Il était tôt ce matin, vraiment très tôt. Giza s’était réveillé et ne vit que sa mère à coté de lui. Blotti contre elle, il se releva lentement tout en baillant et s’étirant difficilement, ce qui montrait qu’il lui fallait encore un peu de sommeil. Ce n’était effectivement pas une heure pour lui à être debout, mais une chose l’intrigeait : son père n’était pas habituellement en train de terminer sa nuit avec eux. La petite hyène avait beau tourner la tête à droite puis à gauche mais pas l’ombre ni même l’odeur de son paternel dans le coin. Il trouvait cela étrange mais ne souhaitait pas réveiller sa mère profondément endormi.

Ne pensant plus à se rendormir, il la quitta doucement sans bruit afin de le chercher un peu de son coté. Il commença à traverser le cimetière matinal avant de marcher sur un morceau d'os mal taillé et de s’entailler la patte arrière droite. Le sang coulait légèrement, ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait. La première fois il avait les larmes au bord des yeux mais depuis, il apprenait à se retenir, ses yeux brillaient toujours à cause de la douleur mais ses larmes ne coulaient plus. Cette petite blessure ne l’empêcha pas de continuer à avancer malgré tout, il boitait légèrement. N’apercevant toujours pas son père, il quitta le cimetière pour se diriger vers les montagnes fumantes, un endroit où il ne va pas très souvent, mais qui reste un endroit potentiel pour ses recherches.

Cet endroit n’était clairement pas comme le cimetière, ça non. La température était plus haute, de la vapeur sortait de toute part. La hyène avançait tout en essayant de relever une odeur familière. Comme tous les enfants, il n’était pas très rassuré de marcher seul dans un tel lieu, même si il est habitué aux endroits peu acceuillants. Il faisait attention au moindre bruit.

Il marcha une dizaine de minutes avant de s’arrêter, croyant apercevoir une forme un peu plus loin.

-Papa !

Malgré sa blessure, Giza s’élança vers cette ombre, il courra jusqu’à distinguer mieux la forme et s’arrêta net : ce n’était pas son père. Il s’agissait au contraire d’une femelle, une femelle à qui une brulure immense a ravagé la moitié du visage. Giza l’a parfois aperçu au cimetière de loin et elle lui ait resté en mémoire. A vrai dire cette hyène lui faisait un peu peur par sa blessure, il n’en avait encore jamais vu d’aussi grave et un tel visage l’effrayait. Cependant il savait qu’il aurait beaucoup de mal à retrouver son père, il fallait demander renseignements aux hyènes qu’il croisait. Malgré sa peur il s’approcha d’elle :

-Heu je…dis, tu n’aurais pas vu mon papa ?

« Le courage c’est quelque chose qu’il faut avoir dans les moments nécessaires » disait son père, Giza l’avait en mémoire et ne l’oubliait pas. Mais d’un autre côté sa mère lui disait souvent « Ne parle pas aux inconnus ». Il avait cependant tendance à écouter plus facilement son paternel que sa mère, puis cette hyène pour lui n’était pas totalement inconnu puisqu’il la connaissait de vue. Il tourne un peu les choses que ses parents lui disent comme ça l’arrange, comme ici où il a senti la nécessité de parler aux autres hyènes alors qu’il n’en connait pas beaucoup. Giza attendait avec un petit stress la réponse de la hyène défiguré et n’aimerait pas s’attarder ici plus qu’il en faut dans un premier temps. Elle s’est d’abord allongée, la face brulée de son visage caché au petit, puis l’a fixé de son œil bleu pendant un instant. Giza ne bougeait pas d’un cil, attendant sa réaction , et restant craintif.

-Je suis désolé petit mais tu es le premier à croiser ma route aujourd’hui. Ton père était-il en patrouille? Si tu pouvais me dire son nom il serait plus facile de le retrouver.

Sa voix semblait naturellement douce, ce qui a eu tendance sur le coup à rassurer la boule de poil sombre et à la détendre un peu. Il ne pensait pas qu’un ton aussi doux avec une expression aussi effrayante sur le côté droit de son visage collerait aussi bien. De plus on sent la gentillesse dans ses paroles, Giza ne savait pas trop à quoi s’attendre de ce côté-là mais il fut assez content de ne pas se voir repoussé et refuser de l’aide.

