cursim ad Caesarem perferentes, cuius imperio truci, stimulis reginae exsertantis aurem subinde per aulaeum, nec diluere obiecta permissi nec defensi periere conplures.

Notre histoire commence au-delà des frontières, loin de la Terre des Lions. Père et mère viennent de loin ; les fils de leur destin se sont entremêlés pour ne plus jamais se recroiser. Nia, une brave lionne dont la petite personne était commandée par une fierté inébranlable ainsi qu’un entêtement déconcertant, quitte ses contrées natales dans l’optique de découvrir d’autres paysages et d’autres peuples.

Si de prime la vie solitaire lui pesait énormément, Nia a rapidement su s’adapter à son nouveau mode de vie. Son périple lui a forgé un caractère propre et très vite elle a su user de ses charmes que ce soit devant des mâles ou des femelles et de toutes sortes d’astuces le temps de ses déplacements. Beaucoup ont rencontré ou partagé son chemin : un groupe de lionnes nomades, un duo de lions brisés, une famille entière même, chacun avait sa propre histoire mais ils finissaient tôt ou tard par se séparer pour continuer leurs vies respectives chacun de leur côtés. C’est ainsi que Nia fit la connaissance d’Afua, un nomade qui partage à peu près les même convictions qu’elle. Qui se ressemble s’assemble et le duo forme un mélange chimique qui menace d’exploser à un moment ou à un autre.

Après quelques mois à vagabonder aux côtés de leur compère respectif, le récapitulatif de leur journées se résumait seulement à quelques chastes activités telle que la chasse ou les longues heures de traversée. La paire de voyageur dévie bientôt vers la Terre des Lions, royaume où la paix semble être rétablie après avoir été délivrée du joug de certains dictateurs il y a quelques années. Seulement les choses commencent à se gâter et le duo composé de deux jeunes dans la fleur de l’âge est animé par plusieurs conflits. Après plusieurs désaccords et une tension insoutenable, Afua et Nia finissent par se séparer.

Ce n’est qu’après la scission des deux compagnons que Nia apprend qu’elle est gestante. Accablée par le départ d’Afua mais furieuse également envers le lion doré, cette découverte brusque n’arrange pas la moindre des choses. Une lionne solitaire ne ferait pas long feu sur une terre inconnue, qu’en est-il d’une lionne gestante ?

Nia résigne sa liberté et de son autonomie avant de se présenter aux portes de Prideland et de jurer fidélité au roi Kumpa en échange de son adhésion dans le clan. Elle est aussitôt introduite à la communauté mais malgré la bonté perceptible de ses camarades Nia se renferme aussitôt sur elle-même, trop alarmée de son nouveau mode de vie, mais elle finit par semer des amitiés ici et là. Elle et une guerrière qui répond au doux nom d’Ashanti deviennent rapidement très proches.

─ Et ainsi commence l’histoire d’Ushindi : né d’une portée de quatre lionceaux [un an et neuf mois après le retour des Pridelanders de la Jungle des Marozis] , il est le seul survivant, bien que sa condition physique à la naissance fût à déplorer. Il naquit au sein d’un clan aimant et aimable, et notre petit héros ne manque de rien et a tout l’amour et toute l’attention dont il a besoin tant il est gâté par Nia. N’ayant jamais connu son père Ushindi ne ressent pas particulièrement son absence. Il ignore tout de son père, ne serait-ce que son nom et ne s’en préoccupe pas plus que ça : Ashanti se charge déjà d’être la seule figure paternelle dont il a besoin, et il est très satisfait comme ça. Pour lui, Nia était sa maman adorée, et Ashanti était sa deuxième maman adorée. Quoi de plus difficile ?
Ushindi est une boule de poil qui déborde de vie et d’énergie. Curieux du monde qui l’entoure, sa soif d’apprendre est insatiable et il n’hésite pas à poser des questions, aussi futiles fussent-elles, pour avoir une réponse qui contentera son grand appétit de savoir. Tout est bon à prendre selon-lui.
Pour lui, il faut profiter de la vie un maximum et la croquer à pleine dent, quoiqu’il survienne. Il fonce sans se poser trop de questions. C’est un lionceau ouvert et extraverti qui chérit chaque contact amical et qui ne vit que pour s’amuser, surtout quand il peut partager ses expériences avec les autres lionceaux et tout son entourage. Le plaisir est bien mieux quand on est à deux.
En ce qui concerne la famille royale de Prideland, Ushindi prend en très grande considération Kumpa, et il trouve reine Kuzali très jolie avec son pelage qui rappelle un beau Soleil – mais pas aussi jolie que maman, non ? – mais il n’a pas vraiment d’avis fondé sur la fratrie royale, cependant le petit Pridelander éprouve une vive curiosité à leur égard.
Comme tous les lionceaux de son âge Ushindi voue un culte au Gardiens. Il les admire plus que quiconque et rêve de devenir l’un des leurs. Cependant, notre héros n’a pas encore pris conscience des implications et des responsabilités de ce rang, mais laissons-le dans son insouciance.