Ekua était bien embêter, parce qu’on ne cachait rien à la vipère de Freeland elle avait rapidement appris qu’un malheur était arrivé sur les terres de Prideland. Si d’habitude la lionne se serait moquée du devenir de cette patrie, l’alliance que le Roi Sharkan avait avec les Nyeusis qui dirigeait désormais le grand territoire rendait les choses bien différentes. La reine avait fui son propre territoire, se libérant du joug de ses agresseurs et parcourant la plaine pour rejoindre ses fils, s’en allant redonner espoirs à sa patrie privé de cet endroit chaleureux qu’on appelait maison. Ekua les jugeait comme des êtres faibles, eux qui avaient tout perdu et qui n’était même pas capable de se relever dignement, enfin elle n’avait jamais été dans une tel situation et n’avais aucune raison pour se mettre dans une tel situation. Mais ce qu’elle craignait, c’était l’impact de cette nouvelle sur l’humeur de son roi, d’autant plus que leur dernière tentative de conception d’un prince avait encore échoué et la lionne s’en voulait énormément.

C’était donc d’un pas décidé, tout du moins était-ce l’effet qu’elle voulait faire paraitre, qu’Ekua se dirigea vers la grotte du souverain dans le but de le réconforté de cette journée laborieuse. Le roi serait content de la voir, il était toujours heureux de la regarder se dandine pour lui, alors pourquoi aujourd’hui cela serait différents ? La garce inspira profondément, étira ses lèvres pour faire son plus beau sourire, elle marcha délicatement sur la pointes des coussinets et entera dans la grotte avec une démarche sensuelle.

- Mon roi ? Je sais que vous êtes ici. J’ai eu vent des nouvelles de Prideland et je me suis dit que vous auriez besoin de ma compagnie.

Sa voix mielleuse résonna contre les parois de la grotte, laissant derrières elles un sombre écho. Ekua n’était pas rassuré, pour une fois dans sa vie, elle n’était pas confiance quant aux réactions que Sharkan aurait vis-à-vis d’elle. Elle était inquiète. La vipère chercha son roi du regard et quand elle l’eut trouvé, elle rassembla toute sa volonté, chassant d’un révère de la patte cette inquiétude naissante et se rapprocha du mâle avec ce masque d’éternelle séductrice qui la caractérisait.

Elle n’avait toujours pas la nouvelle qui désirait, malheureusement son corps semblait la privé de ce qu’elle désirait le plus, et cela n’allait pas arranger l’humeur de son souverain, mais n’était-elle pas là elle. N’était-elle pas la personne la plus digne pour le roi Sharkan ? Elle émit un doux ronronnement en appréhendant la suite des évènements qui serait comme ils l’avaient toujours été : une brève discussion et une nuit d’amour aussi sauvage que les précédentes, bien loin du doute et de la crainte irraisonnée qui entourait la lionne.

- Sharkan ? – susurra-t-elle

La rage, il n’était dominé plus que par elle.

Le roi s’en était allé seul, sans rien dire quand deux Nyeusis alertes étaient venus lui annoncer la nouvelle de la fuite des lionnes du rocher, et surtout de la Reine Malkia. Les deux messagers en question baissaient les oreilles et tenaient une distance de sécurité face au tyran. Bien que deux et forts, ils savaient qu’ils ne pourraient échapper à la mort si Sharkan décidait de s’en prendre à eux. Ils étaient donc là, à quelques mètres du Freelander, sur la défensive, prêts à bondir pour s’échapper si ce dernier se mettait en rogne. Cependant, il ne fit rien, il ne moucha pas et ne dit mot. Il se leva, enclenchant chez les lions de suie un petit sursaut et leur fit dos pour s’en aller dans la savane.

Là, les sourcils froncés et le regard noir de haine, il se mit à courir. Dans sa hâte, il aperçut un troupeau d’antilopes non loin de là. Il ne réfléchissait plus il fonça dans le tas. Elles avaient beau être rapides, elles y passèrent toutes. C’était une folie nouvelle qui venait d’être réveillée dans les entrailles du colosse. Nouvelle non, cette folie là il la connaissait parfaitement. Il l’avait ressenti lors de la bataille pour le trône. Ses yeux injectés de sang se nourrissaient de l’horreur du massacre.

Du sang volait, de jeunes antilopes tombaient sous les coups de l’animal. Rien ne pouvait le contrôler, rien ni personne. Autour de lui se rependaient le sang et l’amertume. Furieux il était furieux, et ces proies en payaient aujourd’hui le prix cher. Il aurait été facile de passer sa colère sur des Freelander mais il voulait éviter de propager la nouvelle. Avec un peu de chance, beaucoup encore ignorait cette information et, dans ses intérêts, il valait mieux les tenir éloigné de ça autant que possible.