Giza pensait aussi que son père était en patrouille, après tout c’était un guerrier et ça lui semblait normal qu’il surveille les alentours une dernière fois avant de partir sur Prideland, terre fraichement conquise avec l’aide des hyènes. En effet la famille du chiot n’allait pas tarder à quitter le cimetière pour leur nouvelle terre où leurs besoins seront mieux traités. Mais cependant le paternel ne s’est jamais levé aussi tôt pour ça, et cela dérangeait assez Giza.

-Il… il s’appelle Kutishia. Je ne sais pas pourquoi il n’est pas là. Il pris un ton un peu plus fier : Mais…mais peut-être qu’il est parti en patrouille oui, mon père c’est un combattant du clan qu’il protège des méchants !

Il remarqua ensuite que l’œil bleu de son interlocuteur regardait à présent sa patte arrière droite, où le sang sorti de la plaie s’écoulait tout le long. Il est vrai que la plaie le piquait, il avait du mal à s’appuyer sur ce membre blessé et cela a dû se remarquer vite.

-C’est une coupure faite à cause d’un os d’éléphant, mais je ne la sens pas.

Ses yeux brillants le trahissaient et cela se voyait depuis la lune. De plus, il est arrivé en boitant, difficile de faire moins crédible comme mensonge, Giza n’était pas bon menteur.

[ Désolée pour le temps d'attente, bac de français oblige. ]

La hyène défigurée se mit à sourire légèrement suite aux paroles de l’enfant. L’avait-il cru ? Il n’en avait pas l’impression, mais il ne laissait pas l’expression de son visage faire douter de quoi que ce soit et tenta de la laisser neutre.

-Tu as parfaitement raison petit. Ton père est un fidèle guerrier du clan. Sait-tu pourquoi, d'ailleurs, ils y a des méchants à combattre?

Pourquoi il y a des méchants à combattre ? Giza ne s’était jamais posé la question, il savait seulement qu’il y avait des gentils d’un côté, des méchants de l’autre. Que les méchants étaient mauvais simplement pour qu’il y ait des gentils pour les combattre. C’était tout là la réflexion naïve d’un gosse à l’aube de sa vie. Il faut aussi dire que ses parents ne lui expliquent pas vraiment comme il faut, sa mère trouve que pour l’instant lui expliquer les raisons des combats contre les lions seraient trop compliqués et son père quand à lui préfère le laisser sans haine envers qui que ce soit, le moment n’était pas encore venu pour le chiot d’apprendre et de se mêler des conflits de son clan.

-Parce que nous sommes différents, tout simplement. La différence engendre la peur et beaucoup préfère attaquer ce qui leur fait peur plutôt que fuir. Nous sommes différents physiquement des autres espèces mais aussi dans notre façon de vivre. Nous avons tous un rôle à tenir. Cela nous rend plus fort. Ton père protège le clan et moi, je soigne les blesser. Je suis la Mganga.

Giza tourna la tête avec un air d’incompréhension. Attaquer plutôt que de fuir ce qui nous fait peur ? A quoi ça sert ? Qui aurait attaqué la femelle à la place de Giza plutôt que de rebrousser chemin ? Attaquer alors que nous ne sommes pas directement en danger, ce n'était pas le courage dont on parlait souvent à Giza et il le sentait. De plus elle dit être une « Mganga », Giza ne comprenait pas non plus ce terme, elle efface les plaies formées sur le corps des hyènes ? Pour Giza, le soin était assez peu connu. Lorsqu’il se blessait, il attendait simplement que la plaie cicatrice et si elle n’est pas trop profonde qu’elle disparaisse complètement, le seul soin qu’il apporte est de les lécher. Il ne connaissait pas les risques d’infections ou autre et avait eu de la chance jusque-là tout comme son paternel.

Elle retourna son visage et Giza revit la chair du coté droit du visage de la hyène, non sans un petit choc de surprise.

-Avant de partir à la recherche de ton père, me laisserait-tu soigner ta patte s'il-te-plait?

