Un silence. Plus rien.
Le matin était très calme... Même si il fut interrompu par les cris des animaux. Une douce brise vint se frotter à Erevu, et un soupir l'accompagna. Après ce doux vent microscopique, des rayons se posèrent et profitaient de l'absence de l'ombre sur la Terre des lions. Une lumière trop curieuse vint pénétrer dans la grotte, et illumina la position des deux félins. Alors qu'Erevu n'avait pas encore attrapé son gibier et mis terme à la vie de l'herbivore, le ciel était sombre... La lune régnait comme un tyran sur les plaines. Les étoiles s'opposèrent au comportement du souverain de l'Ombre, et ainsi, elles commencèrent à disparaître peu à peu. L'autocrate de la nuit ne fut rien sans : faible, il put percevoir une lumière qui se levait vers l'est : un rayon vert. Timide, certes, mais sa détermination fut si grande que le firmament bleu frôlant le noir vint s'allier à l'astre, en devenant plus rouge. Il encouragea le Soleil à s'opposer au Maître, et ses encouragements eurent raison de la Lune : un combat se lança entre les deux astres, et bien sûr, la Lune y périt. Elle disparaissait lentement vers l'ouest, mais elle aura bientôt sa vengeance... Le ciel maintenant était teinté de violet, bleu, vert, jaune, rouge et etc., un magnifique paysage s'offrait. Mais ! Erevu ne pouvait comparer la beauté d'Inaya à ce merveilleux spectacle. La gagnante serait sans doute la jeune Freelander... En parlant d'elle, cette dernière vint ouvrir une paupière, et en ce moment, Erevu pouvait admirer les yeux ocres de sa dulcinée. Elle s'étira, tout en restant proche du lion. Erevu contemplait la figure de la lionne, et ainsi, un échange de regards charmés et des compliments silencieux vinrent s'installer entre les deux lions. Il mit terme à cet échange avec un sourire sincère, et des yeux rubis qui fixaient ceux de la lionne. Elle bailla, et remarqua de ses pupilles le gibier intact & soigneusement chassé en son honneur près de l'entrée. Stupéfaite, elle semblait surprise par l'acte d'Erevu, mais elle apprécia le fait. Le premier son agréable de la journée n'était pas l'orchestre enchanteur des animaux de la matinée, mais la douce parole d'Inaya qui résonnait dans la tête du voyageur.

« Bonjour Erevu, je vous remercie pour cette nourriture, pour une fois, ce n'est pas moi qui chasse. Vous avez passé une bonne nuit ? » Il sourit. La gratitude de la lionne n'était pas obligatoire, puisqu'elle a déjà passé une nuit en compagnie du vagabond. Inaya s'approcha du lion, et le lécha tendrement sur la joue. Ce fait fit ronronner Erevu, il adorait les marques d'affections de cette lionne. Elle était...Différente. Elle s'installa ensuite proche du gibier, et ce qui déplut à Erevu, c'était qu'Inaya avait pris la part la moins favorable du gnou, pour laisser ensuite le reste au chasseur. Il voulait s'opposer contre ce comportement : la proie a été chassée exceptionnellement pour Inaya, et non pour lui, mais son charme ne pouvait être contredis... Ensuite, son regard se posa sur l'extérieur. Elle admira le paysage ensoleillé. « C'est étrange... Je ne me souviens presque de rien d'hier soir... Me suis je endormie ?... Je vais pouvoir reprendre ma route pour mon clan, mais je n'ai pas envie de vous quitter si vite. » Son regard se transforma en tristesse et inquiétude. Elle n'avait pas envie de quitter le lion... Elle s'y était attachée, même si ce denier l'avait involontairement blessée mais accordé tout amour. La Vie est bien étrange, parfois ! Mais le Destin était cruel : il en avait décidé autrement, séparer les deux félins était facile. Mais pouvons nous se rebeller contre le Destin ? Oui, nous le pouvons... Inaya vint se coller contre la fourrure soyeuse du lion, et un échange s'imposa : Inaya, elle, se frottait contre la crinière du lion en passant doucement sa tête contre la sienne, et Erevu exprimait sa gratitude en se laissant faire, et en ronronnant. Il lécha sa tête, et elle la souleva. Son regard triste était fixé contre celui du lion... Ils ne voulaient pas se quitter. Erevu voulait que cette journée dure comme ceci : marques d'affections et d'amour, seuls, sans aucun sons, personne pour déranger les moments des félins. Il voulait se rassurer, se persuader qu'Inaya ne le quitterait pas...


