A vrai dire, quand je m’étais réveiller à côté d’Inaya, tout me sembler si voiler. Comme si les problèmes qui régner sur la terre des lions ne me regarder plus, je n’étais plus concerné par la guerre qui planer sur nous. Mais tout ceci n’était que mensonge et duperie. J’étais alors partie, la laissant endormie, dans le froid du matin et la tiédeur de mon corps. Même si j’avais dormi cette nuit-là, je me sentie toutefois exténuer.

Je ne pense pas ce que se fus un hasard, mais le lendemain, Sharkan nous a demandé d’aller au front, près des gorges pour aller capturer des lionceaux. Je n’avais pas voulus. Je trouver ça immonde. Qu’aller-t-il en faire ? Des guerriers qu’il aurait lobotomisés ? Cette idée me répugner, j’en avais le cœur au bord des lèvres, même maintenant rien que d’y penser…

Avec un groupes de lions nous nous somme rebeller face aux hyènes qui était là pour nous surveiller. Sharkan avait-il peur pour les envoyer avec nous ? Ou alors ce n’est qu’une alliance que nous n’avons pas vu venir, comme avec ses lions noirs. Néanmoins nous étions en sous-effectif, car certains lions étaient pour l’idéologie du tyran nous laissant en infériorité. Nous avons en premier lieu essayé de sauver les lionceaux, les éparpillant et en attaquant les hyènes de pleins fouets. Nous avons quand même dus battre en retraite face à la masse de crocs qui étaient contre nous.

Quand j’ai courus, c’était comme si ma vie en dépendait. J’avais le cœur qui était prêt à exploser. Je ne pouvais pas me présentais au repère, Sharkan me ferais tuer. Je ne révérer surement jamais tous ceux que j’ai connu au sein du clan. Je me retrouve une nouvelle fois seul. J’ai peur de la solitude, pourquoi me court-elle toujours après ? Ne me laisseras-t-elle jamais tranquille ? Je courais, mais je ne savais pas où j’allais. Dans ma tête, je vis le visage de personne que j’avais vu, sourie, engueuler. Le visage d’Inaya me revient alors en tête. Ses courbes légère et sa fine silhouette revenait. Se fus réellement une amie pour moi. Elle me manquera.

A force de courir, je reconnu les lieux. Si je continue vers la droite j’arriverais vers les montagnes brumeuses. Là-bas j’avais rencontré Haki, notre vrai prince, le seul qui a sa place avec son père sur le trône. Une envie de le retrouver me pris. Il était là, à se cacher, craindre un roi de pacotille qu’il pouvait renverser d’un coup de patte avec sa force de jeune lion. Il ne doit pas encore savoir que la guerre a éclaté, que des lions sont morts pour des causes perdus. Pour lui, c’est une journée banale, à se terrer comme un vieux lapin. Pris de colère je ne vis qu’engager une course plus rapide.

Je me retrouvais ainsi dans la jungle des gorilles. Leurs présence m’apporter peu. Je me sentais seul et cette sensation me fis du bien, comme quelque chose qu’on a perdu et qu’on retrouve. Même si on ne l’aime pas, on était habituer à elle, c’est comme se retrouver chez soi, c’est rassurant. Je m’installais sous un pent de terre qui tenait par les racines d’un arbre mais dont la terre était partie en dessous, ce qui créer comme une voute. J’avais découvert cette cachette il y a peu de temps quand je chercher une fleur. La végétation depuis à pousser, de longue feuilles et des lianes cachent l’entrée de la voute. Je dois être le seul à connaitre cet endroit. La chaleur de la terre et la tiédeur de l’air était agréable après une longue course. Je m’étalais de tout mon long dans un bruit sourd. Je soupirais et écouter le bruit de la jungle.

« CRAC »

Je tendis les oreilles et levais la tête d’un coup. Je ne bougeais pas, et écoutais. Sa doit être les gorilles. Non, eux savent se faire silencieux. Il y a quelqu’un d’autre que moi ici.

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Sa douce effluve viens vers moi, je la reconnu sur le champ. De plus sa voix, si distincte à mon oreille résonnais comme dans tout mon corps. Elle m’appelait, elle semblait effrayer, toute sa voix était remplie de cette émotions, de doute et de chagrins. A-t-elle était malmener par les lions Freelander depuis mon absence ? J’aimerais tellement la protéger envers eux, mais je ne peux pas, je ne peux plus rien faire, je suis vaincu … Nous avons était vaincu. J’aurais tellement aimé que plus de lions se rebelle à nos côtés, seule une poignée l’avait fait. Maintenant, il ne reste plus aucun espoir et Sharkan doit jubiler dans son coin.

