La puanteur. La névrose d'un lieu d'immondice. L'odeur de la mort nécrosé. Le marais. Depuis peu une maladie avait ravagé entièrement le désert. Haramu, sur son passage avait déjà croisé plusieurs carcasse de lion mort. Sans blessure, manger par les charognard. Juste mort, d'un mal égnimatique. Et il y en avait pour les deux clans. Haramu n'était pas assez bête pour accuser les Jangowas, certes ils étaient abrutis, mais jamais il n'aurai répondu un mal qui tuerais les leurs. Ou peut être que si. Si il y avait un lieu où la maladie pouvais ce développé c'était bien le marais. Ici pullulai la mort et les mouches. On racontait, que l'eau de l'Oasis, venait des nappes en profondeur sous la terre. Les Oasis naissent des nappes prhéatiques. Sous terre. Enfin, il croyait. Si le marrais avait réussis a creuser le sol et faire naitre un éboulement, tout les lions qui avait bus l'eau tombaient malade. Haramu décida de ne boire a partir d'aujourd'hui que l'eau de la rivière en amont. Il était trop vieux pour ce permettre de prendre des risques, il ne résisterais pas. Il examina donc le marais avec peur et effroi. Cherchant un signe. Un signe.

Spoiler:

Taa by Image © Nsaï, Fantine, Janga

Il n'y avait pas grand chose qui était capable de me réveiller lorsque je dormais. Les bruit de pattes qui s'enfonce dans l'eau à intervalle régulier, bof... Le cri de charognard venant dévorer des cadavres, bof... Par contre, si il y avait bien une chose qui me causait des troubles du sommeil, c'était bien les odeurs. Surtout celle-ci... L'odeur de la Mort. Elle me fit bien vite sortir du sommeil. D'abord lentement, je sentis un fumé désagréable sur mon nez et bailla, toujours les yeux fermés. Puis reconnaissant cette odeur, j'ouvris les yeux. Mon sang se glaça alors, je m'attendais à me réveilles au milieu de la savane près de Maman, mais ce n'était pas le cas. J'étais au beau milieu d'un marais. Pire encore, je n'était pas allongé sur le sol mais sur une masse de fourrure gris en mouvement. Pris de panique, je me mis à gigoter et finis par tomber dans ce dégoutant marais. Mon poil se retrouva recouvert de cette eau dégoutante.

- Beurk...

Je portais ensuite mon attention sur celui qui m'avait amener ici, je ne le reconnaissait que trop bien...

- Vous ! C'est vous qui m'avez amené ici ?! Pourquoi ? J'vous ai dit de me laisser seul !

Soudain, l'odeur de mort me revint en plein dans le museau et j'aperçut au loin un cadavre qui ressemblait à un lion...

- Il est... mort ?

Cette question était d'autant plus stupide que je connaissais déjà la réponse. Sous l'effet de la peur, je fis quelques pas en arrière pour me retrouver entre les pattes du grand lion gris. Ce n'était surement pas l'endroit le plus sure du marais mais j'avais pris ce reflexe avec Maman : lorsque j'avais peur ou que j'était triste, je venais me cacher entre ces pattes.

- Qu'est-ce qui c'est passé par ici... ?

Prepare for trouble, make it double !


Kit (c) KioDravyc
Anciennement - Papy Fleck

Au loin la carcasse qui se dessinait tel un maussade souvenir lointain. Et pourtant si présent. « Beurk.. » Il crut s'entendre réfléchir tout haut. Ça puait de plus en plus. Une bourrasque de vent avait apporté jusqu'à eux l'odeur âcre de la mort et du corps en pleine putréfaction. Si vous n'avez jamais sentie la mort d'un corps en putréfaction, sachez que cela ressemble de près, ou de loin à l'odeur du roquefort mélanger a de l’œuf. Tout ça mijoté dans du lait pendant environ une année entière. Autant dire, que cela ne vaut certainement pas le détour. Et personne, de sa vie, ne devrais avoir le malheur de rencontré un tel spectacle sur son passage. Et surtout pas un môme. « Vous ! C'est vous qui m'avez amené ici ?! Pourquoi ? J'vous ai dit de me laisser seul ! » Ah... Il ne lui donna même pas a un regard. Le petit grommela. Il l'avait amener ici, sagement, sur son dos, dans un élan de bonté propre à la race des lions pures. Et le voici qui braillait comme un orang-outan. Le lycaon suivit le regard d'Hara, posée sur le corps frêle de l'ancien mastodonte, lion étendue sur le sol. « Il est... mort ? » Bizarre cette manie de posé les questions dont on connait les réponses. Justes pour ce rassurer. Le petite recula, obnubilé par l’effroi de cette vision. Il se réfugia entre les puissantes pattes d'Hara. Au chaud, blottit. Il se sentit père et protecteur du monde. Car finalement cette petite chose était l'avenir, donc le monde. Sa petite voix grisante repris dans le silence froid d'Hara. « Qu'est-ce qui c'est passé par ici... ? » Hara n'en savait rien. Mais lui était nouveau arrivant ici. Il avait le droit a des explications. Il gonfla le torse, consciemment, pour procuré encore plus de chaleur au petit être. Et sa grosse voix repris. Grondante de témérité. « Il y a des rumeurs, qui circulent. Une maladie se répand Fleck. Il faut faire attention. A présent tu ne buvera que l'eau en amont, celle de la rivière. Je soupçonne le marais d'avoir polluer l'eau de l'Oasis voit-tu. Il y a tellement de mort dans ces eau vaporeuse, que la chaire pourrie peut bien répandre toute les maladies. » Pause. Il baissa la tête pour regarder entre ses pattes et plongé son regard sévère et inquiet sur celui du petit lycaon. « Tu me le promet Fleck? » Dit moi. Dit moi que tu fera attention.