« Pourquoi ne viendriez vous pas à Freeland ? » Proposition alléchante. Il voulait, mais comment ? Il savait qu'il ne sera pas très intégré facilement, de plus, les Freelanders n'apprécient point la compagnie des Jangowas. Cela se remarquait par sa fourrure claire et sa crinière... Inaya, elle l'avait accepté tel qu'il était, même si elle n'avait pas commenté sur son physique. Il ne voulait pas dire non, il voulait dire ce que la lionne voudrait entendre. Il ne voulait pas voir les yeux de sa belle larmoyer, mais les voir se réjouir de bonheur... Elle se collait à lui, et se noyait dans sa crinière. Il passa sa tête contre son dos, et lui lécha la tête.

« Je...Je ne sais pas... Je ne veux pas te quitter...» Il se retira de son dos, pour ensuite coller sa tête contre celle d'Inaya. Elle comptait tellement pour lui... L'Or du monde ne vaudrait point. Rien ne comptait maintenant, le temps était figé : le regard d'Inaya était celui qui avait de la valeur. « Je veux passer ma journée avec toi, viens, je vais te montrer quelque chose.» Il se détacha de la lionne, et se dirigea vers l'antre de l'alcôve. Elle allait le suivre, il en était sûr. Il descendit des roches, et attendait à chaque fois la lionne, mais il restait près d'elle. Il ne voulait pas la laisser en peine alors qu'elle boitais, il se chargeait de lui servir d’atèle en se collant contre elle... Erevu choisissait le chemin le plus facile, car pendant sa chasse, il avait perçu un endroit magnifique. Inaya allait adorer la surprise... Il se frayait un chemin entre les broussailles, et ils atteignirent l'Etang. Il s'éloignèrent peu, puis après franchirent un chemin proche du Baobab. Enfin, ils arrivèrent à un endroit. Endroit ressemblant à une jungle, fleurie, romantique et authentique. Les lianes étaient parsemées de fleurs sauvages, et les branches atteignaient le sol. Le chemin était au moins lui dégagé, et les par-terres étaient de pétales de fleurs colorées, la touche était seulement le firmament rougis par le crépuscule. De plus, un énorme lac était plutôt assez large et magnifique, son eau était visible. Une parfaite harmonie tropicale... Euphorie déclenchée par les cris des oiseaux. Cet endroit magistral était situé entre Freelanders & Pridelanders, et peu de lions s'y promenaient. Ils montèrent sur des roches, d'où on pouvait voir un paysage magnifique. Cependant, pendant tout le trajet, il essayait de ne pas montrer les qualités les plus excises de cet endroit, pour garder la surprise. Cet endroit peut aussi approfondir la relation entre Inaya & Erevu ? Enfin, il détecta un perchoir magnifique... Et ils s'y lancèrent.

« Regarde... Maintenant, il laissait à Inaya la vue adéquate pour percevoir la jungle. Il espérait, maintenant, que le sentiment serait réciproque...

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Voici ce qu'attendaient les oreilles d'Erevu : s'exclamer en contemplant le merveilleux paysage voilé par la magie du firmament, du matin. Il espérait bien, cette mélodie enchanteresse envoûtait quiconque laisserait son inouïe errer dans cette jungle. Elle a été repérée pendant que le gnou maintenant carcasse broutait tranquillement. Erevu était tapis sur le sol, mais en vain, il rata sa proie. Pendant la course folle du prédateur et de la proie, il l'eu perdu de vue. Heureusement, une lumière cristalline au loin luisait de mille feux. Curieux, son esprit ne fit qu'un tour et poussa le lion à s'y aventurer. Tout ce qui brillait était précieux, splendide & étrange, Erevu était souvent comparé à un corbeau. Un corbeau à couronne claire et à de délicats yeux topazes, et non à un plumage noir charbon baigné dans de la souillure, à bec cornu et d'un marron sale. Il s’approchait, et de différents obstacles se dressaient sur son chemin... Il se devait parfois d'escalader les lianes infinies. Quand il fut sur le lieux, il en fut bien surpris : la lumière qui luisait n'était autre que l'effet aquatique du lac sur les roches cristallines, causées par les rayons du soleil levant. C'était potable... L'euphorie a été comblée par la participations de chants des oiseaux, survolant les végétations abondantes et les lianes parsemées de fleurs au arômes différentes & aux couleurs éclatantes. Il semblait que l'endroit était désert, malheureusement. Cet endroit romantique était si beau, ses paysages flamboyants se liaient à l'horizon, reliant la terre colorée au firmament d'arc-en-ciel crépusculaire. Quand il voulait reprendre son chemin pour rejoindre sa belle endormie dans l'alcôve, il se croyait égaré parmi d'autres merveilles encore. En un instant, il compara la beauté d'Inaya & celle de cet endroit magique. C'est ainsi où il eu cette idée miraculeuse... Même si sortir ne put point facile de ce paradis, il a aussitôt décidé d'y emmener sa belle après avoir dégusté le repas qui en suivit.