-Itan !

Je secouais la tête dans tout les sens. Je vis, là, près de moi, Inaya. Elle était toujours aussi rayonnante, même avec la peur peint sur le visage. Notre regard se figeait l’un dans l’autre. Je cherchais à savoir si ce que je voyais était vrai où alors si j’halluciner. Puis, Inaya fit un bond et me tombait dessus. Je tombais à la renverse de surprise.

-Itan j'ai eu si peur, je te croyais mort. Je me croyais morte aussi intérieurement. Je suis si heureuse de te revoir, tu n'es pas partis, tu ne m'as pas laissé toute seule !

Ses mots me firent l’effet d’un baume au cœur. Non, je ne suis jamais partie et je ne la laisserais pas seule. Pourquoi laisserais-je quelqu’un que j’apprécie avec ce monstre de Sharkan. Si je ne l’aurais pas retrouvé je pense que je serais partie la chercher en pleines journée alors qu’elle chasse ou alors, j’aurais attendus et chercher en pleines nuit, parfois elle sort. La sentir contre moins était si rassurant. Je me sentie moins seul et j’avais envie que le temps s’arrête et que nous puisons rester des heures ainsi, l’un avec l’autre. Pourquoi la vie est si cruelle ? Je mis mes pattes autour de la féline qui se trouver sur moi. Je frottais ma tête contre sa joue en guise de bonjour sympathique. Je la serrais doucement contre moi ne voulant pas la lâcher.

Elle était bien la personne que j’avais besoin de voir, une touche de douceur pour cicatriser mes blessures, béantes qui laisser échapper de mon âme mes émotions. La peur qu’elle m’échappe, qu’elle s’enfuie ou que sa présence se dissipe comme une fumer, comme un mirage, me fis peur. Je ne voulais pas la voir partir. Je la serrais contre un peu plus contre moi tout en fermant les yeux jusqu’à en avoir mal. Puis je la lâche et ouvris les yeux. Son visage était si agréable à contempler. Puis je compris qu’elle n’était pas en sécurité ici, près de moi. Je me relevais et pris un air très sérieux.

-Personne ne t’a suivi ?

C’était important je devais savoir. S’est-elle au moins ? Est-elle au courant que je suis considéré comme un traitre aux yeux de Sharkan ? Que maintenant je suis tout autant rechercher que Haki et son père ? Fait-elle encore partie au moins du clan ? Sait-elle enfuie ? Non, elle semble trop attacher au clan pour faire ceci. C’est mieux pour elle, après tout. La vie de « traitre » n’est pas faite pour elle. Je préfère la voir en sécurité avec les autres lions au repère des lions, au moins là-bas l’effet de groupe sera dans son avantage.

-C’est important, j’ai besoin de le savoir !

Je chuchotais et regardais dans tous les sens, comme apeurer que nous soyons observés. Seul, les gorilles semblaient être parmi nous, mais je sais très bien comment les lions peuvent se montrer discrets. Je humais l’air mais ne détecter personnes. Je me tournais alors de nouveau vers Inaya, elle semblait si fragile, si petite, je voulais l’emmener quelques part où rien ne lui arriverais. Je plantais mon regard dans le siens et lui dit d’un ton sage et l’air inquiet.

-Tu n’es pas en sécurité ici …

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Inaya se mis à soupirais. Je voyais bien qu’elle semblait au courant qu’elle n’est pas en sécurité ici, mais cela n’avait pas l’air de l’affoler.

-Je suis une Chasseuse, j'aurais entendu si qui que ce soit m'avait suivi. Et de nous deux, tu es bien plus en danger que moi, alors n'aie crainte pour mon sort.

En effet elle n’a pas tords, elle s’est beaucoup mieux que moi comment on chasse, elle est experte dans la matière. Elle saurait traquer n’importe quel animal et le ramener mort au repère. Maintenant, je n’aurais plus ses proies comme repas, il était si bon. L’espace d’un instant je paniquer, je vais devoir me nourrir tout seul ? Mais je déteste chasser ! Voilà bien une chose que j’avais oublié quand j’étais jeune et seul, avant d’intégrer les Freeland.

