Prideland. La terre au verdures couleur olive et qui est représentée par le rocher qui est visible dans toute la Terre des Lions. Il se trouve qu'elle est la plus désirée : de nombreux clans s’entre-tuent pour la couronne, ainsi, ils pourraient léguer mieux, avoir une descendance noble et faire enrager les lions par l’orgueil et la fierté.Mais pourquoi m'en mêlerais-je ? Ce n'est point ma maison, et ma maison se trouve bien à proximité de ces terres fertiles... Un empire, fait de sable, où les règles étaient strictes. Mais cela avait-il de l’importance maintenant ? Je ne peux plus revenir en arrière : ce qui est fait, est fait, malgré les regrets qui me rongent et qui me forcent à être nostalgique et mélancolique...

Il m'est arrivé au oreilles que derrière les '' Gorges'', il y avait les frontières Prideland - Grand Désert. Peut-être que j'aurais une chance de revoir ma maison, et de plus, en les admirant les dunes de loin. Malgré cette idée qui comportait le risque d'une chute, j'avais de l'ambition. Je me suis donc introduit dans le territoire discrètement. Par pur sécurité, je décidais de m'éloigner des abords. Mais malheureusement, la place la plus convenable pour reposer mon derrière était fréquentée.

Ce paysage était si beau, mais, tandis que j'admirais la vue, une odeur étrangère se mêla à mon odorat, et des bruits de pattes parvenaient. Un éboulement de microscopiques pierres sont parvenus à mes coussinets, et il venait d'interrompe le silence des Gorges en provoquant de l'écho. Il savait que quelqu'un était là... Maintenant, il devait payer son intrusion... Où, peut-être que les rôles se seraient inversés ?

EREVU ♦ Très minable. Ton plan aurait réussi si tu n'avais pas bousculé d'innocentes roches, Lion. Maintenant, puis-je voir ton somptueux visage qui finira balafré si tu ne m'attaque sans diplomatie ?

Je tournais, encore et encore. Avant de le regarder une autre fois avant de continuer ma partie, je vis l'orangé m'attaquer et se jeter sur mois, griffes sorties et l'air agacé. Enfin, un peu d'action dans l'un de mes voyages ! Si j'avais eu compassion pour ce lion, j’aurais contre-attaqué même si je sais que les conséquences subites après cette attaque rebelle de ma part auraient pu être fatales. Néanmoins, quelque chose me chuchotait de ne pas abîmer son pelage tangerine, et sa crinière corail. J'ai trouvé cette intuition stupide, mais je me devais obligatoirement de suivre mon odieux instinct.

Mobali ♦ « ton visage ne sera pas balafré si, tu me dis qui tu es vraiment, les Jangowas ne se diraient jamais orgueilleux, je suis désolé, mais tu t’es eu tout seul, mon pauvre. Alors, tu vas me dire qui tu es ou non seulement je balafre ton visage mais en plus, je serais obligé de t’abîmer. Ça serais dommage, tu ne trouves pas ?


Ses griffes aiguisées sur ma crinière claire, il commençait peu à peu à m'empêcher de respirer. Maintenant, il fallait donner la mi-temps, car je sais qu'avec son arme naturelle, il pourrait faire éteindre ma bougie et ma vue s'assombrirait petit à petit, jusqu'à me retrouver aveugle, immobile et raide. Mais je crois qu'il a essayé de ne pas y mettre toute sa force vitale. Pour moi, cela était de trop... J'ai repoussé délicatement le lion, avant de m'éloigner du roux en essayant de rassembler mes forces.

EREVU ♦ « Dommage que tu ne les acceptes pas, Lion ! » Je marqua une pause, bombant mon torse. « Puisque vous prenez tout au sérieux, ce n'est guère obligatoire d'entendre mes débits. Je suis malheureusement obligé de vous dévoiler mon identité sous mon masque ! Je me nomme Erevu, ex-Jangowas, lion du Désert. Peut-être que ... je viens de dévoiler mon identité à un ennemi ? Un danger pour ma vie sociale ? »

Je regardais le lion, très intrigué, fronçant un de mes sourcils. Je devais connaître l'identité de mon agresseur, et il le fallait de suite. La folle idée qui m'est venue en tête c'était d'engager la discussion, entre la victime et l'agresseur, entre la brebis et le loup.

EREVU ♦ « Et, à qui ais-je l'honneur, Rouquin ? » Le nom, malgré qu'il ne soit un pseudonyme songé, m'amusait. Même si le lion répondait, '' Rouquin '' me suffisait beaucoup...

Ayant repris mes forces, je décidais de reprendre mon sérieux et de faire face au lion. Certes, il m'avait attaqué à cause de mon humour très amer, mais il voulait être diplomate, et avait de bons arguments pour m'agresser. J'agitais ma queue en branle, dans une danse délicate. Soyons sociables, après tout, mon identité ne servira qu'au Prideland pour détecter si j'étais une menace pour la zone, pas pour me dénoncer à quiconque.

Mobali ♦ « Enfin, peu importe. Je suis Mobali, chef des guerriers de Prideland.

Je comprenais la carrure très importante du lion. Il me dépassait, en gros, il me faut une autre moitié pour lui arriver.

