Good-Bye, My Sister…

Cela faisait sept jours déjà qu’Hofu et Niwata avaient prévu un voyage en dehors du Désert. La jeune femelle avait attendu le dernier jour de délais afin de retrouver sa sœur et se réconcilier avec elle, en vain. Suki n’était pas dans les parages et le brouhaha qu’émettait les adultes n’aidait pas ses oreilles à la localiser.

En s’approchant de certains groupes de lionceaux, Niwata eut l’effort cruel de se faire remarquer par ses camarades afin de leur demander où se trouvait sa sœur adoptive. Elle était de plus en plus discrète en grandissant, c’était bien dommage.

Personne n’eut de réponse positive à sa question. Aucun n’avait vu Suki. Super, elle ne la retrouverait même pas !

Niwata : Suki ? SUKI ?

La Jangowa l’appelait. Elle cherchait du regard le moindre détail que Suki portait d’habitude, qui la différenciait aux autres Jangowas. Soudain, regard rivé vers le sol, alors qu’elle allait abandonner les recherches pour aujourd’hui et attendre le soir, ses oreilles entendirent des bruits de pas qui se rapprochait de plus en plus d’elle. C’est alors que Niwata redressa la tête, et demanda :

Niwata : Suki ? C’est bien toi ?

Quelle question idiote !

HRP: Court, désolé, mais j'étais pressée ^^"

Comme a mon habitude, depuis quelques temps, j'étais allongée dans un coin toute seule. Je m'amusais avec un petit caillou que j'avais trouvé, le faisant jongler d'une patte à l'autre. C'étais pas le meilleur jeu du monde mais au moins ça me tenait occupée. Finalement, alors que je ne faisais plus attention à ce qui se passait autour de moi, quelqu'un vint me donner un coup de museau et la pierre m'échappa des main. C'était Maman, elle me pris contre elle et me donna plusieurs coup de langue, grommelant que je devais faire plus attention à mon pelage. Je souris, depuis qu'elle c'était remise de la mort Papa, Maman était très douce et très protectrice avec moi, elle passait plus de temps à s'occuper de moi que jamais auparavant. Pendant qu'elle me toilettait, elle me dit que Niwata me cherchait. Je ne répondit pas, Maman continua ma toilette en silence. Elle savait que Niwata et moi nous étions disputer mais elle ne voulait pas s'immiscer, elle disait que c'était à nous de régler ça, comme des adultes. Lorsqu'elle eut finit elle me fit tout de même remarquer que je pouvais faire un effort avec Niwa', je répondit par un grognement, ce qui sembla amusée Maman. Finalement elle me prit dans sa gueule et me ramena auprès des autres Jangowas. Dès qu'elle m'eut poser à terre, j'entendis une voix m'appeler :

- Suki ? SUKI ?

C'était Niwata. Alors elle me cherchait bel et bien ? Je poussais un soupir, je pouvais toujours aller voir ce qu'elle voulait. Je ne mis que très peu de temps à la repéré et lorsque ce fut chose faite, je m'approchait d'elle d'un pas lent. Niwata se redressa d'un coup :

- Suki ? C’est bien toi ?

Je lui fis face et m'assit calmement. D'un ton un peu dédaigneux, je lui lançais :

- Qui veux-tu que ça soit ? Tu hurles mon nom depuis tout à l'heure.

Mmm... Oui j'admet que j'aurai pu me montrer un petit peu plus sympathique mais Niwa' ne l'avait pas été avec moi lors de la guerre Mositus/Jangowas. Pourquoi est-ce que c'était à moi de me montrer gentille ? Il n'y avait aucune raison.

Suki : Qui veux-tu que ça soit ? Tu hurles mon nom depuis tout à l'heure.

Niwata fit une tête blasée tandis que Suki s’était assit. Parfois, en entendant sa sœur lui parler, elle n’avait plus envie de faire l’effort de se réconcilier avec.. Enfin, garder son calme était la meilleure issue pour ne pas échouer.