Revenant sur le présent, il secoua légèrement la tête. Il attendait impatiemment la réaction de la lionne : celle du bonheur et de l'émotion. Il ne savait pas pourquoi, mais cet endroit avait l'air familier à Inaya, cela se voyait au milieu de sa face. Dans ses yeux, il voyait ses pupilles admirer le paysage qui explosait reflété dans ses iris. « Cet endroit.... Ce n'est pas possible qu'il soit réel.... » Elle s'approchait poru mieux apercevoir. La lueur dans ses yeux commençait doucement à illuminer les remparts les plus sombres de l'endroit, et ainsi, la chute rafraîchissantes qui se situait à la hauteur du grand lac profond mais prudent commençaient à luire d'un coup : ce n'était peut-être qu'un miracle car le regard de cette lionne s'était posé sur ces cascades ou seulement un rayon d'astre curieux qui s'était introduit dans l'endroit paradisiaque ? Elle semblait hypnotisée par Dame Nature; Plus ils se rapprochaient et plus les coins les plus cachés se révoltaient contre l'ombre, ne supportant pas que cela s’abatte uniquement sur eux. Ils ont humilié les visibles, puisqu'ils ne sont qu'hypocrisie et qu'ils sous-estimaient la beauté des camouflés alors qu'ils peuvent avoir en leur propriété les joyaux les plus luisants et les plus rares. En même temps, rareté est aussi le mot pour décrire la lionne qui n'était qu'unique au monde. Erevu ne voulait pas s'en séparer, il voulait l'aimer, il voulait rester avec elle et mourir à ses côtés.

« Cet endroit est ncroyable ! Je.... Ce parfum dans l'air , cette végétation ! » Elle avait l'air de très bien apprécier. Elle avait de plus répliquer ses paroles en se retournant aussi rapidement et en affichant un large sourire jovial sur sa fine figure. Des sentiments d’excitations s'étaient déjà baignés dans ses yeux ocres. Cela commençait bien il allait passer le reste de la journée entière avec Inaya, ensuite, il l'escorterait lui-même par ses propres pattes pour ensuite la quitter et se réfugier dans la grotte, se remémorant le temps passé avec cette Freelander si belle et si maternelle. Son regard croisa le sien, et un échange de sourire s'installa entre eux. Erevu se disait que c'était le moment, il devait le lui avouer... A peine ouvrit-il la bouche que la lionne se précipita sur le fluide visible éclairé par la lumière, se jetant tel un lionceau et en descendant en profondeur. Il prit peur, mais heureusement, elle remonta à la surface et commença à se relaxer dans l'eau en lapant le fluide incolore . Elle émit un rire, une mélodie où Erevu y était égaré, un chant de sirène... Au loin, il la voyait s'amuser dans l'eau, quand soudain, elle se tourna et attendait impatiemment le lion pour qu'elle fut jointe par Erevu. Elle commença à barboter au dessus de l'eau, et flottait à la surface. Erevu lisait dans ses songes : la trempette sera déjà plus bonne en compagnie du vagabond.