Giza ne savait pas trop, c’est vrai qu’elle parait gentille et en plus elle a la capacité de s’occuper des blessures, même sa mère n’en peut pas autant, mais le coté défiguré lui fit toujours hésiter à se laisser toucher la patte. Son rôle dans le clan parait pourtant important puisqu’elle le compare à celui-ci de son paternel.

-Une Mganga c’est une magicienne ? demanda t-il

Peut-être son visage est-il représentatif du coté ange/démon de chacun de nous, imaginait le garçon. Certains possède un visage d’ange comme lui ou de déesse comme sa mère, alors que d’autres étaient des vrais démons de physique comme de caractère. Bien sûr Giza ne se fiait pas uniquement au physique, la hyène se montrait très douce et serviable et ça il en tenait beaucoup compte. Mais c’était la première fois qu’il voyait les deux cotés aussi partagé sur un visage.

La blessure le piquait encore, et chaque fois il ressentait la douleur au moins jusqu’au lendemain. Mais dans ces conditions il va peut-être falloir une exception car il se voyait mal chercher son père toute la matinée sur 3 pattes.

Giza décidait sur le coup de ne tenir compte que du coté où la beauté régnait sur la bouille de la femelle, prenant le risque d’exposer sa patte blessé à la Mganga et de voir la suite.

La femelle se coucha près de lui, toujours avec le coté gauche du visage à sa vue, puis regarda la patte blessé du chiot sans la toucher. Même si Giza avait décidé de lui accorder un peu de confiance, il semblait rassurer de voir que la femelle n’avait pas besoin de toucher à la blessure.

-Être Mganga ne fait pas de moi une magicienne. Disons que je sais comment faire pour aider à guérir. C'est... Le pouvoir de la connaissance. Je vais te montrer.

Le pouvoir de quoi ? Pour Giza le seul soin que l’on pouvait apporter aux blessures chez lui était le temps, tout simplement attendre la cicatrisation. C’est bien pour cela qu’il croyait à une forme de magie chez la Mganga qui disait pouvoir le soigner maintenant. La femelle fouillait dans sa grande crinière, ce qui ne manquait pas d’intriguer le chiot. Cette crinière-là l’impressionnait assez par son épaisseur, contrairement à la sienne elle allait jusqu’au bout de la queue. Elle en sortit une feuille de végétal et la déposa sur le sol. Giza ne voyait alors pas le rapport entre cette plante et sa plaie, qu’est-ce qu’une feuille allait pouvoir faire ? Servir de bandage ? Elle n’était même pas assez grande. Il tapota un peu la feuille mais il n’y trouvait rien de spécial et commençait un peu à douter du talent supposé de la Mganga.

-Azadirachta indica… Plus souvent appeler Nim. Cette petite feuille va aider ta plait à guérir. Je vais la mâcher un peu, et tu déposeras ta patte dessus, d’accord? Comme cela, elle va coller à ta coupure et dans deux petites minutes, elle calmera la douleur et nous pourrons marcher à la recherche de ton père.

En effet la femelle reprit la feuille pour commencer à la mastiquer. La boule de poils ne voyait alors rien de magique dans cet acte. Il pensait que les soins apportés allaient faire disparaitre la blessure, en réalité il semblerait qu’elle va « seulement » calmer la douleur, cela lui parut alors déjà beaucoup plus réaliste et plausible. Alors une Mganga c’est pas vraiment une magicienne ? Ce truc qu’elle fait pour guérir la plaie c’est juste grâce aux connaissances comme elle dit ? Giza sourcilla un peu en réfléchissant, puis son attention fut ensuite attirée de nouveau sur la feuille en miettes posée à terre par la femelle.

-Et voilà, c’est à ton tour petit… En passant, je m’appelle Kuwili.

Kuwili c’est un joli nom. Giza n’avait pas encore dévoilé le tien, mais ça pouvait encore attendre. Pour le moment il valait bien vite soulager la douleur avant que sa coupure ne s’infecte de plus bel. Il observa quelques instants le tas de morceaux de feuilles déchiquetées dans la salive avant de se décider à le toucher avec sa patte blessé. En effet ces morceaux se collaient très facilement aux poils du gamin, ce qui recouvra rapidement la blessure.