Niwata : .. Bref. Tu sais, la fois où on sait disputer, à l’Oasis Oubliée ? J’ai réfléchis, et, au fil du temps qui passe, je pense que ça ne sert à rien de se quereller. On pourrait .. se réconcilier, par exemple ?

En vérité, la lionne aux yeux bleus aurait eut envie de laisser son mauvais caractère parlé à sa place. C’était déjà étonnant de la voir si calme et posée dans ses paroles ! Bref, une minute de plus, et Niwa’ aurait oublié de demander à Suki où se trouvait Bastet lorsqu’elle revint à elle. Alors, dans un soupire, la Jangowa en profita pour expliquer à sa sœur :

Niwata : Je préfère effacer nos querelles dès maintenant, car je ne pourrais pas le faire dans l’avenir. .. Tu m’as bien souvent entendu raconter mon rêve de voyage aux autres, n’es-ce pas ? Hé bien, aujourd’hui, je vais partir du Désert. Avec un ami qui vit aux frontières, ne t’inquiète pas, il est digne de confiance. J’aimerais savoir, en même temps.. où est Bastet ?

Comme d’habitude, elle n’était pas habile avec les mots ..

Niwata fit une tête blasée. Elle n'avait pas dû aimer le ton que j'avais pris. Tssss... Tant pis, elle allait devoir s'y faire. Contrairement a ce que j'aurai pu croire, ma "sœur" parvint à garder son calme :

- ... Bref. Tu sais, la fois où on sait disputer, à l’Oasis Oubliée ? J’ai réfléchis, et, au fil du temps qui passe, je pense que ça ne sert à rien de se quereller. On pourrait .. se réconcilier, par exemple ?

Je levais une oreille attentive vers elle. Alors comme ça elle voulait se réconcilier avec moi ? Un sourire amical commençait à se dessiner sur mon visage. C'était notre chance de pouvoir redevenir amie et jouer ensemble, comme avant ! Enfin ça, c'est ce que je croyais... Car la petite lionne m'annonça ensuite :

- Je préfère effacer nos querelles dès maintenant, car je ne pourrais pas le faire dans l’avenir. .. Tu m’as bien souvent entendu raconter mon rêve de voyage aux autres, n’es-ce pas ? Hé bien, aujourd’hui, je vais partir du Désert. Avec un ami qui vit aux frontières, ne t’inquiète pas, il est digne de confiance. J’aimerais savoir, en même temps.. où est Bastet ?

Je perdis immédiatement mon sourire. Partir ? Comment ça partir ?! Elle pouvait pas s'en aller comme ça ! Pas maintenant ! Avec les yeux écarquillé, je m'exclamai :

- QUOI ?! Mais... Mais Niwa', tu peux pas partir comme ça ! Je veux dire, où est-ce que tu vas aller ? Et puis ce lion, comment tu peux être sur qu'il prendra soin de toi ?

J'vais encore bien des choses à dire pour convaincre Niwata de rester mais quelqu'un arriva derrière moi et me donna un léger coup de patte.

- Suki ? Niwata ? Qu'est ce qu'il se passe ici ?

- Maman ! C'est Niwa' ! Elle veut... elle veut...

Je ne parvins même pas à finir ma phrase, déjà des larmes me montaient aux yeux. Maman me colla à l'une de ses pattes et me caressa avec les seconde pour tenter de me calmer. Je sentais bien qu'elle était un peu perdu. Elle ne savait pas du tout ce qu'il se passait. Sans dire un mot, elle jeta un regard interrogateur à Niwata.

Suki eut les yeux écarquillés. Niwata resta insensible à la surprise de sa sœur et l’écouta crier :

Suki : QUOI ?! Mais... Mais Niwa', tu peux pas partir comme ça ! Je veux dire, où est-ce que tu vas aller ? Et puis ce lion, comment tu peux être sur qu'il prendra soin de toi ?

Hofu, mal prendre soin d’elle ? Il n’était pas comme ça ! En tout cas, elle avait confiance en lui. Il ne fallait que regarder dans les yeux d’une personne pour savoir ce qu’elle était vraiment. Enfin …

Bastet : Suki ? Niwata ? Qu'est ce qu'il se passe ici ?