Après un long moment il se stoppa net, comme vidé. Son pelage était taché de sang et autour de lui gisait des bouts de viandes, des pattes, des têtes, des boyaux... Il respirait fort et son regard était vide. Il réfléchissait vite, très vite, essayant de trouver une solution. Il n’en trouvait pas, ou trop, ou pas les bonnes... Non, il n’avait pas de solution, oui si il en avait une, une parfaite mais défaillante. Cette solution s’appelait Ekua. Oui, Ekua qui n’était toujours pas venue lui confirmer la venue d’un futur héritier après leurs derniers ébats. Il avait pourtant mit de lui même, fait de son mieux. Mais même ça ça n’était pas assez. Elle allait voir de quoi il était capable, oh oui elle allait voir...

Il se redressa de ton son long. Non, Sharkan n’était pas rassurant, pas du tout, et quand il arriva près du rocher le pelage souillé on le regarda avec des yeux ronds emplis de frayeur. Tous se reculèrent devant son passage, certains lionceaux fuirent du regard ce corps marqué par la mort. Il la cherchait du regard mais ne la vit pas. Il l’attendrait à l’ombre du rocher si c’était ainsi, rien ne pourrait le dévier de son objectif en cette sombre journée.

Le grand lion s’assit donc au fond, dans les ténèbres du refuge, chassant les Freelander qui se trouvait là. Elle ne fut pas longue, elle ne se doutait de rien, ou trop peu en tout cas. Elle avait beau dire qu’elle savait ce qui se passait sur Prideland, elle n’avait aucune idée de ce qui se passait dans la tête du grand roi à l’heure qu’il était. A l’appelle de son nom il se retourna vers elle, la gueule ensanglanté, le regard vide, comme dépossédé de lui même. A ce moment là elle aurait compris, compris que ce qui allait se passer n’allait pas lui plaire mais qu’il le fallait, pour le royaume, pour sa sécurité à lui...

Speach: #53231b | Rapport du Matin | Présentation

Avatar, base (c)Disney, image (c)L. * Signature (c)Polux

L’ambiance était sombre et la bonne humeur, ainsi que les sourires, d’Ekua n’y changèrent rien. La lionne fut pétrifier de terreur à la vue de son roi, son si beau et valeureux souverain, la gueule pleine de sang et le regard vide de tout bon sentiment.

Sharkan l’aimait ! Essayait de se rassuré la lionne. Elle était l’une de ses favorites, donc elle n’avait rien à craindre de sa colère. Il l’aimait pour son corps, ses yeux, sa voix, son caractère … et pour lui. Ce prince qui ne venait pas était surement la raison de cette colère immense, il était sans nul doute les brins d’herbes dessécher qui attiserait le feu de sa colère. Diable, pourquoi ne viens-tu pas à moi petit prince. Ekua dégluti. Elle n’en menait pas large devant la colère du tyran, bien qu’elle l’eut de nombreuses fois contempler jamais il ne s’en était pris à elle. Elle essayait de se convaincre qu’il ne lui arriverait rien, il l’aimait trop pour cela, est-ce pas ?

- Majesté ? – fit-elle d’une voix tremblante.

Jamais la vipère ne s’était sentie aussi peu sûre d’elle. Jamais elle n’avait été aussi terrifiée par que chose. Elle se surprit à trembler, a souhaité reculer et courir rejoindre les lionnes la chasse, mais fuir face au roi serait un blasphème, s’en aller serai une insulte et elle perdrait alors tout ce qu’elle avait battis au côté de Sharkan. Elle ne pouvait pas s’en aller, elle ne pouvait pas hurler pour qu’on vienne l’aidé parce qu’elle ne voulait pas qu’on l’aide face au roi. Elle ne voulait pas que mal lui soit fait malgré sa rage.

Mais… qui viendrait aider cette garce ? Qui oserait venir aider la vipère après tout ce qu’elle leur avait fait ? Qui oserait défier le roi pour sauver Ekua ?

- Mon roi, si je puis faire quelques choses pour vous plaire, dite le moi je vous en prie.

Elle le suppliait, l’implorait silencieusement, mais il était déjà sourd depuis bien longtemps. Ekua ne savait pas, mais son instinct lui hurlait déjà ce qu’il l’attendait. « Qui sème le vent récolte la tempête », avait dit sa mère et cette idiote ne l’avait jamais crus jusqu’à maintenant. Sharkan se retournait contre elle et elle allait devoir subir son courroux, tel qu’il soit.