Après avoir compris le message, il recula à l'arrière, pour prendre de l'élan. Acte fait, je me précipita au bord de l'eau, tête droite et pattes bien accrochées en cas de glissade. Arrivé à une goutte d'eau, Erevu sauta par-dessus la surface et replongea aussitôt dans le fluide. Il coulait, mais c'était un excellent nageur ! Il remua ses pattes pour ainsi remonter à la surface, mais il voulait faire croire à la lionne qu'il s'était noyé... Après attente, il mit terme à ce petit jeu en apparaissant au côtés de la lionne, qui elle était surprise. Il se jeta sur elle, et les deux s'élancèrent au fond des abysses... Ils s'y amusaient, il s'étaient entraînés dans des petits jeux et une danse sans branle sous l'eau. Cela arrivait ou les deux se frottaient légèrement l'un à l'autre, oubliant ainsi touts leurs problèmes et leur respiration. Dans l'eau, ils s'étaient colorés en un bleu et étaient reflétés par des effets de lumières.
Il regardait parfois les yeux de sa partenaire, ils ne songeaient plus à leurs problèmes.
Rien. Rien du tout.

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Le jeu était réciproque, les deux lions collaboraient avec enthousiasme en jouant tels de jeunes lionceaux inconscient, alors qu'ils avaient passé l'âge... Mais au fond de chaque lion se cache un cœur d'or et une âme pure de lapis-lazulite d'enfant. Même les lions les plus sombres et les plus fourbes ne pouvaient faire évacuer cette âme, elle était damnée à rester au fond de chaque bête, qu'elle soit petite ou grande, noire ou blanche. Il se souvenait, il n'avait jamais senti une douce et agréable eau le noyer entièrement : il avait vécu au Grand Désert, et c'était seulement les grains de sables jaunis ou rougis par le crépuscule qui enterraient le jeune lion haut comme trois pommes.Avant de vagabonder sur quelconque territoire, il ne s'approchait de l'eau que pour s'y abreuver ou enlever les souillures de la saleté sur son pelage clair de pur ivoire : il ne savait pas mais, il détestait s'amuser dans l'eau avec un guetteur... Si Erevu parvient à retrouver l'espion, ce dernier ne le prendrait certainement pas au sérieux, et le considérerait comme un enfant avec une crinière qui recouvre sa partie supérieure. C'est ce que détestait le Jangowas, ne pas être pris au sérieux... Mais, avec cette lionne, il savait qu'elle n'allait point e moquer de lui, et de plus, il s'était baigné seulement pour la guise d'Inaya. Il l'aimait tellement, à tel point qu'il se sacrifierait pour elle. Il espérait, néanmoins, que son cœur était libre et n'était pas conquis par un misérable lion.. La jalousie hantait toujours les songes d'Erevu, il ne supportait pas que l'on s'approche de quelqu'un qui compte beaucoup pour lui, cette exclusivité parfois avait raison de lui et le faisait sombrer dans le pessimiste et dans la mélancolie. Parfois même, des sentiments assassins le rongeaient. Il voulait bien voir le sang de l'élu qui sera envoyé dans un sommeil éternel couler le long de ses griffes, de ses babines. L’assassin pouvait ensuite citer la mauvaise nouvelle à l'être cher, un regard désolé et innocent se dessinant sur sa figure... Mais, quand il sera là pour l'épauler, un sourire narquois et sournois se peinturlurerait sur sa face. Ce n'était que rare, il n'avait jamais ôté la vie à quiconque, mais méfiez-vous de l'eau qui dort... Elle est capable de tout, même si son horizon est calme et que vous y plongez, elle déchaînera sa colère en projetant d'énormes vagues. Peu après, votre corps pourra flotter à la surface, inerte ou bien sombrer tel une épave au fond des abysses. Tel était le destin, malheur à l'élu !

Ô, comme cette eau était agréable... Légère et bleutée par les abysses, au fond, des plantes marines dansaient au mouvement du microscopique courant. Malgré cette magnifique harmonie, les pupilles de la demoiselle étaient bien plus précieuses, et étaient de magnifiques perles blanches luisantes, conservées par une huître à la coquille de charbon. Elle brillaient de mille feux colorés, explosant au fond de ce fluide transparent. Même les résidants de ce bassin acclamaient ce joyaux terrestre et venaient danser autour des deux félins... Leurs écailles brillaient au contact de l'astre, et le Soleil aussi dansait : à cause de la réflexion de l'eau et de son crépuscule naissant, plus il montait et plus la teinte teintée de rouge et de jaune devenait un cyan frôlant le noir, tel un béryl bleu pur. Des rires auraient fait de l'écho si la respiration était du même effet dans l'eau. Une parfaite matinée, mais malheureusement, le bonheur fut de courte durée. La femelle remonta à la surface, et se percha sur la berge. Elle avait cessé le jeu, c'en était fini... A contre-cœur, il se résous à arrêter l'action. Quand les deux eurent joint le perchoir, la lionne cita :