Bastet arriva vers les deux jeunes femelles. Niwa’ la regarda sans rien dire. Suki répondit à sa mère :

Suki : Maman ! C'est Niwa' ! Elle veut... elle veut...
Niwata : Je vais partir du Désert.

La coupa la petite lionne dorée. Elle restait étrangement calme et immobile. Puis, en prenant un bon bol d’air, la Jangowa reprit cette fois-ci avec un ton joyeux :

Niwata : Je vais partir du Désert aujourd’hui ! Un ami que j’ai rencontré aux frontières du Désert connait des choses sur les autres Royaumes et m’a promit de m’emmener si vous me donniez la permission de le suivre !

Bien sûr, peut-être que Bastet ne voudrait pas. Alors elle commença à s’avancer vers la mère grise, et l’implora à répétition :

Niwata : Allez, s’il vous plait ! Laissez-moi y aller, je rêve depuis toute petite de voyager sur la Terre des Lions ! Je reviendrais vous voir, hein !

Alors que Maman tentait tant bien que mal de me consolait, Niwata lui donna quelques explications. Apparement l'un de ces "ami" allait l'emmener visiter le monde. Mais... Pourquoi ? Pourquoi voulait elle quitter le désert ? On était bien ici ! Puis elle annonça que Maman devait donner son accord. Je la regardais, elle semblait soucieuse. Avec un peu de chance elle refuserais et Niwata pourrait rester ici. C'est alors que Niwata ajouta :

- Allez, s’il vous plait ! Laissez-moi y aller, je rêve depuis toute petite de voyager sur la Terre des Lions ! Je reviendrais vous voir, hein !

Je lançais un regard inquiet à Niwa', elle voulait partir à ce point ? Je veux dire... Je voulais qu'elle reste mais elle semblait tellement impatiente de partir. Maman me lança un regard interrogateur. Sans doute voulait-elle avoir mon avis. Je baissais les yeux. Maman me donna un coup de langue sur l'oreille avant de demander à Niwa' :

- Est ce vraiment ce que tu souhaite ? Est-ce que ça te rendra heureuse ?

Elle s'approcha alors de la petite lionne et baissa la tête pour arriver à la hauteur de celle de Niwata :

- Niwata... Tu es ma fille, tu fais partie de notre famille. Suki et moi t'aimerons toujours quelque soit les choix que tu feras. Alors si c'est ce que ton cœur désire, aucune d'entre nous ne te retiendra.

Non loin de Maman, j'hochai la tête. Oui, Niwa' avait parfaitement le droit de choisir son destin après tout.

Suki lui lança un regard inquiet. Il y aurait eu des chances que Niwa’ reste si elle n’avait jamais souhaité voyager dans sa vie où simplement si les Jangowas n’étaient pas si railleurs avec eux-même ! Rien ne pouvait échapper à ses oreilles, pas moins les conversations que portaient les témoins Jangowas de la Bataille qui expliquait mot par mot ce qu’avait dit le Général Chenko aux Exilés. Valaka et Hatari en étaient les victimes, mais l’une avait raison et l’autre tort.

Bastet : Est ce vraiment ce que tu souhaite ? Est-ce que ça te rendra heureuse ?

Niwa’ hocha la tête. Bien sûr que ça la rendrait heureuse ! Depuis qu’elle avait 9 mois, ce rêve trottait dans sa tête. Plusieurs fois, la jeune femelle avait renoncé à ses projets, mais maintenant, elle ne pouvait plus reculer. Si son objectif pouvait enfin être atteint, il ne fallait pas le repousser.

Sa mère adoptive s’approcha d’elle et abaissa sa tête à la hauteur de la petite Jangowa pour continuer :

Bastet : Niwata... Tu es ma fille, tu fais partie de notre famille. Suki et moi t'aimerons toujours quelque soit les choix que tu feras. Alors si c'est ce que ton cœur désire, aucune d'entre nous ne te retiendra.

Derrière elle, Suki montrait qu’elle était d’accord avec leur mère avec un hochement de tête. Alors .. ça voulait dire que je peux enfin partir ?!