Elle avait tout aussi raison sur le faite que j’étais le plus en danger ici qu’elle. La belle lionne était encore en droit de rester ici, alors que moi, je n’ai plus de droit d’y mettre les pattes. Mais je n’avais pas la foi de sortir du territoire, j’étais trop énerver et bouleverser de par ce qui c’était passer. Je ne voulais pas non plus quitter les terres que j’avais appris à aimer, la terre sur lequel j’avais rencontré de bonnes personnes … Mais je vais devoir quand même partir et ça me feras mal. Que Sharkan se prépare, je reviendrais c’est sûr, et je le tuerais de mes propres pattes !

-J'aimerais tant rester avec toi loin de ce Tyran, mais je ne peux. Je ne peux laisser les lionceaux et les innocents subir seul, je ne peux les laisser, mais je ne peux te laisser toi aussi.... Alors... Je ne sais pas quoi faire. Si je pars et qu'on me retrouve, je ne pourrais me défendre contrairement à toi.

Inaya avait baissé la tête et semblait chamboulée. Cela me fis un pincement au cœur ce qu’elle venait de dire. De m’avouer qu’elle voulait plutôt rester avec moi que ce tyran. Moi aussi je voulais rester à ses côtés. C'est étrange cette sensation, je n’ai encore jamais ressentie ça. Ma poitrine se serrer autour de moi comme si j’étais pris dans un tronc d’arbre creux. Inaya avait raison, c’est mieux pour elle qu’elle soit au repère avec les autres lions. Elle est trop petite, trop faible pour se défendre contre des monstres. Elle n’a pas la morphologie d’une guerrière, fine et élancer au lieu de forte et carré.

Je fus surpris encore une fois de sentir le contact de la douce lionne contre moi. Elle venait de blottir sa tête dans ma crinière. J’aurais tellement envie que le temps s’arrête et que nous nous enfuyons de ce monde de brute. Mais ce n’est pas possible, partout où nous pouvons aller il y a des guerres, des conflits, des personnes qui veulent le pouvoir et régner sur plus de territoire.

-Tu à raison, tu es plus en sécurité avec les autres lionnes du clan.

Je le chuchotais dans son poil, doucement, comme une voix perdu au loin. Je me reculais et plongeais mon regards dans le siens. J’avais peur. Je me sentie différents. Le faite d’être accrocher à quelqu’un comme ça, ça me rend si faible. Maintenant que je suis exilé, je n’aurais plus le droit de la revoir, mais je ne pourrais pas m’empêcher de la retrouver quel que soit les moyens que je vais devoir employer. C’est ce qui me rend si faible.

-Je suis dépassé par ce qui s’est passé Inaya …

Je ne savais plus quoi penser, d’un coup je penser vouloir m’enfuir, je plus vivre ici, aller au-delà des frontières, là où j’ai grandis, et un autre moment, tout en regardant Inaya, j’avais envie de rester ici, me battre pour renverser Sharkan de son trône avec l’aide de Haki et son père et de tous les rebelles. J’avais besoin de temps pour réfléchir mais pour cela il fallait que je me trouve seul. Hors là, la présence d’inaya me déstabiliser et changer mon choix.

-Il faut que je retrouve Haki, sans lui et son père nous allons perdre notre chance de regagner freeland.

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-Non Itan. Ni toi ni moi ne devons partir à leurs recherches, toi car tu seras comme une antilope au milieu d'une troupe de hyènes affamées, et moi car je risquer d'attirer les regards. Soit en sûr que notre Roi et Notre Prince savent déjà tout, l'information à fait le tour de la terre des lions en un jour. Tout ce que nous pouvons faire pour notre sécurité et pour la leurs, c'est de patienter, ils vont venir, je le sais.

La jeune femelle me regardait, son regard traduisait ce qu’elle pensait, tout comme ce qu’elle venait de dire. Pourquoi ne veut-elle pas que nous les cherchons ? J’ai déjà rencontré le prince, il est devenu quelqu’un de sympathique à mon égard et je m’en suis fait vite un ami. Je peux facilement le retrouver, maintenant que je suis exilé, j’y passerais toute les journées s’il le faut. Et puis, que veut-elle que je fasse en attentant que son père et lui se décide à aller voir Shakran ? Que je me terre dans un trou et attende de faire des vieux os ? C’est impossible, je dois faire bouger les choses, voir les autres rois des autres clans, parler pour la cause de Haki et Dejem s’il le faut. Et puis, je n’ai pas dit qu’elle doit m’aider à les chercher, je préfère qu’elle reste au clan. Certes, ils sont peut-être au courant de notre rébellion, mais savent-il que nous nous cachions, attendant leur assauts dans l’ombre ?

