Fils de la nuit

Haramu c'était éloigné quelques instant de la lionne, Janga. Pour finalement oublié la course du soleil et se retrouvé a l'orée de l'Oasis, ou l'herbe devenait sable rugueux. Sa marche éfreinné de réflexions contre le temps l'avait amener ici. C'etait le seul endroit où on pouvait observé les étoiles. Il y avait trop d'arbres dans l'Oasis. On ne voyait pas le ciel. Alors qu'ici, c'était le paradis. Toute ces étoiles qui brillaient dans le ciel. C'était comme une toile bleu tendu et troué de part en part par de petites aiguilles scintillante. C'était de toute beauté. Et il en avait oublié Janga. Il ne savait où elle était. De toute façon dans l'Oasis, elle ne risquait rien. A moins qu'elle ne croise Kunio. KUNIO. Il se releva. Une grimace monstrueuse d'effroie sur son visage. Janga se ferait ratatiné comme une crêpe si elle croisait ce ne serait même que le regard de Kunio. Et en ce retournant le coeur battant, et le souffle court. Il aperçut une silhouette au loin. Il pria. Mais il faisait nuit, et elle était trop loin pour que son odeur lui parvienne. Qui était-ce ? La forme était trop fine pour que cela soit un mâle. Fleck? Non il dormait surement déjà le petit monstre. Kunio. Non pas elle. Il fit un pas en avant, le vent souleva le sable et lui grilla les yeux. Il grommela. Plia son échine vers le sol. Frottant de sa patte ses yeux. Il releva la tête.

Soudain tout s'éclaira. C'était belle et bien la lionne rouge feu. Flamboyante, soleil dans la nuit. Espiègle elle avançait d'un pas trépignant et dansant. Un vrai pirouette. Il avait eu tord de s'inquiété pour elle. Elle était jeune, bête mais téméraire et hargneuse. Aucun soucis a ce faire de ce coter là. Elle vint se placer devant lui. Lui laçant, ou plutôt s'esclaffant joyeusement. « Rebonjour Haramu. Que faites-vous ici, a cette heure si.. tardive ? Ne seriez-vous point sensé être en train de dormir ? » Il lui sourit sagement. Avant de se retourné et de reprendre sa position initial. Allongé dans le sable encore chaud. Observant les étoiles. Il soupira longuement en tombant lourdement sur le sol fumant. Et sa voix mielleuse retentit dans l'air comme l'aurait fait une bourrasque de vent. « Et non ma chère. Je suis attaché a un petit lycaon qui ronfle bien trop fort pour mes tendres et délicates oreilles. » Il sourit dans le vide. Observant le ciel. « Et je viens contemplé les étoiles pour chercher conseilles. » Silence.

On peut promettre des actes, mais non des sentiments ; car ceux-ci sont involontaires. Qui promet à l'autre de l'aimer toujours ou de le haïr toujours ou de lui être toujours fidèle promet quelque chose qui n'est pas en son pouvoir ; ce qu'il peut pourtant promettre, ce sont des actes qui sont d'ordinaire, sans doute, des suites de l'amour, de la haine, de la fidélité, mais peuvent aussi bien découler d'autres motifs : car les motifs et les voies sont multiples qui mènent à un acte. La promesse de toujours aimer quelqu'un signifie donc : aussi longtemps que je t'aimerai, je te le témoignerai par des actes d'amour ; si je ne t'aime plus, tu n'en continueras pas moins à être de ma part l'objet des mêmes actes, quoique pour d'autres motifs : de sorte qu'il persistera dans la tête de nos semblables l'illusion que l'amour demeure inchangé et pareil à lui-même. – On promet dont la continuité des apparences de l'amour lorsque, sans s'aveugler soi-même, on jure à quelqu'un un éternel amour.

Nietzsche, Humain, trop humain (1878), art. 58.


Elle le regardait. Béa de bonheur et de gêne omniprésente. Rien qu'à l'odeur lâcher par les phéromones de Janga, Hara compris de suite. « Mon rêve, je l'ai sous les yeux. » Il se contenta de la regarder. L'air neutre. Totalement neutre. Cette lionne était donc plein de surprise. Était-elle donc égoïste a ce point pour jouer comme ça avec les sentiments et le cœur d'autrui. Haramu pris un air grave, fronçant légèrement les sourcils. Il observa le lointain horizon. Et sa voix grave et dure résonna dans le silence profond de la nuit. « Je ne trouve pas ça drôle. » Son visage ce fit encore plus sévère, il ne daigna même pas lui lancer un regard avant de continuer. « Tu connais l'histoire du loup? Un jeune lionceau criait "au loup!" "au loup!", croyant sa blague drôle. Mais un jour une réelle meute de loup arriva, et quand il hurla, personne ne le crût, sa bêtise couta la vie a nombre de lions. » Il la regarda cette fois, au fond des yeux. Sincère. Et sévère. « A force de crié "au loup!" on en voit la queue. » Il détestait qu'on ce joue de lui ainsi. On avait compris elle jouait un petit jeu sournois de séduction puéril, ce croyant irrésistible avec sa couleur enivrante, son odeur alléchante et ses yeux ensorcelants.