Car, elle le savait, personne ne viendra pour elle.

Sharkan était aveugle et sourd aux dires et aux réactions de la lionne qui se tenait devant lui. Elle était faible et inquiète mais il se fichait bien de ses états d’âme. Finalement, était-elle celle qu’il s’imaginait. Ekua se montrait à lui comme la pire des lionnes de ces contrées, sans cœur, sans loi. Mais une femelle qui flanche est-elle si impitoyable qu’elle le prétend ? Elle avait d’ailleurs bien raison de s’inquiéter, et cette première preuve de faiblesse laissait croire que, finalement, les raisons des échecs qu’ils accumulaient quant à cet héritier n’étaient dût qu’à un manque de foi venant d’elle. Elle se montrait forte et indépendante, elle brandissait ces qualités comme un paon qui parade au nez de tous mais lui voyait son vrai visage. Le visage d’un félin qui a peur. Lui reniait la peur, et Tahani avait beau croire lire de tel sentiment dans ses yeux sournois il savait qu’elle avait eu tort. Avoir peur certes, et encore, mais si c’était le cas, il fallait avoir le mérite de pouvoir la taire. Ekua avait beau marmonner, son corps parlait pour elle.

Le colosse se dressa alors sur ses quatre pattes, étouffant la noirceur de la grotte, toujours muet, pour, dans un grand geste, flanquer à Ekua un coup de patte qui la renversa sur le sol froid. Vif, il plaqua ses deux pattes avant afin de l’immobiliser. Il approcha son visage dur et ensanglanté de son oreille pour dire « C’est ta dernière chance Ekua, la toute dernière... » Non, il ne souriait plus cette fois ci. Elle allait subir le courroux du roi et l’expression tant chérie par tous qui consistait à faire de cette union charnelle entre deux êtres un acte d’amour serait ici souillée. Non, il n’était pas question d’amour mais de violence. Bien qu’elle avait peur, elle semblait préparée, c’est pourquoi il n’y eut pas de résistance.

Tous les lions avaient vu de loin les deux animaux s’engouffrer dans l’antre noire du repère, et aucun ne semblait désireux de venir les interrompre. Toujours aussi dur, il enleva ses pattes pour relâcher la femelle de cette première emprise. D’un geste tout aussi indélicat il attrapa le cou de cette dernière pour la basculer sauvagement sur le dos. Comme une bête, il s’introduit sans se soucier de la douleur qu’il pouvait lui infliger et, sans aucuns scrupules, se mit directement à imposer un rythme des plus rapides. Il voulait que ça marche, et si ça ne marchait pas cette fois ça serait la tête d’Ekua qu’il servirait au peuple. Ses hanches se secouaient d’une vitesse incontrôlable, il tenait, tenait toujours plus sans rien voir si ce n’est le dos de la lionne se crisper de douleur. Oui elle souffrait, tout comme lui qui souffrait de ne pouvoir obtenir d’elle ce qu’il attendait le plus au monde à présent. Il était Sharkan, il était le roi, il faisait ce qu’il voulait et si cette sotte ne voulait pas lui donner raison, alors c’est par la force, une fois de plus, qu’il reprendrait ses droits. Lui n’était pas fataliste, il savait qu’avec la volonté nécessaire on pouvait tout faire. La volonté manquait à Ekua en ce qui concernait le futur prince de Freeland, alors il allait la lui donner. Il se fichait du prix de cette victoire, tant qu’il obtenait ce qu’il voulait, c’était la seule chose qui comptait pour lui.

Dans un râle des plus énergique il termina l’acte. De ce cri des gouttes de sang étaient venues tâcher le pelage de la lionne. A vrai dire, une bonne partie de son dos en était recouvert. Sharkan l’avait bel et bien sali. Sali sa fourrure, sali son âme et sali l’intérieur même de cette enveloppe frêle et chétive. La respiration du lion était longue et bruyante. Il se retira sans aucune précaution et s’éloigna d’elle pour s’allonger au fond de la grotte. Il ne voulait pas qu’elle vienne le rejoindre. Il ne voulait pas sentir son corps se blottir contre le sien. Il voulait qu’on lui fiche la paix et que ce fichu enfant arrive enfin.