-D'ailleurs, maintenant que tu es recherché, tu dois prendre des mesures de sécurité. C'est endroit est certes une bonne cachette, si Sharkan passe par là il te trouvera. Il faut que tu sois moins voyant, que tu puisses te déplacer.... Tu sais monter aux arbres ? Ça te permettrait de pouvoir dormir en sécurité, caché au milieu des feuillages et de te déplacer de branche en branche en ne te faisant pas voir. Je ne veux pas que tu prennes le risque de chasser, tu pourrais te faire voir, je t'apporterai à manger tout les jours.

Inaya sortie ses paroles avec un débit si rapide que je ne comprenais pas tout, tous de suite. La belle féline semblait si inquiète d’un coup. Pour moi ou pour elle ? Savait-elle vraiment les risques qu’elle prenait à au moins me parler, Sharkan pouvais minimum la battre pour ça. Pourquoi conte-t-elle prendre autant de risque pour moi ? Sait-elle au moins que je suis grand, je sais chasser. Non, je ne compte pas me cacher et attendre qu’on me nourrice pour juste survivre et me cacher des sbires du tyran. Je secouais vivement la tête de gauche à droite avec un air grave. Je ne compte pas rester exilé longtemps. J’avais envie d’exploser, de dire tout ce que je penser sur Sharkan est ses horreur, dire les horreurs que ses sbires font, en détaille, pour bien l’écœurer, pour lui montrer à quel point il faut agir vite.

-Je ne veux pas te perdre....

Je m’arrêtais et la regardais alors étonner. La petite lionne semblait triste, comme si elle avait perdu quelque chose déjà en elle. Pourquoi disait-elle cela ? Elle ne va pas me perdre, je ne compte pas m’enfuir loin d’ici, et je serais toujours là pour elle. Non, elle ne risque pas de me perdre. Je suis adressais alors un sourire chaleureux qui se voulait réconfortant pour la belle. Je viens alors passer mon nez sur sa joue, marque de tendresse à son égard. Je ne voulais pas la voir inquiète, triste et apeurer pour moi ou à cause de moi. Je suis grand, je sais gérer mes problèmes tout seule sans causer la crainte chez mes proches.

-Promis je resterais en un seul morceau.

J’avais envie de faire un peu d’humour. De la voir sourire, et non cette peur stigmatiser sur son visage, encrer comme un masque. Je me promis, un jour, quand tout cela serait régler, que je ferais tout pour ne voir qu’un sourire sur ce magnifique visage, je ne la quitterais pas, resterais avec elle toute la journée s’il le faut. Entendre son rire si sucrée à mon oreille et voir ses yeux pétiller comme une eau claire. Je pris une voix sérieuse et la regarder avec intensité.

-Moi non plus, je ne veux pas te perdre.

Quelques choses semblaient être dites à la place mais je ne compris pas moi-même. Pourtant, Inaya ne semblait pas autant en danger que moi, je ne risquer pas de la perdre. Je sentis mon cœur battre, comme s’il allait sortir de ma cage thoracique. Je ne comprenais pas, je n’ai jamais eu cette sensation. Si, je l’ai déjà eu, quand nous nous trouvions dans les gorges, face aux hyènes, je sentais la tentions monter, et mon rythme cardiaque aussi. Mais là c’était autre chose même si sa se ressembler. Je préférer ne pas y faire attention, car cette instant à ses cotes est peut-être le dernier avant un long moment. Non, je ne voulais pas la quitter, pas la laisser à la merci de Sharkan et d’autre lions. Je ne voulais tout simplement pas la perdre mais c’était inévitable, j’allais la perdre.

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Inaya déblatérait une vague de paroles qui n’avaient aucun sens pour moi. Pourquoi voulait-elle ainsi me couver ? Pourquoi ne voulait-elle pas que j’aide à sauver les freelanders de ce tyran ? C’était à croire qu’elle le protéger bien plus que moi. J’eus un moment de doute. Je fronçais les sourcils et me rebiffais.

-Tu ne vois donc rien Inaya ? Tu ne vois pas le soulèvement que cette guerre à entrainer ? Beaucoup de lion sont prêt à se battre pour que Dejem et Haki retourne au pouvoir, on ne fait juste que les attendre.