« Je... Je ne peux pas rester ici, comme ça. Je suis une chasseuse et le clan doit se nourrir , tout le monde doit avoir le ventre plein , sans moi ces lions ne l'auront pas, je dois retourner chez moi... Chez nous ? ». En s'ébrouant, elle regarda attentivement le lion, un regard désolé. S’ennuyait-elle avec lui, voulait-elle trouver un prétexte car il était très obscène ? La question était effrayante pour Erevu, il avait aussi peur de la réponse... Néanmoins, il savait que la lionne ne s’ennuierait jamais de lui, et elle ne s'en lasserait jamais. Erevu s'ébroua de même, avant de pousser un soupir... Lui qui voulait passer toute la journée avec Inaya, la vie en avait décidé autrement; De plus, elle lui en avait parlé, elle avait parlé de ces lions ingrats et fourbes qui se moquaient et traitaient comme une faible. il les maudissait, Inaya avait plus de valeur ! De plus, ils sont ingrats, la pauvre lionne passait la majorité de son temps pour traquer une proie alors que les autres se prélassaient au soleil et se plaignaient de chaque goutte qui se posait sur leur frêle museau. Malgré tout il ne pouvait pas s'opposer contre le choix vital de la lionne... Il hocha la tête, avant de pousser un soupir silencieux. Il reprirent et rebroussèrent chemin, et les gouttes humides du bassin coulaient entre leurs poils soyeux. Ce retour en arrière était silencieux, et non comme l'arrivée qui était comblée d’excitation ! Tandis qu'ils erraient dans cette jungle infernale Erevu paraissait silencieux, et n'osait même pas regarder la lionne. Il était désolé, il savait que les moqueries des autres lions augmenteront vu son absence... A la sortie, il pénétrèrent dans la savane. Cependant, il songea à la dernière phrase... Erevu l'avait décrypté, elle voulait qu'il vive avec elle, il le fallait.

Elle interrompit le silence. « - Dis-moi Erevu, dis moi si tu veux ou non rejoindre un clan, le mien, je veux savoir. » Elle s'arrêta devant lui. Elle insistait, Inaya s'était très attachée au lion. La lionne voulait périr à ses côtés si son cœur ne favorisait qu'Erevu. C'était un ultimatum difficile : soit, c'était d'arrêter ses voyages et rester avec Inaya alors que celle-ci sera peut-être charmée par un autre ou soit c'était ne plus revoir la peur par honte. Il prit un instant, et fut emporté par la brise. Cette dernière ébouriffa sa crinière, et facilita sa réflexion. Après mûrs songes, il reprit, un soupir accompagnant son débit : « J'ai...pris ma décision... Je... » A peine allait-il dire sa décision que ses oreilles se redressèrent. Il avait senti quelque chose, quelqu’un les guettait... Il grogna, et pour la sécurité d'Inaya, il la poussa délicatement sur le côté. Erevu avait un mauvais pressentiment... Un danger se cachait surement en les herbes hautes jaunies par le zénith, et ils perdraient ensemble leur vie si Erevu n'était pas un combattant. Après s’être assuré de la sécurité de sa dulcinée, il s'avança vers le tintamarre. Erevu humait l'air attentivement, quelque chose pourrait lui échapper et ainsi, il s'en serrait peut-être attaqué à une lionne ou un pauvre lionceau sans défense. L'arôme était différente, ce n'était finalement pas un lion... Mais un félin. Un félin au regard haineux, au corps svelte pour pénétrer dans les espaces les plus étroits et sautiller de nuage en nuage sans provoquer la perte d'un grain de cirrus, avec des tâches royales marron frôlant le noir peinturlurées sur chaque recoins de son corps. Ses yeux étaient comme deux ambres, et étaient froids et ses sourcils se dirigeaient vers le bas. Le guépard feula, et commença à entourer... Il savait quelles étaient les intentions du félin, tuer son prédateur. Erevu rétracta ses griffes, et commença ainsi avec son adversaire... Le guépard se jeta sur Erevu, le plaquant au sol et en feulant tout en crachant sa salive sur sa face. D'un réflexe, il lui griffa la face et il se retira sur le champ. Peu après, il revint et refit la même action. Il était maintenant résistant, et allait bientôt porter le coup de grâce au vagabond. Le seul ami de cette situation était ses pattes arrières, et il fit virevolter l'ennemi. Mais malgré ce geste, il retomba sur ses pattes. En se levant et en reprenant sa position, il grogna bruyamment et bientôt, c'était Erevu qui allait dominer la bataille. Avant de contre-attaquer, il eu le temps de reprendre son souffle à la hâte et de souffler à Inaya :