Niwata : ça veux dire que je peux partir, alors ? Normalement, mon ami se trouve à la frontière du Désert. Il doit surement m'attendre depuis un bon moment ! Je connais le chemin de la frontière, ne vous inquiétez pas.

Je vis le regard de Niwata s'illuminer. D'un côté, je ne savais pas si je devais être heureuse pour elle ou bien me sentir vexer qu'elle ne soit même pas un peu triste de partir. Je secouais la tête. Non... Je devais être heureuse pour elle, pas lui en vouloir. Si un de mes rêves se réalisait aussi sans doute aurais-je agit de la même manière. Niwata répondit :

- Ça veux dire que je peux partir, alors ? Normalement, mon ami se trouve à la frontière du Désert. Il doit surement m'attendre depuis un bon moment ! Je connais le chemin de la frontière, ne vous inquiétez pas.

Avec un grand sourire, Maman tira Niwata contre elle et frotta sa tête contre la sienne. Elle lui donna de grand coup de langue et lui dit :

- Tu sais Niwata... Je ne suis pas sure de savoir ce que tu attends de ce monde au delà du désert mais j'espère sincèrement que tu trouveras ce que tu cherches.

Elle se redressa et ajouta avec un petit sourire attristé :

- Mais surtout n'oublie pas... Si tu as besoin d'aide ou de quoi que ce soit, tu as toujours une famille ici.

Maman donna un dernier coup de langue à Niwata avant de s'éloigner. Lorsqu'elle passa près de moi, je perçus de la tristesse dans son regard. Même si elle ne l'avait pas montré, elle était triste de voir Niwata partir et elle n'était pas la seule. Regardant mes pattes je marmonnais :

- Bon... Je suppose qu'il faut se dire au revoir...

Je poussais un grand soupir avant de lever un regard implorant vers ma sœur de cœur.

- Dit Niwa', est ce que... Est-ce que je peux t'accompagner jusqu’à la frontière ?

Avec un sourire, Bastet l’attrapa et frotta sa tête contre celle de la jeune lionne. Surprise, Niwa’ s’apprêta à se reculer lorsque sa mère adoptive lui déposa une lèche sur la tête en déclarant :

Bastet : Tu sais Niwata... Je ne suis pas sure de savoir ce que tu attends de ce monde au delà du désert mais j'espère sincèrement que tu trouveras ce que tu cherches.

La Jangowa dorée la regarda sans rien dire. Dans sa tête, tout était clair : Il y avait des tas de choses à découvrir sur la Terre des Lions et elle savait que son destin ne serait jamais dans le Désert, quoi qu’il arrive. Ses pattes étaient faite pour explorer les territoires inconnus, et c’est ce qu’ils feront, d’ailleurs ...

En se redressant, Bastet ajouta, avec une pointe de tristesse :

Bastet : Mais surtout n'oublie pas... Si tu as besoin d'aide ou de quoi que ce soit, tu as toujours une famille ici.

Elle redonna un nouveau coup de langue sur la tête de Niwa’ puis s’en alla, laissant ainsi la jeune lionne face à face avec sa sœur adoptive. Celle-ci regarda le sol en prenant le relais de sa véritable mère :

Suki : Bon... Je suppose qu'il faut se dire au revoir...

Elle poussa un soupire et regarda son interlocutrice avec un regard qui fit culpabilisé l’apprentie-voyageuse.

Suki : Dit Niwa', est ce que... Est-ce que je peux t'accompagner jusqu’à la frontière ?

Sans hésité, Niwata hocha la tête. Bien sûr que Suki pouvait venir .. La tête attristée que Bastet avait eut la mettait mal à l’aise. Elle n’avait jamais voulut pas les faire souffrir avec cette décision !

Niwata : Bien sûr que tu peux venir. Allez, on y va.

En se tournant vers la direction des frontières, la Jangowa fit un signe de tête à Suki pour qu’elle la suive. Durant le chemin, elle n’adressa pas de paroles à sa sœur, comme-ci c’était un deuil. Et puis .. Que dire ?