Je ne compte pas me jeter dans la gueule de Shakran, qu’elle n’est crainte. Je prendrais les choses tranquillement dans chaque angle, pour voir comment l’attaquer et mettre en place le plan avec le roi déchu. Il faut que je retrouve Sabaru, ce lion que je connais à peine mais sur qui je sais que je pourrais compter pour aider Dejem et Haki.

-Non, pour ta sécurité, tu devras retourner auprès des freelander et faire comme si tu étais de leur côté. Je reviendrais te chercher quand il sera l’heure, quand tout sera prêt, pour te mettre à l’abri. Je ne veux pas te voir au milieu de tout ça quand ça risque d’éclater.

Je ne voulais pas qu’il lui arrive du mal, ou qu’elle laisse la vie dans cette histoire. Elle semblait si frêle en cet instant. D’une patte je soulevais la tête de la jolie lionne pour que mon regards s’ancre dans le siens. Je plus la perdre des yeux, c’est ce que j’aimerais tellement. Mais je ne peux pas. Ça me déchire tellement le cœur. Pourquoi la vie est ainsi ? Pourquoi certaines personnes veulent le pouvoir au point de tuer des lions et des lionceaux ? Je posais ma truffe sur la sienne, essayant de me souvenir de cette instant, pensant que sa serais surement le dernier.

-Je pense qu’il faudrait qu’on évite de se voir maintenant, Sharkan n’hésiterais pas à te faire du mal s’il est au courant.

J’essayais de ne pas y penser, rien que l’idée qu’il la touche, je devenais fou dans ma tête. Je fermais les yeux et essayer de penser à autre chose. Je soufflais un air chaud sur sa truffe et relevais la tête. J’avais envie de rester ici, à l’abri, avec elle. Mais cet endroit est bien trop voyant. Je vais devoir me mettre à vagabonder, d’un lieu à un autre, sans abris, sans foyer. Mais il y a un but précis à tout cela et quand il sera atteint je serais satisfait. Je regardais la fine lionne avec un regards chaud et protecteur.

-Je ne peux me permettre de te perdre …

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Inaya me fis des promesses. Elle semblait attacher des valeurs au faite que je la crois. Mais je l’ai toujours crue, elle n’a pas besoin de se justifiée. Elle m’expliquait aussi qu’elle n’était surement pas plus fort que le tyran mais qu’elle était plus rapide que lui, qu’elle lui échapperait. Cela ne fit pas échapper mes craintes que j’ai pour elle. Je la regardais pensif et triste à la fois. Elle semblait si sûre d’elle mais d’autre moment je lisais la peur et la tristesse dans ses yeux. Inaya continuer de m’expliquais qu’elle ne me quitterait pas une seconde tout en ne laissant pas mourir Freeland. C’est ce que je souhaite faire aussi, me battre pour Freeland tout en renversant Sharkan. Mais je le sais que pour y arriver, je vais devoir être séparer de la jeune lionne, je veux qu’elle soit en sureté et non en pleins cœur de l’action, sous les coups de crocs qui pourraient lui être fatale.

D’un coup la vois de la belle devient remplie de force, déterminer comme si elle compter soulever une montagne. Elle lança d’un ton avec espoir qu’elle compter aller à la recherche de Haki et qu’elle sentait qu’on arriverait à soulevé la colère qui fait gronder la rébellion. Elle marquait une pause. Je la regardais surpris. Il y a deux minutes, elle ne voulait pas que j’aille à la rencontre d’Haki, que je devais me caché et la voilà maintenant à dire avec détermination qu’elle irait le voir. Non, il ne faut pas inverser les rôles, je ne peux la laisser faire.

-Nous allons chercher des alliés, d'autres révoltés pour se mettre à nos côtés....

Je fronçais les sourcils. Ce n’est pas la première à avoir pensé ainsi, je rumine cette idée depuis bien avant mon exil. De toute façon je ne la laisserais pas partir comme ça chercher des renforts, Sharkan s’aurait d’emblée qu’elle est du côté des rebelles et la listera comme criminel. Je sentie alors Inaya se blottir contre moi. J’entendis les mots qu’elle prononcer tout doucement, que je prie avec une pointe au cœur.

-Nous allons-nous battre et gagner.... Ensemble.