Il avait toujours mal, cela ne devrait alors pas prendre effet tout de suite La patience devait se montrer nécessaire, et les enfants sont tous très patients, c’est bien connu. Il ne voulait pas attendre sans rien faire que le temps passe, la femelle lui avait relévé son nom, à Giza de faire alors de même :

-Moi c’est Giza M’dame, ça veut dire ténèbres ! Ça doit être parce que j’suis tout sombre !

Son père est très sombre alors que sa mère est plutôt clair, ce qui lui a permis d’obtenir un pelage ni trop noir ni trop clair. Mais c’est le paternel qui a tenu à le nommer ainsi, sa mère voulant quelque chose de plus mélioratif que les ténèbres.

Il essaya de marcher avec toujours les morceaux collés à la patte, la douleur semblait alors déjà un peu moins forte. Il était assez impressionné par ce pouvoir médical qu’il n’avait encore jamais vu et n’imaginait même pas. Il aurait dû attendre le lendemain voire même 2 jours avant que sa douleur diminue grâce au temps, cette plante a drôlement accéléré le processus.

-Ça marche, c’est trop fort le pouvoir de la connaissance !

Il ne savait pas vraiment de quoi il parlait mais pour lui cela ressemblait tout de même à un peu de magie malgré les dires de la femelle. Il était content, content de pouvoir remarcher sur ses 4 pattes. Il ne pensait même plus à son père actuellement, il était impressionné par cette technique.

Il se retourna vers la femelle toujours couché auprès de lui, il ne la regardait plus avec de la peur, non. Pour une fois il avait de l'admiration pour une autre hyène qu'une combattante. Même si elle avait une moitié de visage bizarre, ça n'avait alors plus pour effet de repousser Giza, trop captivé alors par ces morceaux de feuilles qui lui avait soulagé la douleur.

-Merci M'dame la Mganga !

Le chiot se demandait tout de même : combien de temps allait-il devoir garder ces morceaux de feuilles sur sa patte ? C’est un truc qu’on garde jusqu’à ce que la blessure se referme complètement ? Giza ne tenait pas spécialement à les enlever mais il se posait tout de même la question. Ça collait bien en tout cas, la salive de la Mganga faisait parfaitement l’affaire en guise de « colle ». Un travail de qualité, pour sûr.

La femelle répondit alors aux remerciements du chiot :

-Cela m’a fait plaisir Giza et n’oublis pas que tu seras toujours le bienvenue.

La confiance de Giza envers la hyène avait en effet monté en flèche, comme quoi les visages étranges ne sont pas forcément les mauvais. Il prit également conscience qu’il existe des rôles importants autre que combattant au sein du clan. Les soigneurs y sont également d’une grande aide.

Mais le chiot avait oublié l’essentiel, la raison pour laquelle il se trouvait là.

-Maintenant que tu as à nouveau quatre pattes, que dirais-tu de marcher dans les environs à la recherche de ton père?

C’est vrai, le père avait disparu et Giza ne savait toujours pas pourquoi. Il tourna encore la tête aux alentours comme si son paternel s’appretait à réapparaitre, mais pas l’ombre du recherché en vue. Giza se sentait tout de même un peu plus rassuré, il n’était plus seul dans ses recherches. Il avait trouvé quelqu’un qui non seulement accepte de l’aider, mais également qui lui a soigné la patte, il ne pouvait pas trouver une hyène mieux adapté à la situation.

-Vous avez raison, on le trouvera pas en restant ici Mlle Kuwili !

Le chiot avait bien retenu son nom et il resterait sans doute ancré dans sa tête. Il commença alors à marcher droit devant lui tout en restant à coté de la Shaman. Quel coté ? Peu lui importait à présent sur cette question. Malgré la peur envolé, la curiosité sur cette moitié de visage titillait sa curiosité. Etait-ce réellement une blessure ou un design particulier comme on peut trouver sur certains animaux ?

-Mais dites, vous êtes née comme ça ? Avec un visage différent de chaque coté ?

Les questions indiscrètes, il n’était pas gêné de les poser. Il ne maitrisait pas complètement la politesse à vrai dire, involontairement. Il parlait tout en continuant à marcher, ne s’arrêtant pas. Il était temps que les recherches s’approfondissent vite, sa mère doit commencer à s’inquiéter actuellement de l’absence de son fils et éventuellement de son mâle.

-Non, je ne suis pas née comme ça.