« INAYA ! Va-t-en ! Ne reste pas là ! Regagne chez nous... Je...Je vais te suivre plus tard ! » Il s'était décidé...Enfin, c'était un dilemme. Il avait juste dit '' chez nous '' pour rassurer la lionne, et essayer au moins de lui sauver la vie.

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[justify] Il savait, il ne survivra pas à ce combat et le guépard triomphera de cette victoire en poussant un miaulement de chaton..pathétique. Ses coups étaient létaux, et Erevu vacillait à chaque coup mais en gardant sa résistance. Il semblait être jeune comme bête tachetée, et surtout, son corps souillé par des tâches reliées était parsemé de cicatrices. Le guépard était certainement entraîné ou a eu face au dures réalités de la vie, où les prédateurs sont comme vous, mais vous attaquent et vous quittent seulement quand vous soufflerez le souffle d'agonie. Erevu regarda le ciel, si il n'interrompait pas ce combat, il y passerait aussi... Mais il fallait qu'Inaya soit en sécurité. Alors qu'il lui ordonnait de s'enfuir, cette dernière était visiblement têtu ou était sous le choc à l'apparition du félin. Il voulait la pousser brutalement, mais... Elle était si belle pour être opposée et surtout poussée par un misérable lion. Un choix avait-il prit était fatal, et surement, il allait regretter... Continuer. Il rugit, et se jetta sur son adversaire en le mordant à l’épaule, lui empêchant tout articulation à la surprise. Le combattant tacheté feula de douleur, et recula légèrement sur l'autre côté pour se remettre de cette morsure qui saignait et à qui son sang coulait délicatement sur l'épaule. Il n'allait pas s'en arrêter là, ô non ! Son torse respirait bien difficilement, il était essoufflé, et c'en était le cas aussi pour Erevu. Une pause s'était installée, et a été subitement remplacée par deux rugissements unis. Erevu savait que si le guépard l'attaquer une autre fois, c'en était fini... Les yeux luisants d'espoir, il contre-attaqua le guépard sans que ce dernier ne se remette de la morsure, et il en paya le prix cher, car un coup de patte échappa et griffa Erevu. Sur le visage, pas au yeux, mais sous... Sue la joue. Il avait failli être éborgné, heureusement, mais malheureusement, une cicatrice se dessinait sur le bas de sa paupière de son œil droit rubis. Il rugit par amertume, et fermait l’œil pour ne pas aggraver la douleur qui était proche. Il s'écroula sur le sol, et l'ennemi en avait en profité pour le sauter dessus. Il le repoussa, mais ce dernier résistait toujours. Erevu allait s'éteindre maintenant, mais avant tout, il voulait voir sa belle en sécurité. A peine allait-il détourner le regard et recevoir le dernier coup du guépard qu'une ombre le repoussa, en lui donnant un coup sec à l'épaule blessée. Le guépard fut virevolté et atterri sur le sol, mais il se releva bien vite. Erevu scrutait du regard son sauveur, ou plutôt, sa sauveuse : c'était Inaya. Il était surpris, elle ne l'avait pas écouté. Au moins, elle avait repoussé l'adversaire mais cela lui coûta cher, le félin la blessa à la patte. L'échange fut installé, et Inaya riposta avec un coup de patte à la face qui fit valser l'adversaire. Après avoir repris son énergie, il se leva, et grogna. Il avait osé blessé sa belle. Il attaqua l'adversaire, en le mordant encore plus fort avec l'énergie cueillie. Peu après, comme ci cela ne suffisait point, le guépard se redressa, faible mais ne le sous-estimant pas, ferma ses babines d'amadou sur l'oreille droite d'Erevu avant de la tirer, et finalement de faire une entaille. Erevu grogna d'amertumes, mais il se sentait fort, il allait bientôt être le faucheur de l'adversaire. Néanmoins, l'adversaire ou le lâche s'enfuit bien avant, laissant Erevu endommagé & Inaya mordue.