Spoiler:

Taa by Image © Nsaï, Fantine, Janga

Je sentis le grand lion gris gonfler le torse, juste au-dessus de moi, je sentis alors une grande chaleur m'envahir. D'une grosse voix qui m'effraya presque, le lion tonna :

« Il y a des rumeurs, qui circulent. Une maladie se répand Fleck. Il faut faire attention. A présent tu ne buvera que l'eau en amont, celle de la rivière. Je soupçonne le marais d'avoir polluer l'eau de l'Oasis voit-tu. Il y a tellement de mort dans ces eau vaporeuse, que la chaire pourrie peut bien répandre toute les maladies. »

Fleck ? Je me demandais comment le lion gris connaissait-il mon nom alors que moi-même j'ignorai le sien ? Puis je me souvins de l'autre soir, Maman m'avait appelé par mon nom lorsqu'elle était venue à ma rescousse, sans doute le vieux lion l'avait-il entendu... Le lion avait finit sa pause. Il baissa la tête pour plonger dans mes yeux un regard à la fois sévère et inquiet qui me perturba. De ma vie je n'avais vu ce regard que dans les yeux de Maman et de Papa, lorsqu'ils étaient encore de ce monde. Voir ce même regard dans les yeux de ce... ce monstre, me surprenait. Le lion ajouta d'une voix puissante :

« Tu me le promet Fleck? »

Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire qu'il m'arrive quelque chose ou pas ? Je l'ignorai. Détournant le regard je murmurais :

- Qu'est-ce que ça peut bien vous faire... ?

Puis, hochant les épaules j'ajoutai sans être réellement motivé.

- D'accord...

Puis levant vers le grand lion gris un regard mêlant colère et inquiétude :

- Je suppose que vous avez un nom. C'est quoi ? Histoire que je ne vous appel pas "meurtrier" tout le temps...

Je jetai ensuite un coup d'œil aux alentours avant d'inspirer de grandes bouffées d'air, l'odeur de la mort était partout. Comme à mon habitude, je n'attendis pas la réponse du lion pour poser une nouvelle question. Tapotant le sol humide d'une de mes pattes avants, j'ajoutai :

- Vous êtes sur que la maladie ne vient que de l'eau ?

Je n'étais pas vraiment de l'avis du lion à ce sujet mais peut-être était-ce plus dût à ma rancune envers lui qu'à une réelle raison. Cependant, l'air empestait à tel point que je me demandais si lui non plus ne transportait pas la maladie.

Prepare for trouble, make it double !


Kit (c) KioDravyc
Anciennement - Papy Fleck

Haramu. Tel était le nom de celui pour qui j'éprouvais une haine immense. Celui qui avait tué ma mère. Un lion. Durant toute ma vie j'avais tenté de comprendre pourquoi les miens traité les lions de monstres. Maintenant grâce, ou plutôt à cause, de cet Haramu, je comprenais mieux... Avant de répondre, le vieux lion observa les environs puis sa vois fendit l'air :

« Je n'en sais rien. Mais si ma piste s'avère véridique, nous serions dans un sacré pétrin. »

Puis il poussa un soupir. Il me semblait qu'il était quelques peu attristé par cette situation, ce que je comprenais sans peine. Il avait l'air inquiet aussi. Mais le voir ainsi ne me procura pas la joie que j'espérai... Voyez vous, après le meurtre de Maman, je pensais que voir le responsable de sa mort triste, inquiet ou en train de souffrir me ferais du bien, j'avais tort. Papa m'avait toujours dit que j'était gentil, trop gentil. Je crois que c'est à partir de ce moment que j'ai réalisé qu'il avait raison. Car même si ce lion avait tué Maman, je n'aimais pas le voir comme ça. Dans une tentative, presque désespéré, de paraitre optimiste je dis :

- Faut pas s'en faire, je suis sur que cette maladie va finir par disparaitre.

A peine avais-je prononcé ces quelques mots que trois vautours se mirent à tourner en rond au dessus de nous ce qui eut le mérite de m'effrayer. De nouveau, mon instinct et mes pattes me conduisirent juste entre les puissantes pattes d'Haramu. Fallait croire que, quoiqu'il en soit, c'était là que je me sentais le plus en sécurité.

- J'espère juste qu'elle disparaitra avant qu'on servent de repas à ces trois là...

Prepare for trouble, make it double !


Kit (c) KioDravyc
Anciennement - Papy Fleck