Une fois arrivé à quelques kilomètres des frontières, Niwa’ s’arrêta. Elle regarda sa sœur avec un sourire attristée et déclara :

Niwata : Je crois que nos chemins vont s’arrêter ici, Suki. Il ne faut pas que les sentinelles du désert te retrouve aux frontières, on ne sait jamais, ça pourrait mal aller pour toi. Dans mon cas, rien ne peut m’arriver, vu que je ne vais pas revenir dans le Désert …

En s’avançant un peu afin de se retrouver à barrer le chemin à l’autre lionne sablée, sa voix se fit plus faible, préparé à faire ses adieux avec peine.

Niwata : N’oublie jamais de faire un tour aux frontières du désert, lorsque tu as le temps. Si ça se trouve, je serais là, à t’attendre .. Merci pour ce que tu as fais pour moi avec Bastet et Sokar, nous nous reverrons, je te le promets.

A mon grand soulagement, Niwata accepta ma proposition. Nous partirmes ainsi, côté à côté pour la dernière fois avant longtemps, je le devinais facilement. Nous n'étions plus qu'a quelques kilomètres de la frontière lorsque Niwata se stoppa. Avec un sourire attristé, elle déclara :

- Je crois que nos chemins vont s’arrêter ici, Suki. Il ne faut pas que les sentinelles du désert te retrouve aux frontières, on ne sait jamais, ça pourrait mal aller pour toi. Dans mon cas, rien ne peut m’arriver, vu que je ne vais pas revenir dans le Désert …

Elle se plaça devant moi comme pour me barrer la route. Mes oreilles se firent basses. Oui... Elle avait certainement raison. Avec une voix presque brisée, elle ajouta :

N’oublie jamais de faire un tour aux frontières du désert, lorsque tu as le temps. Si ça se trouve, je serais là, à t’attendre .. Merci pour ce que tu as fais pour moi avec Bastet et Sokar, nous nous reverrons, je te le promets.

Non ! Je n'allais pas la laisser partir, pas comme ça ! Sans lui laisser le temps de s'éloigner et d'ajouter quoi que ce soit, je passais ma patte dans son dos et je la collait contre moi, lui faisant un gros câlin. Retenant mes larmes, je lui murmurait :

- Tu vas me manquer Niwa'... Je te promet que je viendrais vérifier souvent si tu es là ou pas...

Après quelques secondes de silence, je finis par relâcher mon étreinte. Avec les larmes au bord des yeux, je lui dis simplement un grand sourire au lèvres :

- Vas-y !

Aussitôt eut-elle dit ses mots que Suki l’attrapa et la colla contre elle pour lui faire un câlin. La lionne sablée dit de suite, essayant de contenir ses larmes – même si Niwa’ avait déjà cerné que sa sœur allait presque pleurer – en murmurant :

Suki : Tu vas me manquer Niwa'... Je te promets que je viendrais vérifier souvent si tu es là ou pas...

Pendant quelques minutes, les deux sœurs restèrent l’une contre l’autre, et la Jangowa dorée ne s’en plaignait pas. Et si un jour il lui arrivait malheur ? Elle ne pourrait pas attendre Suki aux frontières, et se ferait ainsi passer pour une menteuse alors qu’elle ne l’a jamais réellement été. Soudain, la féline sentit que les pattes chocolatés de sa sœur se détachait d’elle et dans un dernier sourire, sa propriétaire lui fit:

Suki : Vas-y !

Niwata lui rendit son sourire et déposa une lèche d’amitié sur le front de sa sœur de cœur. Elle commença alors à s’éloigner à pas lent, ses yeux bleus rivés sur Suki. Niwa’ s’arrêta quelques secondes pour lui lancer:

Niwata : A bientôt, Suki ! A la revoyure.

Et elle s’élança, rapidement, se forçant à ne pas se retourner et paraître émotif face à sa camarade. Plus la jeune voyageuse se rapprochait des frontières, plus elle se décrochait de Suki. Mais il le fallait bien, et de toute façon, elles se reverraient.