/ HRP = En effet, elle prit cher... Soit on continue après ta réponse, soit on clos là, je sais que ça ferait rapide mais en même temps c'était un peu l'idée de ce RP. De toute façon s'en annonce un autre plus jovial d'ici peu /

Speach: #53231b | Rapport du Matin | Présentation

Avatar, base (c)Disney, image (c)L. * Signature (c)Polux

Sombre, froid, une montagne de muscle et de haine avançait vers elle sans détournez ce regard rouge emplie de haine. Elle avait peur et elle ne pouvait pas reculer. Elle était terrifier et elle ne pouvait pas hurler. Elle était pétrifier de terreur et elle ne pouvait pas appeler à l’aide. Bien que tremblante, Ekua était résigné à ne pas fuir, persuadé que son souverain aurait besoin d’être autrement que par la violence et le sang. Elle sourit, avec le mince espoir qu’…

Elle n’eut même pas le temps de réalisé que la patte cerner de griffe du tyran s’abattis sur ses flancs et l’envoya mordre la poussière. Elle toussa, par réflexe, pour chasser les fines particules qui avait pénétré dans ses poumons et elle se mit à sangloté sous le choc. Le roi l’avait frappé, il avait osé la frapper. S’il aurait été un lion lambda, elle n’aurait pas hésité un seul instant à se relever et à le prendre à la gorge, mais ce lion à la crinière rouge était Sharkan, roi de Freeland et elle … elle n’était qu’une de ses fidèles parmi tant d’eaux, bien qu’elle lui vouait un amour véritable, bien qu’elle lui eut montré à de nombreuses reprise, elle n’était rien. Ekua n’était rien d’autre qu’un morceau de viandes incapable d’en donner un nouveau.

Elle voulut se relever, pour lui demander « pourquoi », mais elle n’eut à peine le temps de relever la tête que le roi vins appuyer sur son dos pour qu’elle rester clouer au sol. Jamais la lionne n’avait réalisé à quel point la fraicheur du sol des grottes pouvaient être agréable après une longue journée de canicule.

- C’est ta dernière chance Ekua, la toute dernière...

Ce fut comme un murmure, un délicat dernier avertissement avant que ne l’a mort et le déshonneur ne lui face rouler la tête dans le tas de boue qui se trouvait non loin de là. Elle serait surement le plus beau met que les vautours n’auraient jamais pu gouter cela dit. Alors que le Tyran la prenait par la peau du coup pour la mettre dans une position plus confortable, elle eut un sourire en imaginant les charognards étonné par un corps aussi beau et pourtant sa vie. Car malgré les avertissements, malgré cette envie de vivre qui subsistait en elle, elle savait que cela ne servait plus à rien. Elle était stérile … elle allait mourir pour avoir déçue Sharkan.

Elle m’opposa aucune résistance, elle savait qu’elle ne devait pas réagir sous peine de le contrarier encore plus, elle pleurait mais souriait face à cette triste fatalité. Jusqu’à ce qu’il entre en elle avec telle violence qu’elle ne put retenir un cri de douleur. Jamais il n’avait été aussi violent avec elle, ses moments intimes, ses ébats, ses amours avaient toujours été sacrés, toujours éloigné de cette violence malsaines qui rythmait leur journée. Et pourtant…

Le corps de la lionne était secoué par les violents mouvements de hanche de son roi, qui défoulait sa frustration et sa rage, et aussi par des sanglots qui devinrent pleure sans qu’elle ne puisse réussir à les retenir. Il la fit hurler de douleur une dernière fois et la délaissa, seul à se morfondre dans un pathétique éclairage lunaire. Il ne resta même pas à ses côtés pour profiter de cet instant de repos privilégier et s’en alla tout bonnement au fond de sa grotte pour se reposer en paix.

Le silence régnait. Au bout de quelques interminables minutes, on entendit à l’extérieur des grottes un infime sanglot qui provenait de la gorge d’une lionne blesser et salit. Adieu la brave et noble dame Ekua, ton pelage est souillé par le sang qui sera prochainement le tien et ton cœur est désormais aussi briser que toutes les vies que tu as piétiné sans vergognes. La lionne brune retenait ses pleurs, en vain… Ekua était blessé, profondément attente par un couteau empoissonné qui la conduirait à sa perte. Elle l’aimait, de tout son cœur elle l’aimait, donc ce ne pouvait pas être un viol à proprement parler… elle voulait s’en convaincre. Jamais elle n’aura de lionceau, elle le savait et elle avait cessé d’espérer.

La nuit était belle, la lune rayonnait de mille feux entouré par d’innombrable astre qui, avait-on un jour murmuré à l’oreille d’un enfant, n’étaient qu’autre que les seigneurs des temps passé. En cette merveilleuse nuit, où tout semblait calme, une jeune lionne pleurait en sachant ses jours comptés et son cœur brisé.