Le guépard s'était enfui, et Erevu put se relever sans souffrir une autre attaque. Il soupira, sa joue était éraflée et son oreille droite était entaillée. Mais l'énergie qu'il avait dépensé était trop important, il ne pouvait pas être sur ses pattes pendant un long moment, du repos lui ferait du bien. Mais il fallait s'assurer si la blessure d'Inaya était très grave, il s'en voudrait à mort si quelque chose lui était arrivé... Quel pire escorteur était-il ! Et de plus, osait-elle encore daigner de lui porter un regard, lui qui aurait pu causer sa perte pendant toute la journée ? Il se rapprocha d'Inaya, boitant et essoufflé. Il ne pouvait pas bien tout percevoir, il avait fermé l’œil pour ainsi apaiser la cicatrice sur la joue. Erevu essayait de ne pas crier à l'amertume, peur d'effrayer la lionne. Le vagabond se redressa sur ses pattes, et s'assied ensuite aux côtés d'Inaya. Elle avait l'air choquée... Il ne savait pas pourquoi. Mais il se devait de la rassurer. Sa blessure saignait peu, elle devrait disparaître d'ici peu, mais les cicatrices d'Erevu allaient disparaître jusque son bougie aura était éteinte par la douce brise de la vie. Il lécha le peu de fluide qui s'écoulait de la plaie de la lionne, et était visiblement désolé et se croyait coupable. Inaya, le corps tremblant, cita : « Qu'ai je fais.... ? Pourquoi nous a t'il attaqué....? » Erevu n'en savait rien. Même si il voulait vraiment le savoir, savoir la raison de l'attaque imprévue et de ses amertumes. Savoir quelle était la raison de la souffrance d'Inaya. Si Erevu revoyait ce guépard, sa route en plein tracement s'en arrêtera là et le vagabond Jangowas pourra savourer sa vengeance. Il croisa les yeux d'Inaya, et ses yeux luisaient tel une lumière éphémère qui luisait au fond des ténèbres. Il soupira, et regarda le ciel. Il aurait pu rejoindre les Grands Esprits, mais Inaya était la seule raison de vivre dans cette savane.

« Je...Je ne sais pas. Merci de m'avoir sauvé. Tu n'as rien fait, tu as juste... sauvé une vie. » Des mots sincères sortirent de la gueule du voyageur. Inaya était sa sauveuse, il devait bien la remercier... Maintenant, le zénith avait fait place. Ils devaient regagner le foyer d'Inaya, ou plutôt, leur foyer. « Viens, nous allons rentrer à Freeland. » Il se releva, mais à peine allait-il articuler de la patte qu'il s'écroula sur le sol. Les amertumes étaient bien graves, et cela retarderait Inaya. Il lui fit signe de sa tête, de s'en aller, de le laisser. Sa joue coulait peu à peu, et le visage du lion baignait dans le sang.

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Tout s'était passé, en une seconde, Erevu s'était retrouvé balafré.
Ses amertumes s'apaisaient pendant qu'il se battait contre le prédateur tacheté. Il n'avait pas oublié que c'était pour Inaya qu'il faisait cela... sa fourrure, éraflée d'un seul coup et tachetée de fluide rouge était sous l'emprise du guépard. Ce dernier ne s'intéressait qu'à sa taille, en déduisant que c'était son point fixe et pour renverser le vagabond. Erevu se demandait aussi : pourquoi ce félidé l'avait-il attaqué si brutalement ? Les deux félins n'avait point fait de choses toutes autant provocatrices, seulement une simple marche vers Freeland. Avaient-ils vraiment fait quelque chose de mal ? Surement pas, Erevu scrutait du regard leurs gestes touts aussi fins. Leurs pas filaient, et le son du silence faisait écho dans la savane jaunie... Ce n'était vraiment pas très intelligent de s'en prendre à quelqu’un d’innocent - si l’agresseur avait au moins un argument valable, cela sera loyal - et surtout, de plus faible que soit. Sa vie défilait devant ses yeux, au fur à mesure il commençait à s'intéresser de plus en plus à sa vision que le guépard gagnait de l'avance. Si Ina ne s'était pas interposé avant que ce dernier ne lui file un coup létal, il serait surement à l'agonie et aurait rejoins le ciel cette heure-ci...