Cette réponse était attendu par Giza, il trouvait ça plus crédible qu’être né avec une telle marque. Il se demandait quelle bestiole avait pu lui infliger une telle blessure. Lui ne connaissait pour le moment que de petites cicatrices ou égratinures, il ne s’imagine pas les horreurs du combat telles qu’elles sont vraiment ou encore, les blessures laissé par Mère Nature.

-Quand j’étais très jeune j’ai été malade et j’en ai gardé une cicatrice depuis.

Être malade ne signifiait pas seulement avoir de la fièvre ? Il n’imaginait pas que la fièvre pouvait alors faire tomber les poils pour laisser apparaître la peau. De plus, étant donné les grands « pouvoirs » de soigneuse de la Mganga, il se demande aussi pourquoi elle ne s’est pas soigné elle-même pour éviter ça ou pour faire disparaitre cette énorme marque. Mais il y a tout de même des questions qu’il se retient de poser, pas vraiment par discrétion mais parce qu’il a d’autres questions qui l’intéressent plus sur le moment, par exemple comment elle a eu cette faculté de soigner. Ils furent interrompus par des petites voix au loin, les deux hyènes tendirent l’oreille. La Mganga semblait alors lancer un petit défi au gamin :

-Je crois que nous avons trouvé un groupe de nos congénères. Est-u capable de me dire où il sont?

Giza les entendait, mais ne les voyait pas. Cela semble être une tâche difficile pour un chiot dont les 5 sens ne sont pas encore à leur potentiel maximum. L’ouie seul n’était pas suffisant pour trouver la direction des congénères, la vue était inutile car il ne les voyait pas, peut-être que l’odorat pourait repérer d’avantage l’odeur des cibles. Il se mis à renifler en fermant les yeux, se laissant guider uniquement par truffe. Il était cependant perturbé par les drôles de plantes de la Mganga, même celle se trouvant en miettes sur sa patte, leurs odeurs proches pouvant masquer celles se trouvant plus loin.

-Pas facile M’dame, y a tout pleins d’odeurs partout.

Ne pouvant finalement compter que sur sa vue, il tenta de repérer un endroit où il pouvait être en altitude afin de mieux voir le paysage alentour. Il sorti les griffes et chercha rapidement un tronc d’arbre auquel s’aggripper pour ensuite s’élever quelques instants. Il savait se débrouiller tout seul quand il voulait et n’aimait pas demander de l’aide, même si en temps voulu il apprécie le soutien apporté. Les griffes planté dans un tronc, il grimpa et regarda attentivement le paysage. Il aperçu alors effectivement un groupe de hyènes marchant de leur côté tranquilement en discutant non loin de sa position. Et parmi eux, se trouvait effectivement son père.

Il redescendit du tronc et retourna près de la Mganga avec un grand sourire :

-Trouvé !

Il ne restait plus qu’à aller les rejoindre, il se remit aux cotés de la Mganga avec une posture fier avant de la tirer par la patte gentiment pour reprendre la marche.

Citation :

[ Vu que le rp commence à dater, si tu souhaites on peut faire un dernier tour après ta réponse. ]

Pas facile et pourtant... Quelques instants, un brin de réflexion et un léger effort plus tard, voilà que le jeune chiot trouvait la réponse à sa question. C'est avec un grand sourire en travers de son visage que Giza revint vers elle, fier de sa réussite. Obéissant silencieusement à la légère poussé du chiot, la chaman reprit la route, cette fois en direction du groupe d'éclaireur. Il ne fallut pas bien longtemps pour les rejoindre surtout qu'à leur vue, les guerriers avaient cesser d'avancer, curieux de savoir ce qu'on leur voulait.

Kuwili n'eux même pas le temps de poser la moindre question. Le regard qu'échangea un des mâles avec le jeune Giza lui valut toute les réponses du monde. Elle offrit silencieusement ces salutations à tous les guerriers avant de reporter une dernière fois son regard bicolore sur la jeune boule de poil à ces côtés.

-Heureuse de t'avoir rencontrer Giza, prend bien soin de toi.

Puis elle s'en retourna, laissant père et fils à leur retrouvaille.

(HJ: mille excuse pour ce délais tout simplement monstrueux... Et pour cette réponse des plus basique )