Oui, j’ai envie de me battre et de gagner à ses côtés, mais rien que d’y penser, j’ai peur pour elle, j’ai la boule au ventre et le cœur qui se soulève. C’est étrange, qu’est-ce que c’est ? La peur ? Non, je l’ai souvent côtoyé et elle n’est pas aussi ardue, aussi prenante et aussi douloureuse. C’est autre chose mais je n’arrive pas à le définir, tant pis, je n’ai pas le temps de réfléchir plus longtemps sur ça. Je serais Inaya entre les pattes de peur qu’elle me glisse de mon emprise et s’enfuie, qu’on me l’arrache. Je savourais ce moment, comme si c’était le dernier, ce qui risque certainement de l’être. Je lui dis d’une voix douce et chaude, telle un chuchotement.

-Là où je vais, tu ne pourras me suivre car sinon tu seras pointé de la patte et traitée de rebelle.

Je fis une courte pause et repris bien assez vite, je voulais lui dire la vérité, qu’elle ne pourra pas me suivre chercher Haki, qu’elle devra rester ici, pour ne pas être blessée.

-Inaya, je ne peux te laisser faire ce que tu penses être bon. Il faut que tu retournes auprès du clan Freelander et que tu continues ta routine quotidienne. C’est le seul moment pour que tu ne sois pas blessée. Je ne veux pas te voir avec les rebelles, c’est trop dangereux, je veux que tu comprennes bien ça.

Cela faisait mal à dire et à penser. La laisser ici, seule. Mais il faudra que ça se passe ainsi, même si des larmes coulent aujourd’hui. Même si sa sera déchirant, même si la colère éclate, même si la peur s’installe ainsi que le doute. Si elle ne veut pas m’écoutais, je serais obligé de la laisser ici de force et à m’enfuir, ne lui laissant aucun moyen de contacter les rebelles. Car normalement nous devons tous nous retrouver sur Prideland et même plus loin encore.

-Dit moi que tu as compris, dit moi que tu ne feras pas de bêtises ni de folie à vouloir chercher Haki avec moi. Dit moi que tu resteras sur Freeland, j’en ai besoin et ne me ment pas …

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Inaya avait l’air de ne pas comprendre mes paroles et de la gravité de la situation. Je ne veux pas la perdre car elle ne compte en faire qu’à sa tête. Saurais-je un jour la résonner face à ses actes irréfléchis de vouloir se jeter dans la gueule du loup ? Elle parlait comme si elle avait en elle de la rage, de la colère et de la tristesse, tout ça mêler dans un soupçon d’une envie de vengeance qui se sentait dans sa voix. Mais les mots qui furent les suivants ne fut que plus rassurant pour moi.

-Je vais encore rester un peu dans le clan, mais uniquement pour trouver des informations et veillez à ce que Sharkan ne dégénère pas. Et au moment venu, je partirais, à la recherche d'aide. Il ne m'arrivera rien et nous nous reverrons.

J’avais de l’espoir. De la revoir. Je voulais absolument que tout ce qu’elle dit soit vrai, et que dans un futur par si lointain que ça, je la retrouverais et me promis, pour moi-même, de ne plus jamais la quitter. C’était dur pour moi, mais il le fallait bien. Pour son bien à elle et le miens.

Puis je sentie une odeur, celle d’un lion étranger qui devais rôder dans le coin. Dans cinq minutes, si nous bavardions encore là, nous serons trouvé et ça ne serais pas très bon pour nous, si c’est un freelander. La lionne dans un éclaire de poils crème, se pressais contre moi, sentant son souffle chaud passer sous mon poils et me fis frissonner. Je fermais les yeux et savourer se dernier moment d’affection de sa part. Puis j’entendis sa voix, petite et douce parler.

-Je t'aime.

Puis elle fila dans la végétation. Je la suivis du regard, la soutenant, pensant qu’elle se portera comme une vraie combattante et qu’elle saura survivre parmi les vrais traitres dans cette histoire. Puis, je percutais. Ses mots qu’elle avait prononcés tout bas, vibrer en moi, comme une décharge électrique. Je comprenais alors, que la lionne tenait autant à moi, que je tiens à elle. Je soufflais alors, dans un murmure, comme si les mots rester tapis au fond de ma gorge pour ne pas être entendue par le lion qui était dans les alentours.

-Moi aussi, je t’aime Inaya …

C’est avec le cœur gros, que je me lançais vers les terres de Prideland. J’avais les yeux, le sourire et le doux poil d’Inaya en tête. J’espère que tu ne m’oublieras pas, car moi, je ne pourrais jamais effacer ton nom de mon esprit.

Whaa vivement leur retrouvaille, ça promet ! ** ♥

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