Il avait mal. Il ne pouvait pas se lever. Si il voulait le faire, Erevu serait maintenant entrain de faire une marche pour escorter sa belle chez elle... Au moindre geste vif, il s'écroulait sur le sol. Même si les griffes du félin tacheté n'avait pas touché ses membres, il était exténué et avait déjà usé de son énergie pour repousser son adversaire. Et un poids de plus pour la jeune lionne ! Si cela ne suffisait pas, cette dernière voulait l'aider. Il voulait juste lui indiquer de rentrer, il allait certainement se débrouiller seul et cette dernière ne sera pas grondée par son clan à cause de son absence. En poussant un souffle de fatigue, la lionne à la robe ocre se colla contre son pelage d'ivoire, en ronronnant tel un chaton. Elle passait sa langue d'une teinte rosée telle la rose flamboyante parmi les végétaux sur les éraflures d'Erevu, une douceur qui hypnotisait les plaies du bohème se dégageant de cette lèche affectueuse. Il semblerait qu'avec ce passage, tout problèmes s'étaient volatilisés et qu'il dansait maintenant en harmonie sur les cirrus... Était-ce l'effet de l'amour, du pur ? Il n'en savait rien, il n'était pas spécialiste mais cette lionne allait peut-être complètement chambouler sa vie.

Après ces minutes d'affection, il se releva. Il semblerait qu'il soit maintenant able à marcher sur ses propres pattes, mais néanmoins, le risque qu'Erevu boîte est assez risqué. Il ne savait pas, mais il fallait absolument que la femelle arrive chez elle, sans doute son clan n'hésitera pas à la gronder sévèrement et les intimidations verrons l'aube à son arrivée... Chose qui ne doit point être faîte, car Erevu allait bien s'opposer contre cela. Des idées se tramaient dans sa tête : il connaissait Sharkan, c'est un tyran que les Grands Esprits donnèrent vie. Pauvres Freelanders, lever tête à leur autocrate ne ferait qu'aggraver les choses et la récompense sera surement l'exil. Mais heureusement, ce n'était pas l’exécution... Il refusa d'un secouement de tête pour désapprouver cette décision. Il ne savait pas : personne ne fut insensible au charme de la demoiselle, et si le tyran songea à ce qu'il était son amant ? D'en suivrait peut-être d'une bataille si Erevu insistait sur ce choix.

Sa dulcinée passait encore sa langue sur ses éraflures. lus rien ne comptait, sauf cette marque d'affection si douce...
Son sourire luisait de mille feu, un diamant entre les onyx brillant dans la diane. Rien ne pouvait égaler cette beauté, Aphrodite fut bien honorée de célébrer cet attachement. eut-être que... c'était réciproque ? Quoique, il fallait l'avouer, ses sentiments s'étaient développés peu à peu avec le temps, même si deux lunes avaient suffis pour en connaître plus sur son compagnon. Il devait le lui avouer, il devait le faire avant que quelqu'un d'autre lui rafle sa chance.

Il regarda le firmament, avant de soupirer. Il se releva sur ses pattes arrières, en essayant tout de même de bien tenir sur ses membres et ne pas chuter. Le bohème fut heureusement épargné par ses amertumes, mais il ne pouvait marcher normalement par cause de ses blessures et de la perte de son énergie. Cependant, Erevu avait promis qu'il allait rester avec cette femelle, et rien ne pouvait briser ce serment si précieux... Rien du tout. A ses côtés, la femelle suffoquait et murmurait, certes des prières qu'il se rétablisse. En fermant ses paupières, son corps commençait à se relever, mais il avait peur d'être un autre poids pour la femelle. En marchant à ses côtés, il ne voulait pas montrer ses amertumes même si ces dernières étaient visibles, sous peine de provoquer l'inquiétude d'Inaya. Cela lui tenait à coeur, vraiment.

Plus ils marchaient, & plus les plaines jaunes & orangées des pridelands tiraient vers un vert plus olive. Ils avaient dépassé les frontières, donc leur chez-eux était surement proche... Pendant le trajet, Erevu fixait attentivement le changement d'environnement. Ce territoire était comme celui du royaume de la Fierté, mais avec des légères touches de nature et de végétaux. Maintenant, une seule pensée se tramait dans sa tête : allait-il être accepté ?...

HRPG a écrit:

Voilà mon post ! Je n'avais aps trop d'inspiration, désolé du retard. Je te laisse clôturer pour ainsi faire débuter notre deuxième RP, j'attendrais ta réponse pour commencer le prochain sujet. Encore navré !

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