Mobali ♦ [..] puis j’ai quelques questions pour toi : pourquoi avoir voulu jouer avec moi ? Que fais-tu sur Prideland ? Et j’ai une question dont tu dois me répondre le plus sincèrement du monde : Qui ou quoi guide ton cœur sur nos terres ? »

La curiosité du lion était très observatrice. Il me questionnait des questions qui n'avait rapport qu'avec son clan, et pas lui. Loyauté & protection sont les mots pour décrire le caractère exemplaire du lion qui devait être suivi par ces suivants. Après une longue réflexion pour faire comprendre mes mots, je répondis, zen :

EREVU ♦ « Pour ainsi mettre un terme à ta curiosité, je vais donc répondre à tes questions. Premièrement, je voulais jouer avec toi car ton calme me dégoûtait, comprends-tu ? La réponse à ta deuxième question n'auras qu'autre réponse que la tierce. J'erre sur ces terres fertiles... car j'ai quitté mon chez-moi, mon foyer. Si tu veux entendre mon histoire, je te propose de bien t'installer... » Je me reposa sur un rocher couleur sable comme les Gorges. Je commençais à passer ma langue sur ma fourrure claire. « L'Exil, chez nous, dure 1 ans, et est relatif au jeunes adolescents. Ce test sert à prouver que nous sommes dignes de vivre dans le Grand Désert, sans dépendance à quelque soi la chose. Etre Empereur n'est pas d’hérédité, mais se gagne dans un combat mortel. Donc, moi qui me préparait la veille de mon exil, j'ai entendu mon ère me préparer à un combat intensif pour être empereur à mon retour. Sois le résultat était la mort, être balafré ou avoir déçu ces géniteurs... J'ai décidé de m'enfuir de mes terres natales et d'explorer autre endroit qui ne comportait pas de sable.


En contant mon histoire, une larme de nostalgie s'échappa de mon oeil béryl. J'étais très émotif, mais j'essayais de le cacher. Mon père et ma mère me manquent, peut-être que maintenant, ils ont oublié leur boule de poil différente des autres, au pelage de crème de perle ?

Le fluide transparent s'écoulant de mes yeux rubis mit terme à sa route sur mes vibrisses claires. Baissant les oreilles et ma garde de même, je ressentais déjà mon cœur se déchirer en petits morceaux lentement et tristement, et des souvenirs nostalgiques naissaient au fond de ma mémoire.... La pire erreur était celle de partir, si je n'étais guère lâche, je n'aurais point branché et déclaré à mon père ce que je pensais de ce choix précipité. Je sais que mon père est définitif, mais il y avait une chance. Malheureusement, je ne suis guère audacieux face à mon père. En finissant de rêver, le lion s'approcha de moi, me réconfortant et en plaçant une patte sur mon dos allongé. Il dicta, de sa voix virile mais calme :

Mobali « Tu m’a l’air d’être un lion qui aime s’amuser, mais vu ton histoire qui est raisonnable, si tu souhaites rester sur Prideland, demande au roi, j’essayerai de lui parler de toi. Mais, tu n’a pas répondu à ma dernière question qui me semble la plus importante. Et ton cœur est-il guidé par la lumière ou par les ténèbres ? Ta réponse à beaucoup d’importance pour moi, moi seul. »

La générosité de ce lion qui allait me défendre était sincère. Je ne doutais pas ce cette honnêteté, un lion aussi raisonnable que lui pouvait-il hypocrite ? Bercé par ces mots, un sourire faible mais agréable se dessina sur ma figure. La dernière question était relatif à la deuxième, mais je ne savais pas comment formuler ma réponse. Mûre réflexion et je répondis, calmement :

EREVU « La dernière question m'a fait réfléchir, et je crois que la petite lumière que j'ai vu jusque là, après celle qui brillait au fond du désert, c'est toi, Mobali. Merci de ta franchise, mais ne t'inquiètes pas : Je ne vais pas éternellement rôder ici, je vais aller partir à la recherche de l'aventure : La neige du Nord, les herbes verdoyantes des Terres Libres et les Mositus déchus. Ta compagnie m'est aussi forte agréable. »

En regardant attentivement le lion, la belle chose que je voyais dans les gorges n'était autre que ce Mobali, pas ces paysages. Il avait un bon fond, et de plus, je savais qu'il avait quelque chose qui le tracassait. Pas ma compagnie, même si j'en doute. Je savais que si j'essayais de m'en mêler, je pourrais l'offenser et il perdra sa bonne humeur qui engendre mon énergie dynamique. Une brise légère ébouriffa ma crinière claire, et le soleil commençait à filer vers l'ouest... Il se déguisa en un rouge pourpre, et était de mon matin orangé ou jauni par la réflexion du firmament. Un silence s'installa entre nous, nous fixâmes attentivement le Grand Désert, au delà de ces pontes rocheuses.

EREVU « Très cher Rouquin, même si Mobali est favorable, je me dois de partir, maintenant. L'aventure crie mon nom... C'était un plaisir d'être en ta compagnie. Je te remercie. Mais... Avant toute chose avant de commencer mon départ... »

Je regarda attentivement le lion et admirais de même sa carrure impressionnante, recouverte d'une fourrure étincelante rougie par le Soleil. Il regardait fièrement l'endroit de Sable, sur l'estrade faîte de roches. D'un bond, je le plaqua au sol, en essayant de ne pas y aller trop fort. Je baissa ma tête envers ce lion, en soufflant à son oreille :

EREVU « Je ne pars jamais avant d'avoir savouré ma victoire. »

Je me retira du lion, en escaladant une ponte plus sûre. Je regarda le lion une dernière fois, avant de me lancer dans une course où j'eu vite atteint les herbes fertiles de la zone de Prideland. Les roches de sables avaient disparu, et maintenant, je me réfugia au près d'une colline, près du Priderock. C'était tranquille, et je pouvais maintenant fermer mes yeux sous les chants des grillons et les étoiles qui se coursent...